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Affichage des articles associés au libellé salon de l'autoédition

Danse, Danse, Montagne agile - J-F Leger

Titre : Danse, Danse, Montagne agile Auteur : Jean-François Leger Editions : autoédition/Amazon Année de parution : 2019 Cette chronique est écrite pour le Prix des Auteurs Inconnus- Sélection 2019 https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/ https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/ https://twitter.com/prixdesai ainsi que pour le Salon Les Indés du Livre en ligne ! - Edition 2020 Le Silence est d'or J'habite en ville comme presque 67 millions de Français, soit 80% de la population. Je me réveille au signal de la benne à ordure ; je prends mon café au rythme de la circulation routière ; je ne cille même pas aux sirènes des ambulances ni à celles des antivols, ni aux ronflements des motos ; j'ai complètement intégré la sonnette de l'appel ascenseur, le patassement des voisins du dessus, les engueulades des voisins du dessous. Heureusement qu'il y a le Parc du Vallon avec les croassements hystériques des corbeaux, les bata...

Pharaon 1923

Titre : Pharaon 1923 Auteur : Jean Ducreux Editions : autoédition/ BOD Année de parution : 2019   Cette chronique est écrite pour le Salon de l'autoédition     Une aventure spirituelle   C'est le printemps ! La nature s'éveille, bourgeonne, éclot et cette poussée de vie augure la force de l'été. En lisant Jean Ducreux, j'ai eu ce même sentiment. Ce roman historique et exotique est complétement différent des précédents situés dans la Loire. On dirait que l'auteur a débridé sa plume en même temps que son imagination. Et pourtant, le style d'écriture est parfaitement reconnaissable dans un genre totalement nouveau. Quête initiatique, escape game, chasse à l'homme ? Le roman nous emmène à un rythme effréné dans l'Egypte du XXème siècle, prise en tenaille entre son passé magnifique et son présent désastreux - qui éclaire hélas notre actualité d'un jour très sombre, avant de nous ramener en France dare-dare dans un final ....

Entendre l'écrit - Denis Daul

En ce temps-là qui dure encore, le sud Lyonnais, sans doute amoureux, avait rejoint le nord de l’Isère. Les idylles tectoniques ont le pouvoir dit-on de générer des astres, on ne peut les atteindre qu’à travers une rythmique tellurique poétique. Je fus convié à rencontrer un de ces météores, mais avant « d’y faire » selon la sagesse lyonnaise, j’allais m’enquérir de l’épaisseur du gone chez quelques Mères illustres. Elles causaient le franco-provençal devenu celui des traboules. La dame de Saint-Jean m’enseigna longuement, puis elle jacta lapidaire « Tu le reconnaîtras sans faute, il porte un galurin » et aussi sec bavassa un authentique syllogisme de la Mule : « Tous les poètes sont chapeautés, Or Denis porte un galurin, Donc Deux Nids est un poète ! » Sa voisine m’avertit que le sieur en question se drapait derrière une antonomase. Oh ! Mère Guille qu’es aco ? A peine avait-elle pris son élan ...

Songes Poétiques - Pascal en Rimes

Chronique d'Alain Iametti "J’ai lu « Songes Poétiques » de Pascal En Rimes. Avant d’ouvrir un recueil de poésie, je prends une première précaution, celle de m’extraire de la gangue environnante qui oblitère notre sensibilité. Nous avons érigé tel l’oignon des dizaines de peaux protectrices qui étouffent le germe sensible en notre cœur. Dès la première rime, du rythme des mots surgit la tonalité, elle permet d’atteindre l’harmonie, il faudra laisser le corps s’absoudre de la pesanteur. J’entre chez Pascal En Rimes, guidé par deux boussoles placées à équidistance de ma conscience : l’une est l’émotion de la découverte, l’autre la technique des phrases. Chez Pascal En Rimes, c’est l’astrolabe de l’émotion qui prend le pas sur la technique. « Le poète traverse siècle et temps, du présent au temps d’antan. » Tautologie, parole d’évangile, ou bras d’honneur au matérialisme économique qui nous étreint. L’ « a » grave de l’assonance rythmique nous transporte au début de...

Le Chant de la Persévérance Cyril Mikolajczak

Voici la lecture de Martine : "Connaissez-vous 1000 milliards de poèmes de Raymond Queneau ? J'ai pensé à ce livre en lisant Le Chant de la Persévérance de Cyril Mikolajczak. La présentation m'a surprise. Son livre est sombre, rouge et noir, et cet homme, renversé, semble être un vampire dévoré par un autre vampire... Pour dire le vrai... il fait un peu peur ! La forme. Quand on l'ouvre et qu'on le lit (que je le lis, plus précisément, devrais-je dire !) J'ai aimé la construction de certains textes page 9, 19  ou 14, par exemple car la lecture peut se faire à différents niveaux, dans plusieurs sens, elle n'est pas linéaire. Les répétitions, les mouvements, les jeux de miroir sont intéressants. Le fond. Les poèmes que j'ai lu sont ancrés dans un réel parfois ( Ce corps que je hais , Le fouet de mot ) mais pas toujours ( Les essuie-glace ou Le feu se consume ) sombre qui s'évade dans un imaginaire tout aussi noir (comme les co...

L’évasion de Benoit Tocaccieli

La chronique de Martine. "C’est un roman choral de 190 pages. Pour résumer… voici celui de la 4è de couverture : Dès qu’Alice ouvre un livre, les personnages qu’il contient prennent vie dans la réalité. Pour son dixième anniversaire, ses parents lui offrent son premier roman policier. Au même moment, un mystérieux tueur en série commence à sévir. Quand Alice découvre ça, c’est la panique ! Elle décide alors de partir à sa recherche pour le neutraliser. Pourra-elle compter sur Pompon, son chat qui rêve de conquérir le monde ? Comment réagiront ses parents, deux adultes enfermés dans leur quotidien ? Ma « critique » : Je pense qu’il s’adresse aux ados et préados à partir de 12 ans, l’âge de l’héroïne. J’ai vite été absorbée par le livre. L’histoire est pleine de fantaisie, comme celle d’Alice, à l’imagination débridée qui voit en chaque passant, clochard, ou grand-père de son quartier un personnage d’un livre qu’elle a lu. Les jeunes et leurs parents se reconnaîtront da...

Couteau Aiguisé

Titre : Couteau Aiguisé Auteur : Thibaut Higelin Editions : autoédition/ Bookélis Année de parution : 2018 Cette chronique est écrite pour le Salon de l'autoédition Politiquement correct s'abstenir Le roman est court et bien défini dans son genre : thriller (surtout vu la couverture). Le cas typique du tueur en série poursuivi par un flic au bout du rouleau mais déterminé, mû par une foi invincible en son idéal de justice et qui tient vaillamment le choc face aux atrocités auxquelles il est confronté. Le représentant des forces de l'ordre se défoule comme il peut, notamment en commentant les actions avec une vulgarité mesurée tout de même. Jusque là, tout va bien. Les points de vue se croisent entre les différents protagonistes et finalement le meurtrier est assez facilement identifié.  "Ah ! Facile alors, ai-je pensé, toute contente d'avoir bien suivi les méandres de l'affaire." Pourtant, il y a quelque chose qui ...

De Profundis - Eric Maliska

  Titre : De Profundis Auteur : Eric Maliska Editions : autoédition/ KOBO Année de parution : 2015 Cette chronique est écrite pour le Salon de l'autoédition C'est du latin Dès les premières années passées sur les bancs de l'école, on s'aperçoit combien  le grec sert à exprimer de façon compliquée la réalité qui nous entoure. Encore une de ces coquetteries de la langue française qui va envelopper d'un voile de mystère les notions qui devraient nous être les plus familières. Il en va ainsi de la Physique - notez bien le -ph- et le Y grec qui désigne étymologiquement la Nature. Pour vous en assurer, n'hésitez pas à consulter l'article du Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales . Le récit d'Eric Maliska ne va pas par quatre chemins. Il ne s'embarrasse pas de termes grecs incompréhensibles. Il montre que la science et la nature sont parmi nous. Direct. La science et le Mal Ce qui fait la valeur d...

Les Epureurs - MEG

Titre : Les Epureurs Auteur : MEG Editions : autoédition/ Amazon Année de parution : 2018 Cette chronique est écrite pour le Salon de l'autédition Coïncidences... Le mensuel Tout Va Bien vient de sortir son numéro de février sur le thème "Littérature & Écologie". J'y propose un article sur la fiction, où je défends l'idée que la littérature d'anticipation ou futuriste prépare justement ses lecteurs à imaginer l'avenir de manière écologique. Il ne s'agit pas uniquement d'apporter des informations sur le sujet de l'écologie mais aussi de changer les mentalités, de bouger les lignes pour nous préparer à penser demain autrement. Ce qui est drôle, c'est d'avoir écrit cela et de se retrouver quelques jours plus tard à discuter avec Meg et Eric Maliska au Plateau Duchère.Autant dire que je me suis jetée sur Les Epureurs qui devenaient un signe du Ciel. Le titre me faisait un peu peur : je voyais une ...