TU AVAIS L'ODEUR DE L'HERBE FRAÎCHEMENT COUPÉE lu par Le Phare Littéraire

Titre : Tu avais l’odeur de l’herbe fraîchement coupée


Auteur : Remy Mondy


Parution : 25/12/2017 – Auto-Édition Amazon

LE MOT DE STEPHANIE :
Rémy m’a confié son roman pour cette chronique, et je l’en remercie.

DIGEST DU LIVRE :
Au milieu d’une discussion anodine, juste quelques mots… quelques mots qui vont avoir tellement plus d’impact qu’en apparence. Ils vont « cheminer », provoquant réflexion, souvenirs et réactions.

DISCUSSION IMPROVISÉE AUTOUR D’UN CAFÉ :
Aujourd’hui, changement de décor, je rejoins les tourtereaux, Emma et Antoine, dans une brasserie, à l’ambiance intimiste, où nous avons nos habitudes. Ils sont confortablement installés, mais Emma a un air bien tristounet.
— Coucou les amoureux ! Ben alors Emma, c’est le temps pluvieux qui t’attriste ?
— Non pas du tout Stef, c’est juste qu’en attendant ton arrivée, j’ai relu certains passages d’un livre, et là j’avoue que je suis encore un peu dans l’histoire.
Antoine intervient :
— Il s’agit de « Tu avais l’odeur de l’herbe fraîchement coupée ». Perso, je ne l’ai pas encore lu.
Emma réplique :
— C’est un roman très court, mais le style narratif sied à merveille à l’évocation de tels événements. Cet homme cherchant à comprendre ce qui a provoqué la disparition de la femme qu’il aime ! On découvre avec lui, les faits, et on se met complètement à la place de sa compagne. Tu le connais Stef ?
— Oui, et personnellement, ce qui m’a interpellé c’est combien quelques mots peuvent bouleverser une vie… des vies. Les gens n’ont pas conscience de la force des mots. Tu as bien vu qu’en une seule phrase, son destin à « elle » en a été transformé ! En résumé : comment en quelques mots faire ressortir les maux. Notre cerveau mémorise tellement d’informations, les enfouit même parfois, et il suffit de l’évocation d’une phrase, d’une expression, pour que tout un passé remonte à la surface, et modifie un chemin quasi tracé.
— Exactement Stef, et je trouve que l’auteur partage avec nous un morceau de vie douloureux, ainsi que l’afflux de toutes les interrogations et émotions que l’on peut éprouver lors de la disparition d’un être cher, sans nul doute, une des plus grandes épreuves auxquelles nous pouvons être confrontés.
Antoine réagit :
— Vu le sujet, et connaissant la sensibilité d’Emma, je me doutais que ce livre la toucherait, mais à ce point, j’en suis baba ! Pas sûr que je le lise ce roman, si c’est si émouvant !
— Mon chéri, comment veux-tu que je ne pleure pas, quand dans 35 pages je traverse les mêmes émotions que dans Love Story ! Un tel concentré d’émotions me chamboule forcément.
Antoine, les yeux embués, conclut :
— Emma, si tu m’achètes des kleenex, promis je lis !

L’IMPRESSION DE L’AUTEUR :
Ce premier texte, longtemps conservé avant d’oser l’offrir à la lecture, peut-être parce que dans les textes que l’on écrit, il y a toujours une part d’intime que l’on a du mal à partager, peut-être aussi par peur de ne pas parvenir à transmettre les émotions ressenties lors de l’écriture. Le « saut » de la publication fut le 25 décembre, un peu comme une seconde naissance pour moi. Merci beaucoup Stéphanie pour cette chronique, ainsi qu’aux différents lecteurs, pour leurs réactions, qui ne peuvent que me rassurer et me motiver. J’espère que vous serez encore nombreux à y plonger. Suis également en cours d’écriture d’un autre texte, à l’univers totalement différent, mais où l’on retrouve, une fois encore, la question des mots et de leur pouvoir.

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