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Articles

Affichage des articles du août, 2021

La profondeur du lac Baïkal de Michel Juste

  Titre : La profondeur du lac Baïkal Auteur : Michel Juste Editions : Pharmakon Jazz Tango Année de parution : 2021 Cette chronique est librement écrite en service presse. Des noms, donnez-nous des noms ! Plonger dans un roman indépendant, c'est comme prendre une bonne bouffée d'air frais en randonnée. Et en période de restrictions diverses et/ou de déménagement, quoi de plus salvateur ? Voilà ce que j'aime dans l'autoédition : peut-être qu'il y a des raidillons ou que l'on suit des précipices parfois mais une fois qu'on harmonise son rythme imaginaire avec celui de l'auteur, qu'on développe sa voix intérieure et qu'on accepte de ranger ses cadres et ses préjugés, on entre dans un espace extraordinaire, à la fois commun et inattendu. C'est que l a littérature contemporaine est éminemment la nôtre : fille des classiques, transversale et ancrée dans le présent,  elle peut s'affranchir des conventions. Là, avec Michel Juste, je me régale ! ...

Le Moineau de Bellecour - Salsa Picante de Jean Ducreux

Titre : Salsa Picante - Le Moineau de Bellecour Auteur : Jean Ducreux Editions : Héraclite Année de parution : 2021 Cette chronique est librement écrite en service presse. Pas de tourisme, de la filature ! Il m'est arrivé de visiter des capitales : Frankfort, Stuttgart, Paris, Vienne, Vilnius, Prague, Varsovie, Rome, Florence et Lisbonne. Précédées par leur réputation, elles ont alors un goût touristique prononcé, une saveur Guide du Routard, un parfum de carte Michelin. On y va pour y avoir été, pour se prendre en photo devant la tour Eiffel, on prend une bière/un verre de champagne/un expresso en terrasse mais on sait bien que c'est un peu artificiel...  Tout cela n'est qu'apparence, sauvegarde d'une image lisse et compromise (Voir les phrases cultes en bas de cet article !), car on doit figer la vue pour retenir un tant soit peu l'attention du touriste évaporé.  Du coup, généralement, ça donne une joyeuse macédoine transéculaire, parfois de remplacement comm...

Errances d'un pantouflard : la ville blanche de Jean-Benjamin Jouteur

Titre : Errances d'un Pantouflard - Tome 2 La ville blanche Auteur : Jean-Benjamin Jouteur Editions : Jean Bart Editions Année de parution : 2021 Cette chronique est librement écrite en service presse. L'effet thérapeutique de la transparence  Ce doit être la première fois qu'après avoir chroniqué le tome 1, je m'attaque à un tome 2. Mais je n'ai pas peur de la redite car l'histoire est juste par-fai-te* !!! Canicule oblige, j'ai lu le roman en une journée avec un enthousiasme plus grand encore que pour le premier et pourtant l'auteur me l'avait un peu "spoilé". Pas grave mais je n'ai donc pas été surprise par l'escalade ou la dégringolade - tout dépend si on lit l'histoire normalement ou la tête en bas, de ce grand échalas de Yohann. Ce qui est sûr, c'est qu'en abordant une suite, on est à l'aise dans l'univers : la bécane, Brel, le meilleur pote de galère, le sud de la France. Un terrain connu en quelque sor...

Le vrai visage des Sirènes - Eléonor Blémand

    Titre : Le vrai visage des sirènes Tome 1 : Origines Auteur : Eléonor Blémand en autoédition Année de parution : 2020 Sur le seuil entre terre et mer Chaque année de mon enfance a été bercée par deux périodes phares, si je puis me permettre : les vacances d'hiver au ski et celles d'été à la mer, que je préférais, avec les légendes qui vont avec, entre sables mouvants et mystères maritimes. Le Mont Saint-Michel en restera l'emblème pour moi, ou l'Ile de Noirmoutiers peut-être moins connue. Autant dire que j'ai bien crapahuté dans les roches, en appréciant l'exotisme des créatures qui peuplent le fonds des mers. Sans aller chercher bien loin, on s'aperçoit vite que sous l'eau la limite entre minéral-végétal-animal et humain est bien moins précise. Ajoutons à cela les histoires de Sirènes d'Andersen ou de l'Odyssée, et on obtient sans peine un tableau marin fantastique ! Je me suis donc retrouvée en "terrain connu" si l'on peut dir...

Obsèques à la carte - Amélia Pacifico

     Titre : Obsèques à la carte Auteur : Amélia Pacifico en autoédition Année de parution : 2020 Cette chronique est écrite pour  le Prix des Auteurs Inconnus- Sélection 2020 https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/ https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/ https://twitter.com/prixdesai #Prixdesauteursinconnus2020  #PAI  #PAI2020 Mine de rien, la mort est une grande part de vie Inspirer, expirer. Veiller, dormir. Se souvenir, oublier. En théorie, on est bien d'accord sur la polarité ; en pratique, c'est une autre paire de manches. J'ai comme l'impression qu'on essaie d'oublier en permanence notre condition mortelle en gommant les aspects qui s'y rapportent. Bref, la mort n'est pas un sujet bien familier, ce qui accentue sans doute le poids du deuil, difficile à partager et parfois tellement mal vécu que la douleur mine le restant de l'existence de ceux qui n'ont pas réglé leurs comptes. Le RIP parfois relayé sur les réseaux et ag...