tag:blogger.com,1999:blog-30971468661022713922024-03-05T01:56:49.238-08:00Les Chroniques de l'autoéditionLes auteurs d'aujourd'hui ont le pouvoir d'éditer leur livre personnellement. Entre auteur, imprimeur, éditeur, diffuseur et lecteurs, les frontières s'effacent.
Lisez librement nos dernières découvertes en littérature contemporaine et pour aller plus loin rendez-vous sur www.ecritureplurielle.frCéline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.comBlogger97125tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-55839247142766461302023-05-15T12:56:00.007-07:002023-05-15T13:09:48.508-07:00Une vie pour la mienne - Laurent GRIMA<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both;"><br /></div><br /><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #0b5394;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimiNjXxVaurGw1FYpHDvL4gDKq-5CnpB_6tXRQmHUDlmiBqR7HUXtdZT968dajsqMxw_OX3CzDtnMbarvc9QqO0JFSU5Tiv9SegWxB5jpOwSl09DUjY1Vc5-JhbIg7FS2IlqS2_hVkwlIxL7zIlZW2wU4gvtkNQBHRlPjBroilKsG41ZyrSTBKYWAAEQ/s500/COVER_1vie.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="324" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEimiNjXxVaurGw1FYpHDvL4gDKq-5CnpB_6tXRQmHUDlmiBqR7HUXtdZT968dajsqMxw_OX3CzDtnMbarvc9QqO0JFSU5Tiv9SegWxB5jpOwSl09DUjY1Vc5-JhbIg7FS2IlqS2_hVkwlIxL7zIlZW2wU4gvtkNQBHRlPjBroilKsG41ZyrSTBKYWAAEQ/s320/COVER_1vie.jpg" width="207" /></a></div></div><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><p></p><h2><span><span style="color: #0b5394;">Titre : <a href="https://www.librinova.com/librairie/laurent-grima/une-vie-pour-la-mienne-1" target="_blank">Une vie pour la mienne</a></span></span></h2><h2><span style="color: #0b5394;"><span>Auteur : Laurent Grima<br /></span><span><a href="https://www.librinova.com/librairie/laurent-grima/une-vie-pour-la-mienne-1" target="_blank">Editions : Librinova</a><a href="https://editions-heraclite.fr/"><br /></a></span><span>Année de parution : 2023</span></span></h2><p><br /><i>Cette chronique est librement écrite en service presse.</i></p><p><i><br /></i></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2XIuvYWhrWy7btzsl8O5DpVZbn9L5WElwh_q81fmzXMVgH997VYRb0Q3hmbNk9NyLWMX4h9qja9xm4rHkDgZC-GPySN7X5XMFlyan_rQHkxHb5vsrCf50tPRsn5qXFHCZ7lH_HEUjRUTrnL272xu8BmnuquTsitQ8RIUJJdtPiQ8nGBFg2xwXF_FQTg/s4128/20230513_145143%20(1).jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="4128" data-original-width="1956" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg2XIuvYWhrWy7btzsl8O5DpVZbn9L5WElwh_q81fmzXMVgH997VYRb0Q3hmbNk9NyLWMX4h9qja9xm4rHkDgZC-GPySN7X5XMFlyan_rQHkxHb5vsrCf50tPRsn5qXFHCZ7lH_HEUjRUTrnL272xu8BmnuquTsitQ8RIUJJdtPiQ8nGBFg2xwXF_FQTg/s320/20230513_145143%20(1).jpg" width="152" /></a></div>Ma Friche Urbaine : UTQPV - Urbanisme Transitoire des Quartiers Politique de la Ville. Avec un peu d'intuition, j'ai foncé dans le projet ! Résultat, un atelier d'enluminure et de calligraphie à peine ma formation finie. Ma vie est accélérée en ce moment, mes vœux sont exaucés à toute vitesse et ce n'est pas étonnant car à mon retour dans la ville des lumières, il m'est arrivé quelque chose d'étrange et agréable : la serveuse du restaurant où j'étais invitée m'a offert un trèfle à feuilles. Je l'ai rangé dans mon agenda pour que la chance sache ce que j'avais sur le grill en ce moment.<p>Donc, enluminure, écriture, littérature, poésie, calligraphie, la vraie vie ! Toute ma gratitude à ma bonne étoile, à mon ange gardien ou aux vents favorables, aux marraines, aux dauphins, et pardon des oublis !</p><p>Je revis, je relis et du coup, j'ai promis à Laurent Grima une chronique de son nouveau roman tout frais sorti des presses. Je lui ai promis pour une raison particulière. en revenant sur les réseaux, j'ai lu qu'il encaissait un coup dur - et comme c'est un domaine que je connais bien, je voulais mettre mon grain de sel.</p><p>En effet, le plus difficile n'est pas de faire face, de surmonter l'épreuve ou de poursuivre son chemin avec détermination, c'est de ne pas laisser l'amertume s'immiscer dans les interstices. Donc pour que les cruches cassées continuent de laisser passer la lumière, voici une goutte dans l'eau du moulin ;-)</p><p><br /></p><h2><span style="color: #0b5394;">Pourquoi ce roman m'a valu une nuit blanche</span></h2><div style="text-align: left;">J'avais déjà lu<a href="https://leschroniquesdelautoedition.blogspot.com/2020/07/les-trois-vies-de-lhomme-qui-nexistait.html" target="_blank"> Les trois vies de l'Homme qui n'existait pas en 2020 pour le Prix des Auteurs Inconnus</a> et j'en ai gardé un souvenir très prégnant, surtout des gants Mappa et de l'assiette de spaghettis. Désormais je ne vois plus la bolognaise, ni le latex rose du même œil. J'aime le style grave et fantaisiste de l'auteur, sa facilité à transformer la tragédie en bonheur, oui, oui, à ce point ! Est-ce son métier qui lui donne cette sensibilité ? Je ne sais pas mais j'avoue que je suis très sensible à cette réconciliation des extrêmes, de la mort et de la vie.</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;">Pourtant, en débutant le roman, j'ai été un peu déroutée. Je me retrouvais plutôt dans l'ambiance d'un pacte avec le diable, en mode Loi du Talion. Les éléments du début du récit étaient encore trop disparates pour vraiment prendre la mesure psychologique de l'intrigue. C'est pour cela qu'il y a un côté thriller évident pour moins. Pendant les premiers chapitres, je percevait la dissonance, entre des évocations de moments quasi idylliques entre deux frères, quasi trop beaux pour être vrais et le quotidien glauque de Mathias, mais les contours de la fracture n'étaient pas très nets.</div><div style="text-align: left;">Je en sais pas pourquoi, c'est à l'apparition de Jeanne que j'ai mordu à l'hameçon et que j'ai entrevus la vérité cachée.</div><div style="text-align: left;">Et là, plus moyen de m'arrêter de lire ! Je voulais savoir, je ne pouvais pas m'endormir sans vérifier mes hypothèses...</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div><span style="color: #0b5394;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-size: 24px;"><b><span style="color: #0b5394;">Subversif ou politiquement incorrect ?</span></b></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both;">... Et l'auteur s'amuse : il crée des situations qui correspondent exactement aux hypothèses qu'on pourrait formuler pour réaliser le contrat dans les meilleures - ou moins pires 😇 conditions possibles !</div><div class="separator" style="clear: both;">La vie -ou l'au-delà- nous réserve les surprises dont nous avons besoin à chaque instant. Et le personnage est "obligé" de se recalculer à chaque épreuve. Autant dire que l'idée d'une mort annoncée et imminente ne déclenche pas que des raisonnements très brillants : certaines options honteuses se présentent parfois, bien tentantes et hélas si vraies. Voilà qui me rappelait un peu l'expérience de Milgram :</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/6ultMPCxZV4" width="320" youtube-src-id="6ultMPCxZV4"></iframe></div><br /><div class="separator" style="clear: both;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Cela dit, la fin n'est pas du même acabit ! Même si le désespoir semble gagner le héros pris au piège, un certains nombre de détails se cristallisent au fur et à mesure pour renverser la vapeur. Ce qu'une personne isolée ne parvient pas à réaliser - même quand il s'agit de sa propre vie et de sa propre mort, et bien son cercle, son entourage ou sa tribu lui offre la possibilité de le gagner.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Pas son psy, ni les institutions ou les autorités. Ses proches, amis, parents ou connaissances, qu'importe.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Mais pour autant, la gratitude n'inonde pas la fin : il n'y a pas de bons sentiments et même au contraire, il y a des blessures ouvertes, le choix du risque, de l'aventure et de la vie.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><i>Une vie pour la mienne</i> pourrait être un précis <i>d'antifragilité</i> (Voyez dans la PAL ci-dessous)</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Et en plus, il y a le rôle de l'au-delà, je ne vous en dis pas davantage mais cela ne semble pas très catholique non plus....</div><h2><span style="font-family: times;"><span style="color: #0b5394;">Les écrivains sont des visionnaires</span></span></h2><div><span style="font-family: times;">Cela dit, il se passe des choses étranges autour de ce roman aussi, si vous avez suivi l'actualité Facebook de l'auteur : effraction, vol de supports vidéo, inquiétudes, bref. Sur un autre plan, c'est un roman qui se joue autour du roman. Or je suis intimement convaincue que les écrivains ont le pouvoir de hisser leur imagination au niveau de la réalité, un peu comme pour ce fameux portrait de Dorian Gray. Les thèmes qui sont traités, la mort, le deuil, la fraternité, la honte, la culpabilité, l'amour refusé ne pourraient-ils pas se retrouver propulsés dans la réalité comme une boite de Pandore de poche en quelque sorte ? Ou alors l'inverse : est-ce que Laurent Grima maîtrise tellement l'écriture qu'il arrive à imbriquer et confondre la réalité et le romanesque ?</span></div><div><span style="font-family: times;">A mes yeux, Laurent Grima est un flamboyant Don Quichotte à la conquête de l'humanité !</span></div><div><span style="font-family: times;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/xP8Vc2fv8lc" width="320" youtube-src-id="xP8Vc2fv8lc"></iframe></div><br /></span></div><div><div><h4><ul><li><span style="font-weight: normal;">Pour acheter les romans de<a href="https://www.librinova.com/auteur/laurent-grima"> Laurent Grima sur Librinova</a></span></li><li>A voir sur Babelio : https://www.babelio.com/livres/Grima-Une-vie-pour-la-mienne/1471958</li></ul></h4></div><div><div><h4><span style="color: red;">Dans ma pile à lire de la fin mai</span></h4></div><div><ul><li><a href="https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251444765/antifragile" target="_blank"><i>Antifragile </i>de Nassim Nicholas Taleb</a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251444765/antifragile" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="177" data-original-width="117" height="177" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgzutJvFFiduG27WnR3ojl8H5YpvzL4ll4cQ_SLQCHc2J3CsWcbxXcPV6A4MtXdI4_WP9AvsoTqCsdEQLOJzwCq1KoG_EB1rl5CgYcffzRz1x7lwieJuEOCTJ8xFQRXkN2-DlH-8Pm3Nm2WxOcarHxe2oDQ1UuM07JKaezfSGMdSEOlMW8c1h6vZiVhMw/s1600/antifragile.webp" width="117" /></a></div><br /></li><li>Des ouvrages sur la parole perdue, les mauvais compagnons et le secret d'Hiram....</li></ul><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both;"><br /></div><br /></div><br /><div><br /><br /><br />*****************************************************************<br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3610733011579217909#">Les chroniques sont libres et gratuites et pourtant, elles requièrent du temps, de la disponibilité ainsi que toute une activité de veille littéraire. Pour soutenir mon élan, vous pouvez me TIPeeer par ici : https://fr.tipeee.com/cebedoc</a><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3610733011579217909#">MERCI de votre présence jusqu'ici !</a><br />*******************************************************************<br /></div></div></div>Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-20425496158638202692023-05-01T12:06:00.005-07:002023-05-01T12:26:41.498-07:00Des Souris blanches et des hommes de couleurs<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.babelio.com/livres/Pommet-Des-souris-blanches-et-des-hommes-de-couleur/1397943" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="296" data-original-width="195" height="296" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMBFOpiVuw3MGVJq7-w9Dq9P9oRXnjetxfU14hKZMq98V7sgF_AHsEPygt0FMKnkOF9yG1EdHH7QfBzCzAKXsAULddDUlj295TToBzJOsajwiAph2FfWpSwjFzEBt1Pp_NiiwSsX4P8Fx8MWmf-2NoquPbBWYE4aiN_xTYgrH1fiGDsI3aA_0am0oAMg/s1600/souris%20blanches.jpg" width="195" /></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><h2><span style="color: #990000;"><span>Titre :</span><span> </span><a href="https://www.babelio.com/livres/Pommet-Des-souris-blanches-et-des-hommes-de-couleur/1397943" target="_blank">Des souris blanches et des hommes de couleur</a></span></h2><h2><span style="color: #990000;"><span>Auteur : Eric Pommet<br /></span><span>Editions :<a href="https://www.edilivre.com/des-souris-blanches-et-des-hommes-de-couleur-eric-pommet.html/"> Edilivre</a><a href="https://editions-heraclite.fr/"><br /></a></span><span>Année de parution : 2022</span></span></h2><p><br /><i>Cette chronique est librement écrite en service presse.</i></p><p>Selon un proverbe russe : «История повторяется дважды: первый раз в виде трагедии, второй - в виде фарса», l'histoire se répète 2 fois : la première fois comme une tragédie ; la seconde, comme une farce. Personnellement, je n'ai guère d'avis sur l'histoire de France ou du monde, mais je trouve que cette maxime marxiste (à prononcer très vite pour éprouver votre diction !) se vérifie parfaitement dans ma biographie. Et je dirai même plus, à cinquante ans, je peux relever de passionnantes variations sur des thèmes récurrents : enthousiasme & démission, liberté & solitude, équilibre & extrêmes. D'ailleurs, l'activité d'écriture qui consisterait à saisir le fil rouge ou la quintessence d'une vie permettrait justement d'apprécier tout le sel de ces redites personnelles... Mon challenge, après ces deux années d'enluminure méditative et muette, sera donc syncrétique, m'offrant l'occasion renouvelée d'une variation sur la lettre : la Boite à Lettres concernera aussi bien les lettrines médiévales que les courriers administratifs, j'aurai un atelier-bureau grâce à<a href="https://mafricheurbaine.fr/duchere" target="_blank"> la Duchesse de la Duchère</a> et je vous en parlerai bientôt ! En attendant, je lis avec plaisir ce que les auteurs d'aujourd'hui ont envie de nous raconter car le hasard ou la coïncidence me mène encore et toujours du côté des livres. Eric Pommet avec <i>Des souris blanches et des hommes de couleur </i>est ma plus belle rencontre d'avril.</p><h2><span style="color: #990000;">L'universelle variation sur le 2 : couple, binôme, yin & yang...</span></h2><div style="text-align: center;"><span style="color: #990000;">...la solidarité dans l'adversité...</span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #990000;">...le couple, le binôme, la complémentarité...</span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #990000;">...l'amitié, l'alliance, les affinités électives...</span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #990000;">...le choix libre, le lien assumé, "à la vie, à la mort"...</span></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div>... en un mot, l'amitié : le thème est universel et marche toujours aussi bien. Les ingrédients du classique de Steinbeck sont bien présents dans cette nouvelle mise en scène de son fameux roman<i> Des Souris et des Hommes</i>. Mais l'exercice est périlleux et je me suis immédiatement demandé si notre auteur misait sur la sécurité en choisissant un classique de la littérature ? Et même, ce qui m'est venu à l'esprit avant même de commencer à lire, c'est : Il faut tout de même une sacrée dose de courage (ou d'inconscience) pour rivaliser avec Steinbeck, sur son propre terrain, je veux dire celui du roman ! Qu'on opte pour une adaptation cinématographique, radiophonique ou théâtrale, c'est courant mais là : un roman qui est l'adaptation d'un roman ? C'est gonflé ! Certes, certes, le temps et le lieu diffèrent : un siècle nous sépare, et neuf fuseaux horaires, mais un homme reste un homme, tout de même...(enfin surtout deux) et le challenge est de taille.</div><div><br /></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/_IGRlaC3EWY" width="320" youtube-src-id="_IGRlaC3EWY"></iframe></div><br /><div><br /></div><div>D'emblée, j'ai cherché à repérer la valeur ajoutée : au lieu du naturalisme de Steinbeck, une écriture dramatique ; au lieu de la naïveté, une lucidité multiple, serait-ce par l'ajout d'une conscience incarnée par une voix juvénile, innocente et véridique , au lieu de la Californie des saisonniers, l'Europe des migrants. Et un décalage un peu forcé de certains détails qui m'ont affolée mais qui sonnent juste, parfois, parfois moins, mais je ne veux pas les dire en public. A l'heure actuelle, cela ferait un esclandre sur les réseaux mais n'en déplaise à la censure bien-pensante, ils appartiennent à la vie, à l'irl et la littérature indépendante peut se permettre l'immense liberté de choquer son lectorat, ce qui n'a pas de prix !</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both;"><span style="font-size: 24px;"><b><span style="color: #990000;">L'engagement littéraire : rêver le monde </span></b></span></div><div class="separator" style="clear: both;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both;">Ce roman est un hommage et un manifeste. D'ailleurs, l<a href="https://www.facebook.com/100072375492368/videos/605552614928526" target="_blank">'auteur raconte sa genèse dans ses interview</a>s. L'amitié de ses 2 héros fait écho à une amitié réelle que le roman immortalise. D'où la tentation de réécrire la fin, d'ailleurs, de rehausser le rêve au niveau de la réalité. Hommage à un ami décédé, peut-être trop tôt pour avoir réaliser ses rêves...</div><div class="separator" style="clear: both;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both;">C'est un manifeste aussi car le sujet des migrants même éclipsé par les affres du confinement ou de la guerre en Ukraine est toujours aussi brûlant. Les gens qui quittent tout vers un hypothétique Pays des Droits de l'Homme, qui s'imaginent que l'ailleurs des colonialistes déguisés en grandes firmes libérales sont toujours trop nombreux et trompés par un espoir naïf. Les responsables restent pourtant en retrait et n'importe que ce qui est vécu, les mains dans le cambouis et la tête dans les étoiles. Quand Farid rappelle à son ami leur pérégrinations pour éviter qu'il n'oublie purement et simplement qui il était, j'ai pensé à notre confortable schizophrénie d'Européens repus qui s'attristent du malheur du monde. Heureusement qu'on oublie parfois mais en fait ça fait froid dans le dos....</div><div class="separator" style="clear: both;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=yk0JgdVMxZM" target="_blank"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/qPPWxJbfdEA" width="320" youtube-src-id="qPPWxJbfdEA"></iframe></a></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #3d85c6;"><div class="separator" style="clear: both; font-size: 24px;"><br /></div></span></div><h2><span style="font-family: times;"><span style="color: #990000;">Eros, philia ou agapè - les frontières de genre ont-elles encore lieu d'être ?</span></span></h2><div><span style="font-family: times;">Pourtant, même si la littérature indépendante me bouscule souvent et me choque parfois, parce qu'elle ne cadre pas avec mes habitudes, mes attendus, mes connaissance, elle a le don de remettre en question l'évidence. Eric Pommet s'attaque ici délibérément à la question du genre. Il sait qu'on sait qu'il sait la fin du roman de Steinbeck : il en profite pour quitter le roman naturaliste pour celui de la tragédie. Il commente et témoigne, critique et explique tel un coryphée grec, il nous mène allègrement vers la tragédie annoncée sauf que l'engrenage se casse à la fin et il ne résiste pas à une sortie de scène époustouflante, rédemptrice et pleine d'amour & d'espérance.</span></div><div><span style="font-family: times;"><br /></span></div><div><span style="font-family: times;">Alors roman ? Tragédie ? Comédie ? Variation ? Chronique ? Critique ? Exercice de style ? Hommage ? Déclaration d'amour ? Je ne me risquerais pas à trancher. Une chose est sûre l'auteur a une foi immense en l'humanité et entièrement confiance en son lectorat. Et ça fait plaisir en ce jour terriblement actuel du 1er mai 2023.</span></div><div class="separator" style="clear: both;"><br /></div><div><div><h4><ul><li><span style="font-weight: normal;">Pour acheter le roman de Eric Pommet, via le site des éditions Edilivre : </span></li><li><span style="font-weight: normal;">Pour écouter l'interviex d'Erice Pommet su Facebook : <a href="https://www.facebook.com/watch/?v=605552614928526">https://www.facebook.com/watch</a></span></li><li>A voir sur Babelio : <a href="https://www.babelio.com/livres/Pommet-Des-souris-blanches-et-des-hommes-de-couleur/1397943" target="_blank">Des-souris-blanches-et-des-hommes-de-couleur</a></li></ul></h4></div><div><div><h4><span style="color: #2b00fe;">Dans ma pile à lire du joli mois de mai</span></h4></div><div><ul><li><i><a href="https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251452210/l-infini-dans-un-roseau" target="_blank">L'Infini dans un roseau,</a> </i>de Irène Vallejo</li></ul><ul><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhA3ERJwHw2JwO215IOOMN7BmEqbitwhpblFqPI9GKm8hImwz1f2y_aCj02QzOQ4t1FKV_5hiDHMD1M8vEcLL0YizgDcXQhVAXavocsDNlzWtmnfs-3yBmRaMNfI5wnntbRQQRQRUQ4EysgixwMq1NcGwrOpL7riHMSf_5fI-tl-6elRwW0K4rrN_4rZw/s1696/infini%20dans%20un%20roseau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1696" data-original-width="1200" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhA3ERJwHw2JwO215IOOMN7BmEqbitwhpblFqPI9GKm8hImwz1f2y_aCj02QzOQ4t1FKV_5hiDHMD1M8vEcLL0YizgDcXQhVAXavocsDNlzWtmnfs-3yBmRaMNfI5wnntbRQQRQRUQ4EysgixwMq1NcGwrOpL7riHMSf_5fI-tl-6elRwW0K4rrN_4rZw/s320/infini%20dans%20un%20roseau.jpg" width="226" /></a></div><li><i><a href="https://www.lesbelleslettres.com/livre/9782251447599/jouer-sa-peau" target="_blank">Jouer sa peau</a></i>, de Nassim Nicholas Taleb</li></ul><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBZPB84JaLZ67vRXKgMaTPeCT5_GwEg6hHPt7pvB6hyFvSF4KTfb1GNcM4c9_u7ybbohvSG9OToWqiaUJJldhzit1uxnL1upr8YAGGuPcZSZoQj7EUnAlmD16-hg7aVQFPHfjWaKszilOtovYXv8P-Y-PfvR6RURgey52q-lqxT0HI1MqCjwmAX31BAA/s1739/jouer%20sa%20peau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1739" data-original-width="1200" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBZPB84JaLZ67vRXKgMaTPeCT5_GwEg6hHPt7pvB6hyFvSF4KTfb1GNcM4c9_u7ybbohvSG9OToWqiaUJJldhzit1uxnL1upr8YAGGuPcZSZoQj7EUnAlmD16-hg7aVQFPHfjWaKszilOtovYXv8P-Y-PfvR6RURgey52q-lqxT0HI1MqCjwmAX31BAA/s320/jouer%20sa%20peau.jpg" width="221" /></a></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div><br /></div><div><br /></div><div><ul><li style="text-align: left;"><a href="https://www.amazon.fr/Errances-dun-pantouflard-communaut%C3%A9-Errance-ebook/dp/B088KRG317?author-follow=B073JKCBHY" target="_blank">Errances d'un pantouflard, </a>de Jean-Benjamin Jouteur</li></ul><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhguXG2pdRXoQGMlLn97A2msmCrbWCvcEVJa8GIqHC310nDttAjvWRums1F8c20-MCgq6T5zmgtj_Q9TAFyFpqhCjTJe2awld-WTDNjJEHzMnebVBfN_pJ_JkzJVwASrQm9CXG1JzA0EWeCqjWJDGMF6zWj5hAaMh1gaAVUUCZVKeQT85gXNRBlYn2ZKg/s500/errances.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="333" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhguXG2pdRXoQGMlLn97A2msmCrbWCvcEVJa8GIqHC310nDttAjvWRums1F8c20-MCgq6T5zmgtj_Q9TAFyFpqhCjTJe2awld-WTDNjJEHzMnebVBfN_pJ_JkzJVwASrQm9CXG1JzA0EWeCqjWJDGMF6zWj5hAaMh1gaAVUUCZVKeQT85gXNRBlYn2ZKg/s320/errances.jpg" width="213" /></a></div><br /></div><br /><div><br /><br /><br />*****************************************************************<br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3610733011579217909#">Les chroniques sont libres et gratuites et pourtant, elles requièrent du temps, de la disponibilité ainsi que toute une activité de veille littéraire. Pour soutenir mon élan, vous pouvez me TIPeeer par ici : https://fr.tipeee.com/cebedoc</a><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3610733011579217909#">MERCI de votre présence jusqu'ici !</a><br />*******************************************************************<br /><br /></div></div></div>Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-75227773090300207282023-04-01T08:32:00.008-07:002023-04-01T08:57:22.955-07:00Lettre ouverte à un auteur qui se reconnaîtra<p><b>Ecrire une chronique pour un roman qu'on apprécie pas, c'est un challenge.... et en même temps, l'exercice est plutôt édifiant. Comme marcher sur une corde sans filet.</b></p><h4 style="text-align: left;"><b><span style="color: red;">C'est pourquoi j'ai imaginé de ne pas révéler l'ouvrage en question mais au premier internaute qui devinera le roman évoqué ici, - sans tricherie, s'il vous plaît, je l'offre !</span></b></h4><p>Voilà ce que je retiens de ma lecture qui est comme elle est. Ce roman, écrit par J... C... en 2020, est une saga qui nous conduit à toute allure de 1960 à 2020 entre Orpierre et Livingstone : autobiographique, elle place sur le devant de la scène des personnages remarquables par ses prises de positions humanistes. A mi-chemin entre road-trip, carnets de voyages et souvenirs, l'ouvrage est essentiellement focalisé sur ses personnages, qui a dit ou fait quoi et quand.</p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEihuLAtGmgWOwSBLt-sG1Wjk-Uh_4EQuMqQ-9nXmyXBrLCuX4fCuQTuFv_ni0rLDJwUWDknEOhIVDLRaIWKZwEfxfnQbbnjaIoDbdumFnB-_lLUQSs_KtEZPbfUgF0L2MIBqsbZkoBvdNXTm-Bm1e6DZFREb2TaLDiZEhsWtnM-3MaSJCNTT8QIHPyTrg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="183" data-original-width="275" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEihuLAtGmgWOwSBLt-sG1Wjk-Uh_4EQuMqQ-9nXmyXBrLCuX4fCuQTuFv_ni0rLDJwUWDknEOhIVDLRaIWKZwEfxfnQbbnjaIoDbdumFnB-_lLUQSs_KtEZPbfUgF0L2MIBqsbZkoBvdNXTm-Bm1e6DZFREb2TaLDiZEhsWtnM-3MaSJCNTT8QIHPyTrg" width="320" /></a></div><br />A priori, le projet d'écriture ne pose aucun problème. Du moins ce que j'en ai compris.<p></p><p>J'ajoute que la langue utilisée est impeccable, fluide, limpide, sans cafouillage.</p><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #990000;">Alors qu'est-ce qui ne fonctionne pas pour moi ?</span></h2><div>D'habitude, quand je n'entre pas dans un texte, je parviens à identifier une cause possible, soit dans la construction des décors et personnages, soit dans les rythmes des dialogues et du récit, soit dans l'usage de la langue. La plupart du temps, je peux proposer un "modelage" d'un ou deux paragraphes pour donner un exemple de ce qui pèche à mon avis.</div><div>Or, dans ce cas, impossible.</div><div><br /></div><div>D'habitude, quand je ne m'y retrouve pas, j'essaie de contacter l'auteur pour en savoir davantage sur ses intentions. Par exemple, comme dans le cinéma d'art et d'essai ou encore les expositions d'art contemporain, il est plus facile de regarder une œuvre en connaissant le contexte de sa création.</div><div>D'ailleurs, si l'on regarde attentivement ce qui se passe en littérature, on voit bien que les lecteurs seront fortement influencés par la promotion culturelle médiatique. C'est ce qui rend l'abord de l'édition personnelle plus difficile. Bref. La discussion avec JC ne recelait aucun indice susceptible d'éclairer mes difficultés de lecture. Au contraire même, les références avancées en littérature me plaisaient aussi, comme par exemple <a href="https://excerpts.numilog.com/books/9782707319289.pdf" target="_blank">Jean-Philippe Toussaint</a> ou encore le <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Vie_mode_d%27emploi">Nouveau Roman</a>...</div><div><br /></div><div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.labiennaledelyon.com/art-contemporain" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img alt="" data-original-height="1067" data-original-width="1600" height="213" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEjQf-LItBWyloACU21ZgrfpRcCl0ElnphWxnF_qXmA6quRPwJKV335RbxS229a_0p_OMBwGwaE5OHDax2cf4xnKBTtOqExSJxuNiKuYj7vYnCPSLS8wOGUni9n_v5zJfWeXLNofYDYuF6OBf-rq4nRW3JBiKJX7uLUxjKt9bK6g78zqz1NAvKaLyrJWKQ" width="320" /></a></div>Il ne restait plus qu'à replancher pour tenir ma promesse d'avis de lecture...</div><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #e06666;">J'ai l'impression d'être un lecteur déraciné</span></h2><div>C'est comme si je n'avais pas de place dans ce récit. Comme si la véritable action se déroulait en dehors de mon champ de vision, hors cadre. Je ne me sens pas concernée.</div><div><br /></div><div>J'ai pensé qu'il y avait sans doute une question de génération. Même si j'essaie d'élargir au maximum mes approches en littérature, je suis indéniablement influencée par ma culture et mon histoire. La littérature américaine, Miller, Roth, Chandler, Steinbeck ne me bouleversent pas. Les questions politiques traités de façon tranchée m'échappent aussi car je considère que le silence des pantoufles est plus terrifiant que le bruit des bottes.</div><div><br /></div><div>J'ai pensé que l'auteur était sans doute un homme d'action et que ce roman correspondait à l'imaginaire d'hommes d'affaires à la vie trépidante qui ne se perdent pas en conjectures contemplatives. Le rythme est très soutenu, si bien qu'au bout de quelques pages, j'ai l'impression d'avoir un point de côté et je dois reprendre mon souffle.</div><div><br /></div><div>J'ai pensé que j'avais besoin de plus de descriptions - mais il y en a suffisamment après vérification,</div><div>plus de psychologie - mais il y en a suffisamment après vérification,</div><div>plus d'explications - mais il y en a suffisamment après vérification,</div><div>plus de dialogues - mais il y en a suffisamment après vérification,</div><div>plus de variété de styles - mais il y en a suffisamment après vérification,</div><div>...</div><div>Tout y est.</div><div>Alors je me suis dit : C'est simple, je ne suis pas lectrice-cible, je n'ai pas les références ou la culture adéquate. C'est pourquoi ça ne marche pas pour moi. Mais pour d'autres, pour Amélie Nothomb, il n'y a pas de problème.</div><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #f4cccc;">Reste que j'ai un petit doute quand même... Est-ce que cela vient vraiment de moi ?</span></h2><div><br /></div><div>La critique littéraire hors de tout contexte culturel ou commercial est extrêmement glissante. Elle pose la question de la légitimité : en quoi mon avis, partial, subjectif voire hâtif, intéresserait qui que ce soit, a fortiori l'auteur du roman que je ne comprend pas ? Quand j'ai apprécié un ouvrage, je laisse parler mon enthousiasme, en pensant que mon avis pourrait éventuellement promouvoir le livre en question ou inciter quelqu'un à l'acquérir. Dans le cas contraire, je me défausse habituellement lors d'une discussion téléphonique. Sauf que là, j'ai promis d'écrire mon avis. Oups.</div><div><br /></div><div>Donc le voici : j'ai l'impression de lire un compte-rendu d'activités, rédigé avec sérieux et application, dans les règles si l'on peut dire mais sans âme. La réécriture autobiographique romancée prend pour moi un tour fantasmagorique dont je n'identifie pas clairement l'intention. Ou alors c'est comme une histoire de famille et d'amis qui ne ressemblent pas à mon entourage et que je n'aurais pas spécialement envie de connaître. Je survole juste sans parvenir à m'intéresser comme si les personnages et les actions étaient factices et artificiels malgré les nombreuses références géographiques et chronologiques. Tout est si clair, net et précis mais superficiel, effleuré, simplifié ou peut-être caricaturé, telle une esquisse à la mine de plomb. Les scènes représentées ne bénéficient pas pour moi d'une ambiance cinématographique mais sont comme surexposées devant la lumière aveuglante d'un projecteur qui dissimule le projectionniste. Dans un silence fatal. Quant à moi, je suis une intruse.</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/QQSGgZe5qlw" width="320" youtube-src-id="QQSGgZe5qlw"></iframe></div><br /><div>Voilà mon ressenti à la lecture de ce roman contemporain.</div><div><br /></div><div>En tous cas, je remercie vivement l'auteur pour la qualité de notre conversation téléphonique, sa patience et son courage. Son second ouvrage est déjà paru, dans un tout autre genre, dont je ne peux vous donner le titre car il serait trop facile de trouver quel est le livre évoqué ici.</div><div><br /></div><div>Si vous voulez constater par vous-même ce que ce livre raconte (et je vous le recommande car il ne faut jamais se fier aux avis négatifs, ni positifs du reste), si vous pensez avoir deviné l'ouvrage dont il est question, faites-moi signe sur cebedoc72@gmail.com ou au 0767907659.</div><div><br /></div><div>Au plaisir de vous lire 📚🍀</div><div>Céline</div><div> </div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div>CeBeDochttp://www.blogger.com/profile/13644771970420062077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-2855622476754341042021-12-26T16:35:00.008-08:002021-12-26T16:50:20.395-08:00Café Blanc de Clara Ballereau<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgd-94qTEhdZMQLqDPEDvhEvmX4chSaKe5SrfE3iNCsEHcrYMPRCz40lYQ2B1p2kU4hlzOrpMVzNDt0QEL-SkMjrflgiApgaQ9bgd7DUQIjjwBcF5CK0E7gTrdxUakZIAE7EaNBnraaUaKeWU89-Dap7yegTa0u9Dy95wSriafaQ-0ItdSbglxRIk4m-Q=s340" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="340" data-original-width="340" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgd-94qTEhdZMQLqDPEDvhEvmX4chSaKe5SrfE3iNCsEHcrYMPRCz40lYQ2B1p2kU4hlzOrpMVzNDt0QEL-SkMjrflgiApgaQ9bgd7DUQIjjwBcF5CK0E7gTrdxUakZIAE7EaNBnraaUaKeWU89-Dap7yegTa0u9Dy95wSriafaQ-0ItdSbglxRIk4m-Q=s320" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><p></p><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #3d85c6;">Titre :</span><span style="color: #3d85c6;"> </span><a href="https://librairie.nombre7.fr/roman/2086-cafe-blanc-9782381533186.html" target="_blank">Café blanc</a></h2><h2><span style="color: #3d85c6;"><span>Auteur : Claire Ballereau<br /></span><span>Editions :<a href="https://www.nombre7.fr/content/7-notre-metier" target="_blank"> Nombre 7</a><a href="https://editions-heraclite.fr/"><br /></a></span><span>Année de parution : 2021</span></span></h2><br />Cette chronique est librement écrite en service presse.<div><br /></div><h2><span style="color: #3d85c6;">On est bien peu de chose...</span></h2><div><span>C'est au salon de la Rochelle que j'ai eu la chance de rencontrer Claire Ballereau sur un stand de Nombre 7 Editions en charmante compagnie d'ailleurs. Notre échange avait un goût de premier roman empreint d'authenticité et sans discours marketing préétabli. Au cœur de la conversation, les ateliers d'écriture, la liberté de l'expression personnelle retrouvée, la nécessité d'écrire aujourd'hui, auprès des jeunes, des minorités, de ceux qui n'osent pas, ne savent pas, ne croient pas, bref auprès de l'immense majorité !</span></div><div><span>Le livre dédicacé contre une promesse de retour de lecture, d'un email, d'un avis étoilé, d'une chronique. </span></div><div><span>Et comme le voyage Angers-Lyon en intercité Sncf dure 6h, c'était le moment idéal pour plonger dans l'univers d'une autrice en herbe qui passe de l'autre côté de la barrière. Car enseignante de français, elle puise à la source de la littérature classique. Rien que cela est plein de promesses... Et de fait, les premières lignes, bien écrites retiennent l'attention : la jeune femme dépeinte appartient à notre espace-temps, à notre quotidien. Elle nous est si proche... et en même temps tout est idéal. on attend le faux-pas, la catastrophe, la tragédie. Mais non ! Rien d'outrepassé, ni d'exagéré dans le récit. L'autrice déroule simplement le fil ténu des vies d'aujourd'hui, tressé de liberté et de lucidité. </span></div><div><span>Du pinceau des miniaturistes, elle procède par petites touches délicates et nuancées, alternant les points de vue dans une approche psychologique très fine, introvertie et évidente. </span></div><div><span style="color: #3d85c6;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/-5MgwNVONGU" width="320" youtube-src-id="-5MgwNVONGU"></iframe></div><br /><div><br /></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="color: #3d85c6; font-size: 24px;"><b>La romance ou la féminité du style</b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="color: #3d85c6; font-size: 24px;"><b><br /></b></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span>A l'heure où les genres donnent lieu à des considérations multiples et contradictoires, l'étiquetage littéraire est piégé. Pour moi, ce récit est une romance, dans toute l'ampleur du terme.</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span>Seulement voilà : les préjugés et les a priori à l'égard de cette catégorie littéraire sont si nombreux qu'ils pavent d'erreur les voies de la littérature. En voici quelques uns :</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><ol style="text-align: left;"><li>Dans les romances, les scènes de sexe sont inévitables... et imbuvables.</li><li>Les romances sont un genre aussi facile que les Marie-couche-toi-là qui en sont les personnages.</li><li>La sensiblerie mièvre prend le pas sur tout le reste, notamment l'histoire elle-même qui perd donc en pertinence.</li><li>L'auteur de romance peut écrire au kilomètre, puisque la quantité emporte davantage que la qualité et qu'il n'y a ni message, ni profondeur.</li><li>La superficialité de l'écriture correspondrait à celle de la lecture, pour une littérature "de gare".</li></ol><div>Une antidote s'impose.</div><div><br /></div><div>Pour mettre l'orteil dans une compréhension de la port<span style="font-family: inherit;">ée de certains a priori construits au fil de l'histoire, on peut écouter Régine Pernoud, <span style="background-color: #f9f9f9;"><span style="color: #030303;"><span style="font-size: 14px; white-space: pre-wrap;"> conservateur aux Archives nationales de France et spécialiste du Moyen Âge, qui pulvérise les raccourcis, nous donnant l'occasion de reconsidérer sérieusement tout un pan de ce qu'on croyait savoir...</span></span></span></span></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #3d85c6;"><div class="separator" style="clear: both; font-size: 24px; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/ynfQxqifaa0" width="320" youtube-src-id="ynfQxqifaa0"></iframe></div><div style="text-align: left;"><span style="font-size: 24px;"><br /></span></div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; color: black;"><div><span style="background-color: #f9f9f9;"><span style="color: #030303;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: 14px; white-space: pre-wrap;">J'ai lu ce roman avec le </span></span><span style="font-size: 14px; white-space: pre-wrap;">cœur</span><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: 14px; white-space: pre-wrap;"> en partageant les infimes glissements et frôlements qui font que tantôt la vie déborde, tantôt elle revient dans son lit - c'est le cas de le dire car les escapades, nuit de voyage et rencontres avec ou sans lendemains en constituent l'essentiel. J'avoue qu'au début, j'étais un peu gênée comme quand on assiste, malgré soi, à des moments très intimes, et puis finalement, la curiosité l'emporte, Elise nous emmène par procuration sur les voies qu'on n'aurait jamais osé explorer : l'amour assumé, malgré les écarts d'âge, de condition, de beauté, malgré le regard des autres, les croyances, la culture. Des amours sensorielles où les sens en éveil animent la plume de l'auteure. </span></span></span></span></div><div><span style="background-color: #f9f9f9;"><span style="color: #030303;"><span style="font-family: inherit;"><span style="font-size: 14px; white-space: pre-wrap;">Les épisodes tissent une réalité qui semblerait futile et faite de rien : c'est un hymne à l'humanité, aux failles qui sont des forces, à ce fameux lâcher-prise dont on parle tant aujourd'hui...</span></span></span></span></div></div></div><b style="font-size: 24px;"><br /></b></span></div><h2><span style="color: #3d85c6; font-family: times;">Papillon, trèfle, mouton et cochon !</span></h2><div><span style="font-family: times;">Reste le titre. </span></div><div><span style="font-family: times;"><b>Café</b> car il s'en boit beaucoup, comme si cette commande servait de ponctuation aux histoires d'amour qu'elle accompagne, équivalent tour à tour aux deux points pour ouvrir le bal, à la virgule et au point final, souvent d'interrogation d'ailleurs. Le lecteur devine les situations, se hasarde parfois au pronostic : la reverra-t-il ? Lui plaira-t-elle vraiment ? L'imagination débridée est aux commandes, avec les transgressions qui vont avec. Pas de scandales pourtant dans ces dérapages. De la douceur et de la résilience. Etonnant, feutré, vraisemblable.</span></div><div><span style="color: #3d85c6; font-family: times;"><br /></span></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.coffee-webstore.com/blog/cafedomancie-lire-lavenir-dans-votre-cafe-n193" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="341" data-original-width="1920" height="114" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEgtBN6DpfjOeh4S7VDU7ec0FTS5K0-V--ogTXjNvrBk0i6gEv6smYjDETH6C1C2vXUcZqLuFmiA6RWP_bBNemefw2SKxKy3lA1AkDvAKKoeE8zgTWVpDlFnm0lk03QF8FtIfxXPyQYACHUc1B-QycJl-NAa3i8_eoq9QKjEEafK1W9Dj63dmfrCHQ8o-A=w640-h114" width="640" /></a></div><br /><span style="color: #3d85c6; font-family: times;"><br /></span></div><div><span style="font-family: times;"><b>Blanc</b> parce que les blancs - lisez "les silences" - sont nombreux également à l'occasion du café ou ailleurs, écume de la communication impossible entre des êtres qui se rapprochent et s'éloignent comme les vagues dans le ressac. Les mots ne suffisent pas au discours amoureux plus sûrement traduit par un geste ou une intuition.</span></div><div><span style="font-family: times;">La romancière s'amuse à explorer le seuil entre fiction et réalité, elle invente et observe, elle vit "plusieurs vies imaginaires, c'est magique". </span></div><div><span style="font-family: times;">Dans ce récit, la fiction d'Elise prend corps et devient sa réalité, ce qui est le principe même de la créativité, voire de la vie. D'abord, la pensée élabore la situation, puis la volonté l'inscrit dans le réel. Cet élan est une forme de divination, de pensée prédictive, de construction de l'avenir. C'est comme lire dans le marc et faire tout son possible pour réaliser la prophétie. D'ailleurs, en cliquant sur le bandeau du café juste au dessus, vous saurez comment interpréter les forme qui tapissent l'intérieur de la tasse retournée. </span></div><div><span style="font-family: times;">Si je prenais un café avec Claire, j'aimerais y découvrir papillons, couronnes, trèfles et cochon et je lui dirai : "Que l'avenir soit conforme à tes vœux" en y croyant dur comme fer.</span></div><div><span style="color: #3d85c6; font-family: times;"><br /></span></div><div><span style="color: #3d85c6; font-family: times;">Toutes ces histoires d'amour et de rencontres qui se font et se défont me conduisent à un constat simple : la vie est brève. Puisqu'il faut la vivre, autant cultiver l'authenticité, reconnaître ses émotions et savoir les partager sans crainte. C'est seulement ainsi qu'on en cueillera les plus belles roses (mais je ne sais pas si c'est bien le message de l'auteure...).</span></div><div><span style="color: #3d85c6; font-family: times;"><br /></span></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/Zei-DADK4Mc" width="320" youtube-src-id="Zei-DADK4Mc"></iframe></div><br /><span style="font-family: times;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div><div><h4><ul style="text-align: left;"><li><span style="font-weight: normal;">Pour acheter le roman de Clara Ballereau, via le site des éditions Nombre 7 :<a href="https://librairie.nombre7.fr/roman/2086-cafe-blanc-9782381533186.html" target="_blank"> https://librairie.nombre7.fr/roman/2086-cafe-blanc-9782381533186.html</a></span></li><li>A voir sur Babelio : https://www.babelio.com/auteur/Clara-Ballereau/562269</li></ul></h4></div><div><div><h4><span style="color: #2b00fe;">Dans ma pile à lire de la fin d'année</span></h4></div><div><ul><li><a href="https://www.babelio.com/livres/Shafak-Soufi-mon-amour/191702" target="_blank">Soufi mon amour</a> d'Elif Shafak</li><li><a href="https://www.babelio.com/livres/Maalouf-Les-Jardins-de-lumiere/6271" target="_blank">Les Jardins de Lumière</a>, d'Amin Maalouf</li><li><a href="https://info.arte.tv/fr/les-manuscrits-sauves-tombouctou" target="_blank">Les Résistants de Tombouctou</a> </li></ul></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.babelio.com/livres/Hammer-Les-resistants-de-Tombouctou/853622" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="318" data-original-width="195" height="318" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/a/AVvXsEglCnvsRP_FD7_egAaiOVlBes23_snA4zePb8XH2CXEw8kQKbV455eRUy2_xxCTgzDnHGQQSqLwZBnebvccSqBLokV350qvW-x_X6mq49_arDsZhUtsAP4uNWAFc2lPE_rlysd5BF4jHiZux5Q3eqMDCqjFZB8aVzqdFFaX7bIlBeSj2CE1Ze4kYDMprQ" width="195" /></a></div><br /><div><br /><br /><br />*****************************************************************<br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3610733011579217909#">Les chroniques sont libres et gratuites et pourtant, elles requièrent du temps, de la disponibilité ainsi que toute une activité de veille littéraire. Pour soutenir mon élan, vous pouvez me TIPeeer par ici : https://fr.tipeee.com/cebedoc</a><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3610733011579217909#">MERCI de votre présence jusqu'ici !</a><br />*******************************************************************<br /><br /><br /></div></div></div>Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-52054532561664804512021-12-01T13:41:00.000-08:002021-12-01T13:41:00.050-08:00La Chinoise du Tableau - Florence Tholozan<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjde_Z0hX43KCy84JP40GlAjkzvFzXAOvMIKVTihsXsGEQ_ro0bGdMbz0D3fStTjzWx_U1z90M2njDZe3t4dRNFAP3PFwTMDQvDO8fEm5zt5wgPC_lCxGb-H-lK2Qwgbu8SHZ_2gJvP7Hfl/s2048/litterature-blanche-chinoise-tableau.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1923" data-original-width="2048" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjde_Z0hX43KCy84JP40GlAjkzvFzXAOvMIKVTihsXsGEQ_ro0bGdMbz0D3fStTjzWx_U1z90M2njDZe3t4dRNFAP3PFwTMDQvDO8fEm5zt5wgPC_lCxGb-H-lK2Qwgbu8SHZ_2gJvP7Hfl/s320/litterature-blanche-chinoise-tableau.jpg" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><span style="color: #990000;"><br /></span><p></p><h2><span style="color: #990000;">Titre : La Chinoise du tableau<br />Auteur : Florence Tholozan</span></h2><h2><span style="color: #990000;">Année de parution : 2020</span></h2><br /><br />Cette chronique est écrite pour<a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#"> le Prix des Auteurs Inconnus- Sélection 2020</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">https://twitter.com/prixdesai</a><br /><br /><br />#Prixdesauteursinconnus2020 #PAI #PAI2020<div><br /></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><div>Pour cette dernière chronique de cette année avec la prix des Auteurs Inconnus, je ne peux pas 'empêcher de me dire que la littérature blanche aura été placée sous le signe du voyage, de l'évasion et de la découverte d'autres cultures. Il me restera de beaux souvenirs de paysages et des saveurs inconnues, empreintes d'émotions intenses. Et pour ce qui est de La Chinoise du Tableau, ; il y a une dimension supplémentaire : le goût de l'art. Une sensibilité qui s'accorde parfaitement avec ce que j'imagine de la Chine, un pays aux allures d'estampes, où le ciel délavé invite à la méditation et aux haïkus...</div><div>je dois vous avouer que la couverture du livre m'avait quelque peu déroutée. S'il s'agissait d'un détail de ce fameux tableau éponyme, eh bien, non, je ne m'y retrouvait pas, amis alors pas du tout. Comme quoi, même avec l'expérience de la littérature indépendante, qui me convainc toujours qu'on ne doit pas se fier aux apparences, j'abordais ma lecture avec un a priori crispé - Toutes mes excuses à l'auteure, car l'incipit m'a instantanément fait changer d'avis. J'ai accroché au style d'écriture et à cette manière simple et directe d'aborder les profondeurs de l'âme. Surtout que le roman commence sur l'affirmation d'une unité universelle. Là je suis conquise.<br /><div><br /></div><h2><span style="color: #990000;">Comment tomber amoureux</span></h2><div><br /></div><div>Un des plus grands principes énoncés dès les premières pages est celui de la rencontre vue comme un bonheur inconditionnel. La question des âmes sœurs est explorée dans toute sa splendeur avec des côtés naïfs parfois quand les amants veulent savoir pourquoi mais aussi des rebondissements sympathiques puisqu'ils savent comment faire, intuitivement.<br /></div><div><br /></div><div>Ce roman m'a donnée envie de tomber amoureuse, non pas pour l'amour en lui-même mais pour la force formidable qu'il confère, comme pour Mélisande et Guillaume qui se lancent dans une quête en y entraînant leurs amis même : quête de soi, de l'amour, de la beauté, de la paix ! De plus, comme le récit est mené tantôt du point de vue de l'une, tantôt de celui de l'autre, on peut noter l'écart touchant entre les visions masculines et féminines, les variations modulées dans les déclarations d'amour, bref, tout ce qui fit que l'autre est un miroir plus ou moins fidèle. En tous cas, ici, très très fidèle ;-)</div><div><br /></div><div>D'ailleurs, la magie de la rencontre a fait l'objet d'études sérieuses et pérennes : le sociologue américain Arthur Aron a développé 3 séries de 12 questions, à partager en couple, pour tomber amoureux. Et ça marche, même avec des ami(e)s. Si vous êtes curieux et que vous ayez envie d'ouvrir votre cœur, c'est facile, cliquez sur l'image et laissez-vous transporter !</div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.psychologies.com/Couple/Seduction/Tomber-amoureux/Articles-et-Dossiers/36-questions-pour-re-tomber-amoureux" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="285" data-original-width="647" height="141" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEitkJpjYe0prgVN6pdbtyWz_mvBQLSz_dRociUdmSh0HI9rUjnnTIAJ9MMWnW_aY83DD535mzq9JIEonmegsHitsKtgYAHw1FF443nDOvhcPf7xxxRuIOVnJqXCtfmKI719A_P7aTdTuaJk/s320/36-questions-pour-re-tomber-amoureux_imagePanoramique647_286.jpg" width="320" /></a></div></div><div><br /></div><div><h2><span style="color: #990000;">Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?</span></h2><div>Une autre spécificité de ce roman pourrait se résumer par le goût des belles choses : l'art bien entendu, mais aussi des objets chinés ou même des saveurs délicates. La sensibilité de l'auteur se traduit en petits plaisirs simples et recherchés à la fois. Nous sommes invités à une évasion intérieure, à une reconnexion avec ce qu'on aime vraiment, en prenant le temps de la dégustation.</div><div>Les lieux et les ambiances font l'objet de descriptions d'une grande finesse : tout devient tableau dans un mouvement effréné, qui s'accélère au fur et à mesure des révélations de l'enquête.</div><div>Finalement, si tout est un, c'est bien que tout a une âme !</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/HFs3caO7ynA" width="320" youtube-src-id="HFs3caO7ynA"></iframe></div><br /><div><br /></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><div><br /></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><span style="color: #990000;"><span style="font-size: 24px;"><b>Le jeu des points communs !</b></span></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">A défaut de vous révéler qui est la Chinoise du Tableau, je vous fais part de mon étonnement cette année. Plusieurs romans nous invitent au voyage en Chine, avec des voix très différentes. Cette convergence serait-elle un signe ? La couleur verte joue-t-elle un rôle spécial ? Les figures féminines auraient-elle leur mot à dire dans l'histoire de la Chine ? Moi qui ai lu tout Pearl Buck au CDI du Collège de Pont-de-Veyle, je me dis que la vie est un éternel retour... littéraire même !</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Cher lecteur, chère lectrice, dis-moi en commentaire si tu vois d'autres points communs dans ces oeuvres !</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://livre.fnac.com/a13844428/Florence-Tholozan-La-chinoise-du-tableau" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="323" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYjIPrQnnqlJ7XDu8xYSJziLRilpj_gm5ehxGPZwgMaKgNIiZ28gqphM3saw8U67XQIhBlFNXzvQEAqSijytRI08DbRTI5t7QilQjzVgA1bStkmlL-ZYj3vy7GRrmPvc0-cQd4Qu8s6gvf/s320/cvhinoise.webp" width="207" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.facebook.com/danielleferre85/videos/361346355792530" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="360" data-original-width="640" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhMZtOJMBZnQEr2abWUaUfyfFnkjNLYCKosCrjcrCdjXyYDz3FvSZzjElECOCfHgxeyGb522Ch6NWyhHq_aKVkEQElX0s4DMccI9VNHIUdW0QtA52vTnEzOFcp_Yf8OMQGP_oHOhDZH2UYg/s320/verte.jpg" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6oes-DwlXeYPeWnj5LUvxlaw9D0PfsS_eMkZZ-CzKWPIdgTBGkGSCYWtPEc7HfwTgyyYiHi4Od2LqBuwhFUH5xwFk7Fxg1AVge8oIJycJtFb1FhJ-w3o1r_KOATDwJgAFQR89WjXv9-wP/s590/zhang-boutique.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="587" data-original-width="590" height="318" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj6oes-DwlXeYPeWnj5LUvxlaw9D0PfsS_eMkZZ-CzKWPIdgTBGkGSCYWtPEc7HfwTgyyYiHi4Od2LqBuwhFUH5xwFk7Fxg1AVge8oIJycJtFb1FhJ-w3o1r_KOATDwJgAFQR89WjXv9-wP/s320/zhang-boutique.jpg" width="320" /></a></div><br /><span style="color: #990000;"><br /></span></div><div><br /></div><div><br /></div><div><div><br /><span style="color: #990000;"><span><b><i>Pour résumer, </i>La Chinoise du tableau <i>est un roman optimiste qui illustre le jeu des coïncidences qui n'en sont pas. Dans un style aussi artistique et délicat que son thème, il offre une belle évasion vers une Chine actuelle et ancestrale à la fois.</i></b></span></span></div><div><span style="color: #800180;"><i><b><br /></b></i></span></div><h4 style="text-align: left;"><span style="color: #990000;">Pour acheter le livre</span></h4></div><div>à Decitre, surtout si on est à Lyon : https://www.decitre.fr/livre-pod/la-chinoise-du-tableau-9782490591145.html</div><div><br /></div><div>Babelio : <u><a href="https://www.babelio.com/livres/Tholozan-La-chinoise-du-tableau/1198498" target="_blank">La Chinoise du tableau</a></u></div><div><h4><span style="color: #990000;">Dans ma pile à lire du mois de décembre *** Attention IDEES CADEAUX ****</span></h4></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Les ouvrages du Salon du Livre de la Rochelle</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://livre.fnac.com/a15548142/Clara-Ballereau-Cafe-blanc" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="340" data-original-width="340" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcKjy1SrqzCWvY9JGEDHEgRRS_9mBw4vraALyIsrmjZXsGhlVwWmqTQIoTqhIzZ3fr744sm1HQd_tRgKKWEQUVDCGF0tMbJvgQQhkkAm-xCw2TYJvO-yr38saoarxm8DY4iIjPoAcdXJWu/w200-h200/Cafe-blanc.jpg" width="200" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://leopardmasque.com/" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="742" data-original-width="500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1zMyn6WH5xheVvM6GXRz4GwPtXzQwc-t6Db0eLilza0ECtEFClKfKRwTYjS_UCoAaSylrGlufGKwXh1JmOH06TA88zfR1_EimucX9VnYG0mfDqrAid4ECffZ43yRninVz3SQRDgdgWLFH/w135-h200/Orwell84.2.0.jpg" width="135" /></a></div><div style="text-align: center;">En contactant les auteurs de ma part, ils vous feront peut-être une remise et à coup sûr un sourire car le<a href="http://www.larochelle-evenements.fr/agendas/2021/11/12/salon-du-livre-l-encre-et-les-mots" target="_blank"> Salon du Livre de la Rochelle </a>aura été riche en chèques en blanc (ou pas), livres achetés sans autorisation et selfies divers et variés, sans compter la belle affiche perdue à cause d'une cassolette de fruits de mer ;-)</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;">Affaire à suivre....</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://librairie.nombre7.fr/roman/1087-quai-n7-9782368328071.html" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="458" data-original-width="325" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH-4VZNY-mjBbbDZaa101eRTmV4oajJVXFYO__4wAqL-Tk2vIKAMlflr7RVxHYazQIcJRImw-x_mqFRql4Tp7L-gr-ZpGs4A2PgEVJImVQBR-WN_q0eIbvNC7yhfUW_D7gVc1DKyGzYnOa/w142-h200/quai-n7.jpg" width="142" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><div><br />*****************************************************************<br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">Les chroniques sont libres et gratuites et pourtant, elles requièrent du temps, de la disponibilité ainsi que toute une activité de veille littéraire. Pour soutenir mon élan, vous pouvez me TIPeeer par ici : https://fr.tipeee.com/cebedoc</a><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">MERCI de votre présence jusqu'ici !</a><br />*******************************************************************<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div></div></div>Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-56815079545916078602021-11-29T14:05:00.011-08:002021-11-29T14:21:25.233-08:00Ultimate Terra Nova - Sao Aboubakri<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguKRp6p_W7iIkcoQzpewaoIJbfNuLfAXTDMrRLRMT3rXnG3SBtabq43_8PXcJvO6gPJ5dq5lFbcgQmuiiZYdntZPZZRDULs2Sk8-pkWeN6WIytPjkYxGys7mRldV9JUl9eCSGpEIYtegex/s2048/imaginaire-ultimate-terra-nova.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEguKRp6p_W7iIkcoQzpewaoIJbfNuLfAXTDMrRLRMT3rXnG3SBtabq43_8PXcJvO6gPJ5dq5lFbcgQmuiiZYdntZPZZRDULs2Sk8-pkWeN6WIytPjkYxGys7mRldV9JUl9eCSGpEIYtegex/s320/imaginaire-ultimate-terra-nova.jpg" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><p></p><h2><span style="color: #01ffff;">Titre : Ultimate Terra Nova<br />Auteur : Aboubakri Sao</span></h2><h2><span style="color: #01ffff;">Année de parution : 2020</span></h2><br /><br />Cette chronique est écrite pour<a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#"> le Prix des Auteurs Inconnus- Sélection 2020</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">https://twitter.com/prixdesai</a><br /><br /><br />#Prixdesauteursinconnus2020 #PAI #PAI2020<div><br /></div><div>Pour cette dernière chronique du Prix des Auteurs Inconnus, je me dis que le cru de cette année, en littérature imaginaire, sera placé sous le signe de la transposition. Les auteurs qui nous invitent dans leur univers fictif croisent leurs sources et voilà que le roman fait d'une pierre deux coups ! Il sert de porte d'entrée à a découverte d'un autre "art". Et de fait, <i>Ultima Terra Nova</i> annonce la couleur : en provenance directe de l'univers Manga, il nous promet des sensations hybrides, graphiques et textuelles. </div><div>J'avoue, j'étais perplexe.</div><div>Si on enlève le graphisme du manga, que reste-t-il ? Des interjections ? L'auteur ne se lancerait-il pas dans une mission impossible ? Les fans d'anim' seraient-ils ciblés en priorité ? Les Otakus et les Weeb s'y retrouveront-ils ? Les lecteurs "classiques" seront-ils hors jeu ?</div><div>Le paragraphe suivant vous donne mon opinion sur le sujet, mais je ne résiste pas à la tentation de poser directement la question à l'auteur de ce "Romanga" se considère-t-il comme<a href="https://eternal-japon.fr/blogs/blog-japon/otaku-weeb" target="_blank"> Weeb et/ou Otaku</a> et pourquoi ?</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://eternal-japon.fr/blogs/blog-japon/otaku-weeb" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="395" data-original-width="1000" height="126" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZV3TeWqufgexNTKj67RZzpNY-6GKwTIvgyLzhfCSdBTlc71gSmw_y_VNBtCxq-KvHtajVWT0EK36yAq1AuJZ7NEy8O988l2cTq0t8cA9hWZ1dCQZ1py4xKti6mz-pMeR7hAlaeolkIdg-/s320/otaku+weeb.png" width="320" /></a></div><br /><div><br /><div><br /></div><h2><span style="color: #01ffff;">100% MANGA</span></h2><div>Revenons à cette fantastique collision entre deux univers, car le pari est tenu. Le style d'écriture, la manière de décrire les actions, de dépeindre les personnages est typiquement manga. C'est très drôle même de voir la facilité avec laquelle il est possible de se générer, en imagination, les postures ou les mimiques typiques du genre, à la fois codées et exagérées.</div><div><br /></div><div>Par exemple, pour exprimer une émotion, les protagonistes oscillent entre une raide impassibilité et des grimaces désopilantes. Le héros le plus dur laisse entrevoir à certains moments une hypersensibilité touchante. Et on s'attache immanquablement à ces figures qui cultivent de hautes valeurs morales, de loyauté et d'honneur - dans un monde impitoyable, tout en laissant entrevoir une humanité chaleureuse.</div><div><br /></div><div>Peu familière des nouvelles animations japonaises, je suis allée pêcher dans mes meilleurs souvenirs : Albator est évidemment mon préféré mais en l'occurence, les pouvoirs dont sont dotés les détenteurs du Néocerveau me rappelaient aussi Goldorak, que voici donc, souvenez-vous :</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/3jRKe3mENqc" width="320" youtube-src-id="3jRKe3mENqc"></iframe></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div><br /></div><div><h2><span style="color: #01ffff;">Orchestration Optimale Originale</span></h2>Donc, pas de "vaisseau spatial", mais plutôt des pouvoirs magiques et politiques, des sorts et des morts, des enquêtes, de l'espionnage, de l'aventure et de l'action ! Du concret au rythme effréné de l'imaginaire débridé.<br /><div><br /></div><div style="text-align: left;">L'intrigue mêle plusieurs fils : à la fois roman initiatique puisqu'une jeune recrue va se révéler, elle aborde aussi la question du pouvoir et de ses abus, de la gouvernance et des allégeances. Pour ma part, je trouve que l'amitié est une question centrale : réunis par des circonstances plutôt indépendantes de leur volonté, les jeunes gens vont apprendre à se connaître et nouer les liens justement qui leur permettront de renforcer leurs dons. </div><div><br /></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/bxoC5Oyf_ss" width="320" youtube-src-id="bxoC5Oyf_ss"></iframe></div><br />Encore une fois, même si une trahison trouble la cohésion du clan, le mouvement d'ensemble est clair et net. Les camps étant bien délimités, on prend vite parti pour les uns contre les autres, d'autant plus que leur quête s'apparente à un sauvetage mondial. </div><div><br /></div><h2><span style="color: #01ffff;">De l'action, de l'aventure, de l'action, de la fantasy, de l'action, de la magie, de l'action !</span></h2><div>Les scènes de combat sont particulièrement travaillées reprenant la sensibilité asiatique aux arts de la guerre (Dites-moi si je me trompe) : les affrontements sont des feux d'artifices et chacun y donne le meilleur de lui-même. Voici encore un point commun avec les mangas. Ceux qui aiment l'aventure et l'action se délecteront des nuances et variantes, coups de théâtre et chutes imprévisibles.</div><div><br /></div><div><br /></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://resto-samourai.fr/menu" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="600" data-original-width="374" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjr1v6OaaBB1O3DLifsgYL70CWZ2dFhyphenhyphenJSBW0_jnTN5OC-gJD_fJnCSs2jrDVcNimKfE1hJOiwnbecsuR6p4CTL9XFIdDHuneLA5FnPWg8PPj2sgkgbPh2WAPZGhyNPcyNJpIm9qQVroXsS/s320/samourai.jpg" width="199" /></a></div>De mon côté, bien que ce roman m'ait donné étrangement envie de manger des sushis, je déplore un peu l'absence de personnages féminins à qui m'identifier (eh oui, je suis nulle en arts martiaux) et de descriptions longues et contemplatives à la Bashô où je puisse m'endormir dans des rêves éthérés d'empereur et de papillon ;-) Dystopie oblige, pas de repos ! </div><div>Et il me semble bien que la fin dont je ne vous dirai rien ménage la possibilité peut-être d'une suite.... ce qui "colle" bien à la logique des séries manga !</div><div><br /></div><div><div><br /><span style="color: #01ffff;"><i><b>Pour résumer, Ultimate<span style="font-family: inherit;"> Terra Nova a tous les atouts du manga sous une apparence romanesque . La transposition pleine d'aventures est magique et ravira sans aucun doute les fans d'anim'. D'ailleurs, p</span></b></i></span><span style="color: #01ffff; font-family: inherit;"><i><b><span data-offset-key="3p96q-0-0" style="animation-name: none !important; background-color: white; font-size: 15px; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><span data-text="true" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;">eut-être que les lecteurs invétérés de mangas pourront découvrir la </span></span><span style="animation-name: none !important; background-color: white; font-size: 15px; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><span data-offset-key="3p96q-1-0" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;">littérature</span></span><span data-offset-key="3p96q-2-0" style="animation-name: none !important; background-color: white; font-size: 15px; transition-property: none !important; white-space: pre-wrap;"><span data-text="true" style="animation-name: none !important; transition-property: none !important;"> romanesque sans quitter leur fauteuil 🤪</span></span></b></i></span></div><div><span style="color: #800180;"><i><b><br /></b></i></span></div><span style="color: #2b00fe;">Pour acheter le livre</span></div><div>Sur Amazon : <a href="https://www.amazon.fr/Ultimate-Terra-Nova-Aboubakri-Sao/dp/249236500X#customerReviews">Ultimate Terra Nova</a></div><div><br /></div><div>Babelio :<a href="https://www.babelio.com/livres/Sao-Ultimate-Terra-Nova-tome-1/1282301" target="_blank"> Ultimate Terra Nova</a></div><div><h4><span style="color: #01ffff;">Dans ma pile à lire du mois de décembre *** Attention IDEE CADEAU ****</span></h4></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">Les ouvrages du Salon du Livre de la Rochelle</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://livre.fnac.com/a15548142/Clara-Ballereau-Cafe-blanc" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="340" data-original-width="340" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhcKjy1SrqzCWvY9JGEDHEgRRS_9mBw4vraALyIsrmjZXsGhlVwWmqTQIoTqhIzZ3fr744sm1HQd_tRgKKWEQUVDCGF0tMbJvgQQhkkAm-xCw2TYJvO-yr38saoarxm8DY4iIjPoAcdXJWu/w200-h200/Cafe-blanc.jpg" width="200" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://leopardmasque.com/" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="742" data-original-width="500" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj1zMyn6WH5xheVvM6GXRz4GwPtXzQwc-t6Db0eLilza0ECtEFClKfKRwTYjS_UCoAaSylrGlufGKwXh1JmOH06TA88zfR1_EimucX9VnYG0mfDqrAid4ECffZ43yRninVz3SQRDgdgWLFH/w135-h200/Orwell84.2.0.jpg" width="135" /></a></div><div style="text-align: center;">En contactant les auteurs de ma part, ils vous feront peut-être une remise et à coup sûr un sourire car le<a href="http://www.larochelle-evenements.fr/agendas/2021/11/12/salon-du-livre-l-encre-et-les-mots" target="_blank"> Salon du Livre de la Rochelle </a>aura été riche en chèques en blanc (ou pas), livres achetés sans autorisation et selfies divers et variés, sans compter la belle affiche perdue à cause d'une cassolette de fruits de mer ;-)</div><div style="text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: center;">Affaire à suivre....</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://librairie.nombre7.fr/roman/1087-quai-n7-9782368328071.html" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="458" data-original-width="325" height="200" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiH-4VZNY-mjBbbDZaa101eRTmV4oajJVXFYO__4wAqL-Tk2vIKAMlflr7RVxHYazQIcJRImw-x_mqFRql4Tp7L-gr-ZpGs4A2PgEVJImVQBR-WN_q0eIbvNC7yhfUW_D7gVc1DKyGzYnOa/w142-h200/quai-n7.jpg" width="142" /></a></div><div style="text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><div><br />*****************************************************************<br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">Les chroniques sont libres et gratuites et pourtant, elles requièrent du temps, de la disponibilité ainsi que toute une activité de veille littéraire. Pour soutenir mon élan, vous pouvez me TIPeeer par ici : https://fr.tipeee.com/cebedoc</a><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">MERCI de votre présence jusqu'ici !</a><br />*******************************************************************<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div></div></div>Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-23940848268189014512021-10-21T12:46:00.004-07:002021-10-21T13:02:36.138-07:00Printemps de funérailles de Alexandre-Fritz Karol<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-ITUcV0-nhQE0g0E5Iw5Uf9f1-0x021KYW-FiPLcRMhUbJf3VALIXi8vDKIMYNhHRruc8VosCV4pcfRl6qr1yCJYwBa5VEr2eqlqxqa39VNUYLB7zUfbs4aFmjz4VdcgcX-EHBrUjKrk6/s2048/imaginaire-printemps-funerailles.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-ITUcV0-nhQE0g0E5Iw5Uf9f1-0x021KYW-FiPLcRMhUbJf3VALIXi8vDKIMYNhHRruc8VosCV4pcfRl6qr1yCJYwBa5VEr2eqlqxqa39VNUYLB7zUfbs4aFmjz4VdcgcX-EHBrUjKrk6/s320/imaginaire-printemps-funerailles.jpg" width="320" /></a></div><br /><p></p><h2><span style="color: #800180;">Titre : Printemps de funérailles<br />Auteur : Alexandre Fritz Karol<br />Edition Crin de Chimère</span></h2><h2><span style="color: #800180;">Année de parution : 2020</span></h2><br /><br />Cette chronique est écrite pour<a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#"> le Prix des Auteurs Inconnus- Sélection 2020</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">https://twitter.com/prixdesai</a><br /><br /><br />#Prixdesauteursinconnus2020 #PAI #PAI2020<div><br /></div><h2><span style="color: #800180;">Le Steampunk flamboyant </span></h2><div>Si on considère que la fiction oppose souvent les bons" et les "méchants", on aura tendance à penser que le lecteur va s'identifier à la première catégorie soit par choix, soit par injonction morale. Rares sont les ouvrages qui prennent le parti des monstres sans opter pour la révélations de qualités ignorées. Je pense à <a href="https://www.decitre.fr/livres/l-adversaire-9782070416219.html" target="_blank">L'Adversaire</a> o u <a href="https://www.bayard-jeunesse.com/livre-les-larmes-de-l-assassin-anne-laure-bondoux.html" target="_blank">Aux larmes de l'assassin</a>, voire<a href="http://www.revue-critique-de-fixxion-francaise-contemporaine.org/rcffc/article/view/fx09.13/904" target="_blank"> aux Bienveillantes</a>. </div><div>Et pourtant, la perversité de la nature humaine fait que les mauvais rôles attirent et fascinent. Apparemment sans risque, par la magie de la procuration littéraire, on peut fréquenter les pires quartiers et s'identifier à des personnages qu'on n'oserait jamais fréquenter sinon. Un peu comme si l'empathie n'avait pas de sens en réalité et qu'on puisse la tourner tout autant vers la victime que vers l'agresseur.</div><div>Grâce à Alexandre-Fritz Karol, on évite tout cas de conscience : tous les personnages ont bien développé leur côté obscur, côtoyant la mort avec plus ou moins de cynisme, avec plus ou moins d'intérêts. Des bas-fonds aux plus hautes sphères d'un univers entièrement inventé et bougrement familier (à se demander si l'auteur ne s'est pas amusé à y semer toutes ses clés....), tout le monde en prend pour son grade et on peine à déceler ne serait-ce que l'ombre de l'innocence. Bref, Printemps de Funérailles est une aventure sombre, désespérée, infernale et diablement stylée dans une ambiance que la couverture illustre à la perfection.</div><div>Et pour le côté "Punk à vapeur", je ne sais pas pourquoi j'ai cette sensation tenace que ce roman puise sa source dans un certain imaginaire à la fois inquiétant irrationnel et complètement déjanté... qui me rappelle un peu celui d'Alice de Tim Burton mais en moins féminin toutefois...</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/Pf3bxvTjmu4" width="320" youtube-src-id="Pf3bxvTjmu4"></iframe></div>Cela dit, pas de merveilles, mais plutôt des pouvoirs magiques et politiques, des sorts et des morts, des enquètes, de l'espionnage, de l'aventure et de l'action ! Du concret au rythme effréné de l'imaginaire débridé.<br /><div><br /></div><div><br /></div><div><h2><span style="color: #800180;">Alchimie de l'humour et de l'horreur</span></h2><div>Une chasse à l'homme d'une nature peu commune puisque l'homme n'en est pas un, mais le chasseur si ! Loin de moi l'idée de spolier quoique ce soit mais pour vous éclairer sachez que le roman début sur une charrette pleine de cadavres dont il s'agit de faire l'inventaire. Le chasseur de prime semble de prime abord assez surhumain mais en réalité c'est qu'il bénéficie de deux atouts majeurs, le premier étant son chat, une créature fort sympathique, drôle et plein de répartie que son maître semble pourtant difficilement supporter. Son deuxième est un objet qui ne le quitte pas et fait partie de sa panoplie. Comme le roman va crescendo, on comprend au fur et à mesure le sens de certaines allusions dont la portée est à retardement. Bref, un festival digne du Carnaval de Rio mais dans une atmosphère empreinte des mystères du pouvoir. Car il s'agit également de déjouer les malversations des grands pontes qui se sont accaparé le pouvoir. N'y aurait-il pas un brin d'anarchisme, car l'auteur s'amuse visiblement à saper toute autorité, y comprise celle de l'argent.</div><div><br /></div><h2><span style="color: #800180;">Une galerie de personnages hauts en couleurs</span></h2><div>Les portraits des personnages sont exceptionnels : chaque caractère est poussé dans le moindre détail jusqu'à sa saturation maximum. Du coup, on aurait presqu'envie de les dessiner dans les marges. Le Chat transformer, le général zozoteur et le dandy cynique sont des archétypes du XXIème siècle, forgés par l'univers du jeu ou des lignées légendaires de chats remarquables, de dictateurs ridicules et de héros plus ou moins assumés. Leurs réparties sont mythiques elles aussi, et l'auteur doit avoir un sacré talent pour les punchlines dans la vie. Je redoute déjà ses commentaires sur cette chronique s'il expérimente dans la réalité tous les calembours et piques spirituelles qui pimentent chaque épisode !</div><div>Même si Luther F. emporte mon adhésion sans mélange, j'apprécie beaucoup le chat qui sous un déferlement de bons mots et de formules irrésistibles, adopte parfois la voix de la sagesse.</div><div>Enfin, parmi les grandes voix actuelles, Sevdaliza serait celle qui s'approche le plus de notre héroïne, dont la tête est mise à prix :</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/nb2TyS2C3Mk" width="320" youtube-src-id="nb2TyS2C3Mk"></iframe></div><br /><div><br /></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div><br /></div><div><br /><span style="color: #800180;"><i><b>Pour résumer, Printemps de funérailles est un kaléidoscope subversif qui a le pouvoir dans le collimateur et met paradoxalement de bonne humeur... Allez savoir comment ? C'est magique !</b></i></span></div><div><br /></div><br /><span style="color: #2b00fe;">Pour en savoir plus sur l'oeuvre de Alexandre-Fritz Karol</span></div><div><br /></div><div>Son site : <a href="https://alexianethill.com">https://alexianethill.com</a></div><div><br /></div><div>Babelio : <a href="https://www.babelio.com/livres/Karol-Printemps-de-funerailles/1239463">https://www.babelio.com/livres/Karol-Printemps-de-funerailles/1239463</a></div><div><br /><h4><span style="color: #2b00fe;">Dans ma pile à lire du mois d'octobre</span></h4></div><div>Mediavilla, et autres écrits faisant référence au Moyen-âge pour mieux suivre une formation extraordinaire d'enluminure médiévale à L'ISEEM d'Angers </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://iseem.fr/chef-doeuvre/" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="700" data-original-width="700" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUutO3KjDg3UX5_ayIhBxX-xZdntudRVfrBpGllXYxnB5TyLVEqSC4AhK16UlY2c_79FtCBY9uW39JZO0Y4cSxMbSjQSMw2fF2PPsTqdaNv8j74008GrzKaLn0XT2WpVfF4CNA_YqqlY-e/s320/fond-nid-d-abeille-1-700x700.png" width="320" /></a></div><br /><div><br />*****************************************************************<br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">Les chroniques sont libres et gratuites et pourtant, elles requièrent du temps, de la disponibilité ainsi que toute une activité de veille littéraire. Pour soutenir mon élan, vous pouvez me TIPeeer par ici : https://fr.tipeee.com/cebedoc</a><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">MERCI de votre présence jusqu'ici !</a><br />*******************************************************************<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div></div>Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-73878362658264285292021-10-15T18:41:00.003-07:002021-10-15T18:46:20.914-07:00Mille jours sauvages de Cathie Borie<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhA-1M0Tl9vnp7FpHZGiuOJNc_kuEjRhkjK0OKHZheSFYXBA4NBbC1LNeJrjmdZEp8ho7CJuEsV1OGRsh1hARdkIkwi4Q4DDqua_2zvLNSK8vgCfR6-TpgvCjhFhz2qpO5RKDHW292gPWf/s2048/litterature-blanche-mille-jours-sauvages.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1923" data-original-width="2048" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjhA-1M0Tl9vnp7FpHZGiuOJNc_kuEjRhkjK0OKHZheSFYXBA4NBbC1LNeJrjmdZEp8ho7CJuEsV1OGRsh1hARdkIkwi4Q4DDqua_2zvLNSK8vgCfR6-TpgvCjhFhz2qpO5RKDHW292gPWf/s320/litterature-blanche-mille-jours-sauvages.jpg" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><p></p><h2><span style="color: #01ffff;">Titre : Mille jours sauvages<br />Auteur : Cathie Borie<br />Edition de la Rémanence</span></h2><h2><span style="color: #01ffff;">Année de parution : 2020</span></h2><br /><br />Cette chronique est écrite pour<a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#"> le Prix des Auteurs Inconnus- Sélection 2020</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">https://twitter.com/prixdesai</a><br /><br /><br />#Prixdesauteursinconnus2020 #PAI #PAI2020<div><br /></div><h2><span style="color: #01ffff;">Une dystopie renversante</span></h2><div>La semaine dernière, dans une conversation à bâtons rompus, une collègue me parlait du mouvement survivaliste, dont les membres se préparent à une catastrophe telle que le monde entier ferait un bond en arrière de deux générations : on retrouverait les chevaux au lieu des voitures immobilisées faute de carburant, on s'éclairerait à la bougie et chacun devrait refaire son potager.</div><div>En lisant le roman de Cathie Borie, j'ai ressenti comme une étrange concordance : tel est son point de départ. L'histoire commence dans un monde gelé où la survie est la priorité. Quand je pense que l'écriture s'est peut-être déroulée pendant le confinement et la crise sanitaire, je me dis qu'effectivement, une catastrophe naturelle planétaire a une envergure bien supérieure... Je vous laisse deviner laquelle : les médias nous donnent l'embarras du choix.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.arkhe-editions.com/livre/survivalisme/" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="900" data-original-width="621" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjL4A8vPdDM09sGBqekOwJOYQP3QHqSQhWbEOwkuaFF1v1ZQKfuKoe7BOF9XHU1O-XGm7yBXjwXm2WaENTSRb3SgO_sVylaiD-N2ZLIU9X9pTEohb2RDV_aOsOiiH_KsVd7Kh6KaRjH0xff/s320/survivalisme.jpg" width="221" /></a></div><br /><div><br /></div><div>Cela dit, la réaction au cataclysme est traitée avec bon sens et réalisme. Les protagonistes font de leur mieux sans effets spéciaux, ce qui met en valeur des parallèles possibles avec notre actualité. Désormais je me surprends à savourer un peu plus consciemment des détails quotidiens : être assis sur un banc au soleil, discuter de n'importe quoi, boire un café à 17h même si je sais qu'il m'empêchera de dormir, lire une heure de plus à la médiathèque, bref mes petits riens qui changent tout. Si les prédictions se réalisent, dans une décennie, ce sera du luxe !</div><div>L'auteure a sans doute un côté épicurien : le miel, les œufs, les fraises et les haricots verts tiennent une place méritée. J'approuve ce choix, même si j'aurais plutôt vu des noix, des pommes et des conserves de tomates (vertes, le cas échéant) ;-) D'ailleurs, je profite de l'occasion pour vous faire part de la meilleure recette de confiture que je connaisse (avec les bocaux collector et parce que c'est peut-être la dernière fois que vous en mangerez) :</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/z0O5exkd7TQ" width="320" youtube-src-id="z0O5exkd7TQ"></iframe></div><br /><div><br /></div><div><h2><span style="color: #01ffff;">L'insoutenable tension de la mort</span></h2><div>Mais revenons à notre destruction mondiale.</div><div>L'héroïne de ce roman est une jeune fille sujette à une extraordinaire pression par excès de bonne volonté. Elle ne suit pas les rails des protagonistes en recherche de soi ou en plein développement, surmontant vaillamment épreuve après épreuve avant de dévoiler leur force. Elle n'est pas une victime qui se change en superwomen.</div><div>Elle essaie juste de survivre.</div><div>En prenant le moins de décisions possible, en prononçant le moins de mots possible, en faisant le moins d'actions possibles.</div><div>Et pourtant, le peu qu'elle décide est fatal.</div><div>C'est un challenge de style que d'alterner des instants de douceur et d'amour et des moments terrifiants, de balancer entre soulagement et oppression, de montrer l'amélioration pour que la prise de conscience soit plus mordante encore. Et le monde entier se remet de la catastrophe fait preuve de résilience avec des idées de monnaies locales et de reprise de l'activité sociale, de main tendue et d'entraide, tandis que Camille s'est trop repliée pour accompagner le mouvement.</div><div><br /></div><div><br /></div><br /><div><h2><span style="color: #01ffff;">Enfermée dehors</span></h2></div><div>Comme le montre ces mille jours, il y a des vies ratées que l'on ne peut pas repêcher, des destins impossibles à dénouer, des brisures irréparables, plus profondes finalement que celles mêmes de la planète. En refermant le livre, un frisson m'a parcourue : que penser ? L'humanité mérite-t-elle la confiance ou la défiance ? Adresser la parole à mon voisin, n'est-ce pas risqué ? La résilience de la terre n'est-elle pas de nature à nous protéger de nous-mêmes ?</div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div><div>Enfin, si je reprends ce titre d'un film culte à mon avis d'Albert Dupontel, c'est pour souligner le risque des représentations. La réalité semble parfois facile à distordre et à partir du moment où quelqu'un perd le contact avec lui-même tout peut arriver. Le meilleur comme le pire, voire souvent les deux en même temps. C'est sur l'amour des autres que pousse le mieux le désastre !</div><div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/n64MhY5K0Nw" width="320" youtube-src-id="n64MhY5K0Nw"></iframe></div>Et la mort et l'amour, sans citer <a href="http://www.unjourunpoeme.fr/poeme/et-la-mer-et-l-amour-ont-l-amer-pour-partage">Pierre de Marboeuf</a>, sont les deux faces de la même pièce.</div></div><div><br /><span style="color: #01ffff;"><i><b>Pour résumer, Mille jours sauvages pousse les frontières de la dystopie en l'associant au roman psychologique pour créer une atmosphère glaciale et glaçante. Le pire des dangers vient du coté où on ne l'attend pas.</b></i></span></div><div><br /></div><br /><span style="color: #2b00fe;">Pour en savoir plus sur l'oeuvre de Cathie Borie</span></div><div><br /></div><div>Le site de son éditeur : <a href="https://alexianethill.com">https://www.editionsdelaremanence.fr/livre/mille-jours-sauvages/</a></div><div><br /></div><div>Babelio : https://www.babelio.com/livres/Borie-Mille-jours-sauvages/1272514</div><div><br /></div><div><h4><span style="color: #2b00fe;">Dans ma pile à lire du mois d'octobre</span></h4></div><div>Mediavilla, et autres écrits faisant référence au Moyen-âge pour mieux suivre une formation extraordinaire d'enluminure médiévale à L'ISEEM d'Angers </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://iseem.fr/chef-doeuvre/" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="700" data-original-width="700" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUutO3KjDg3UX5_ayIhBxX-xZdntudRVfrBpGllXYxnB5TyLVEqSC4AhK16UlY2c_79FtCBY9uW39JZO0Y4cSxMbSjQSMw2fF2PPsTqdaNv8j74008GrzKaLn0XT2WpVfF4CNA_YqqlY-e/s320/fond-nid-d-abeille-1-700x700.png" width="320" /></a></div><br /><div><br />*****************************************************************<br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">Les chroniques sont libres et gratuites et pourtant, elles requièrent du temps, de la disponibilité ainsi que toute une activité de veille littéraire. Pour soutenir mon élan, vous pouvez me TIPeeer par ici : https://fr.tipeee.com/cebedoc</a><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">MERCI de votre présence jusqu'ici !</a><br />*******************************************************************<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div></div>Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-88049997728527521522021-09-15T14:38:00.005-07:002021-10-10T14:51:30.262-07:00OOM de Alexiane THILL<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4cWXQKTtygYZrfS8lSY8CAD-AMqubiPWVtxGIS4Cjyutn4v-avtbt23JQjKxr8EURuavWnLUpgOA0rGnsWUUDXTpoKBgNiPs1mCOn-9zI63IHMMzNckMeNqLAFJOC04SXyjVOLZ_ICuTT/s2048/imaginaire-oom.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="2048" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh4cWXQKTtygYZrfS8lSY8CAD-AMqubiPWVtxGIS4Cjyutn4v-avtbt23JQjKxr8EURuavWnLUpgOA0rGnsWUUDXTpoKBgNiPs1mCOn-9zI63IHMMzNckMeNqLAFJOC04SXyjVOLZ_ICuTT/s320/imaginaire-oom.jpg" width="320" /></a><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #2b00fe;">Titre : Oom<br />Auteur : Alexiane THILL<br />en autoédition<br />Année de parution : 2020</span></h2><br /><br />Cette chronique est écrite pour<a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#"> le Prix des Auteurs Inconnus- Sélection 2020</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">https://twitter.com/prixdesai</a><br /><br /><br />#Prixdesauteursinconnus2020 #PAI #PAI2020<div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #2b00fe;">Ne pas confondre : le<a href="https://www.apprendrelesolfege.com/la-gamme-chromatique" target="_blank"> game </a>et la <a href="https://www.linguee.fr/anglais-francais/traduction/game.html#:~:text=jeu%20m%20(pluriel%3A%20jeux%20m,simple%20and%20easy%20to%20learn.">gamme</a>. (Suivez les liens )</span></h2><div><br />Dans le palmarès des choses qui me sont inaccessibles : les supermarchés, les programmes télévisés de grande écoute et les jeux vidéos, les jeux de rôles en ligne massivement multijoueurs ( JDRMM ou MMPORG) occupe la première place. Malgré mes efforts, je n'arrive pas à me mettre en phase avec ces environnements qui me sidèrent littéralement. Face à l'avalanche d'informations qui appellent à l'action, je suis médusée et aussi réactive qu'un menhir.</div><div>Et pourtant j'aime les jeux de rôle en général, les livres dont vous êtes le héros et même les escape game. A certains moments, je trouve même que ma propre vie est un escape game géant !</div><div>A l'orée de ma cinquantième année, l'engouement pour les avatars, les univers, et tout ce qui va avec, ne me touche plus autant qu'il y a 20 ans, époque où je trouvais qu'Ogame était du dernier chic.</div><div>Si vous vous souvenez, voici le trailer :</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/220QF3BO4f0" width="320" youtube-src-id="220QF3BO4f0"></iframe></div><br /><div>Personnellement, je ne jouais pas mais je veillais parfois pour des potes non francophones ou alors je rédigeais leurs discussions dans l'"Auberge" puis qu'à l'époque, le chat vocal n'existait pas...</div><div>C'était il y a bien longtemps...</div><div>Au moment de me plonger dans la lecture de Oom, j'ai pu avoir un soupçon d'angoisse. </div><div>Parviendrais-je à m'adapter à la version fiction ? Ne devrais-je pas plutôt réviser les principes de jeu, faire des <i>gammes </i>d'entraînement au <i>game </i>?</div><div>En signe de bonne volonté, je me suis documentée sur le titre :<br /><p style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif; font-size: 14px; margin: 0.5em 0px;"><b>OOM</b> est un sigle qui peut désigner :</p><ul style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif; font-size: 14px; list-style-image: url("/w/skins/Vector/resources/common/images/bullet-icon.svg?d4515"); margin: 0.3em 0px 0px 1.6em; padding: 0px;"><li style="margin-bottom: 0.1em;"><i><span class="lang-en" lang="en">Out of Mana</span></i> (plus de mana en français) dans les <a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeu_de_r%C3%B4le_en_ligne_massivement_multijoueur" style="background: none; color: #0645ad; text-decoration-line: none;" title="Jeu de rôle en ligne massivement multijoueur">MMORPG</a> ;</li><li style="margin-bottom: 0.1em;"><i><a class="extiw" href="https://en.wikipedia.org/wiki/Out_of_memory" style="background: none; color: #3366bb; text-decoration-line: none;" title="en:Out of memory"><span class="lang-en" lang="en">Out of Memory</span></a></i> (« plus de mémoire disponible » ou « débordement mémoire ») dans le monde des administrateurs système et réseau et en informatique ;</li><li style="margin-bottom: 0.1em;"><i><span class="lang-en" lang="en">Object-oriented modeling</span></i>, un paradigme de modélisation principalement utilisé dans l’analyse et la programmation informatique ;</li><li style="margin-bottom: 0.1em;"><i><span class="lang-en" lang="en">Order of Magnitude</span></i>, ordre de grandeur en français.</li></ul><ul style="background-color: white; color: #202122; font-family: sans-serif; font-size: 14px; list-style-image: url("/w/skins/Vector/resources/common/images/bullet-icon.svg?d4515"); margin: 0.3em 0px 0px 1.6em; padding: 0px;"><li style="margin-bottom: 0.1em;"><b>OOM</b> est également un code qui signifie <span class="lang-en" lang="en"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Zoom_Airlines" style="background: none; color: #0645ad; text-decoration-line: none;" title="Zoom Airlines">Zoom Airlines</a></span> selon le <a class="mw-redirect" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Code_OACI" style="background: none; color: #0645ad; text-decoration-line: none;" title="Code OACI">code OACI</a>.</li></ul><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/OOM"><span face="sans-serif" style="background-color: white; color: #202122; font-size: 14px;"></span></a><div><br /></div><div>Grâce à Wikipedia, j'avais plusieurs hypothèses en poche. C'était mieux que rien. Quoique la mana garde une aura de mystère. J'imagine qu'il s'agit de quelque chose comme de l'énergie vitale ou des pouvoirs magiques ou des ressources.</div><div>Tout ce qui manque dans cet univers parallèle à la vie réelle.</div><div>La bonne nouvelle, c'est que ce n'est pas grave de ne pas s'orienter dans le monde virtuel.</div><div>L'auteure a tout prévu, même le lexique et à vrai dire, je n'en ai pas eu besoin.</div><div>Je me suis laissée subjuguer dès les premières lignes.</div><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #2b00fe;">Terra Legend : Y a-t-il vraiment un seuil entre virtuel et réel ?</span></h2><div>Kira qui évolue dans le jeu "Terra Legend" sous le pseudonyme de Seelhy, est le personnage central : on voit le huis-clos à travers ses yeux et elle distingue très précisément ce qui est fait de "pixels" et ce qui constitue la vie réelle. Par exemple, côté pixels : les monstres, les blessures, les avatars, les terrains et règles de jeu. Côté réel : les galères familiales, la place accordée à l'argent, les motivations pour ce fameux contrat de téléréalité. Une équipe de joueurs sélectionnés pour représenter la France aux Worlds, un prix décerné par le jeu lui-même</div><div>On a beau savoir que ce livre est une fiction inventée de toutes pièces, n'empêche que les thèmes évoqués sont criants de vérité !!!</div><div>Addiction au jeu, émergence de l'intelligence artificielle, consommation de drogue, manque d'estime de soi, humiliation, ostracisme, traîtrise, manipulation, et j'en passe. Les relations humaines sont passées au crible à une cadence incroyable et j'ai lu en apnée pour ne pas rater un échange virtuel ou pas !</div><div>Bref, côté suspense et émotions la dose est maximale.</div><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #2b00fe;">Immersion & catharsis</span></h2><div>Il m'est difficile d'évaluer la difficulté des parties de jeu ou des batailles, que l'on suit comme devant Youtube, quand on observe les parties menées par d'autres joueurs pour en apprendre davantage. En tous cas, j'ai suivi l'ascension de l'héroïne, sa métamorphose du vilain petit canard au cygne noir, car elle a perdu sa candeur en route. Son "flirt" avec Aedan, alias Tristan (et vice versa) est amenée par la scène culte de gym-yoga obligatoire, très drôle !</div><div>Les personnages ont donc une double personnalité, celle du réel et leur avatar, avec des points communs mais surtout des points en plus dans le virtuel. Ils révèlent une face d'eux-mêmes qui a davantage d'aplomb et cultivent des relations plus directes... ce qui rejaillit ensuite dans leur vraie vie. Il y a un effet vase communiquant assez intéressant, et l'auteur a su inventer une sorte de cercle vertueux sur fond de dystopie.</div><div>La fin est brillante, enchaînant les retournements de situation comme un feu d'artifice. L'image finale est excellente qui montre bien que ce que l'on tenait pour acquit est tellement incertain. Le lecteur se retrouve piégé peut-être dans ses propres a priori... </div><div><br /></div><div><span style="color: #2b00fe;">Pour moi, le message est clair : garder confiance en toutes circonstances.</span></div><div><br /></div><div>Le débat est ouvert mais qu'on soit pour ou contre les MMPORG, la télé-réalité, la caféine, la misère, etc, etc, c'est la vie qui l'emporte. J'ai refermé le livre en inspirant profondément. Et si la vie était aussi simple qu'une partie de jeu vidéo ?</div><div><br /></div><div>En tout cas, il constitue une belle approche d'un débat pour ou contre dont il nourrit les moindres détails. Chaque scène constitue en elle-même un focus complet : par exemple, la combinaison "seconde peau " et la douleur, la dystopie comme choix délibéré d'environnement, le cynisme marketing des lobbies ou encore l'accompagnement psychologique confié à un IA ! On est bien loin de la Noiraude...</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/uuMxtxWt7M8" width="320" youtube-src-id="uuMxtxWt7M8"></iframe></div><br /><div><br /></div><div>Pour terminer sur une petite note historique, voici le seul jeu vidéo que j'ai pu aborder, en 1997, et j'ai joué nuit et jour pendant 6 mois pour en venir à bout. Mais ensuite, je me suis tenue à distance. Trop dangereux pour moi.</div><div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.jeuxvideo.com/screenshots/842-813-0" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="644" data-original-width="640" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgSsDH9t183E0AI6ihzSS9VDBYemWyjvYixMiQODLkcbQdBwZDXlNY2Lz7rWdFPV-KzlLewWQ6ZgGs60yGOe-iFErJeAN1yhL-W_N33viQwSPZLUvT05x5UxTVwMAxp28bG8EKOTfF2Xkjj/s320/shivpc0f.jpg" width="318" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div><br /></div><div><br />Pour résumer, OOM est un livre époustouflant d'intelligence et de lucidité, sans illusions mais avec assez de fantaisie pour réunir gamers et non gamers dans un même élan, celui de la vie vécue comme une passion plutôt que comme un long fleuve tranquille ;-)</div><div><br /></div><br /><span style="color: #2b00fe;">Pour en savoir plus sur l'oeuvre de Alexiane THILL</span></div><div><br /></div><div>Son site : <a href="https://alexianethill.com">https://alexianethill.com</a></div><div><br /></div><div>Babelio : https://www.babelio.com/auteur/Alexiane-Thill/466963</div><div><br />Facebook : <span style="color: #0000ee;"><u>https://www.facebook.com/alexiane.thill</u></span><br /><br /><br /><br /><h4 style="text-align: left;"><span style="color: #2b00fe;">Dans ma pile à lire du mois de septembre</span></h4></div><div><br /></div><div>Pastoureau, et autres écrits du Moyen-âge pour mieux suivre une formation extraordinaire d'enluminure médiévale à L'ISEEM d'Angers </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://iseem.fr/chef-doeuvre/" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="700" data-original-width="700" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiUutO3KjDg3UX5_ayIhBxX-xZdntudRVfrBpGllXYxnB5TyLVEqSC4AhK16UlY2c_79FtCBY9uW39JZO0Y4cSxMbSjQSMw2fF2PPsTqdaNv8j74008GrzKaLn0XT2WpVfF4CNA_YqqlY-e/s320/fond-nid-d-abeille-1-700x700.png" width="320" /></a></div><br /><div><br /> *****************************************************************<br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">Les chroniques sont libres et gratuites et pourtant, elles requièrent du temps, de la disponibilité ainsi que toute une activité de veille littéraire. Pour soutenir mon élan, vous pouvez me TIPeeer par ici : https://fr.tipeee.com/cebedoc</a><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">MERCI de votre présence jusqu'ici !</a><br />*******************************************************************<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><br /></div>Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-58379820972362658092021-09-13T13:49:00.007-07:002021-09-13T14:23:40.978-07:00Les garçons russes ne pleurent jamais de Valérie Van Oost<br /><h2 style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAXYfu6uqh19fDOssmdUJN4tzRaseLJZrydIqIKVFQ_0ftF1RT-eFIh1APuHscEmtF14azOSf_sDcnEZp9OJokO9mIUqQ16ojiBgaFqx0Il2sYX-TSrqlavVFSxQ15l-Nvs4uYlI56I08V/s2048/litterature-blanche-garcons-russes-pleurent-jamais.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1923" data-original-width="2048" height="300" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhAXYfu6uqh19fDOssmdUJN4tzRaseLJZrydIqIKVFQ_0ftF1RT-eFIh1APuHscEmtF14azOSf_sDcnEZp9OJokO9mIUqQ16ojiBgaFqx0Il2sYX-TSrqlavVFSxQ15l-Nvs4uYlI56I08V/s320/litterature-blanche-garcons-russes-pleurent-jamais.jpg" width="320" /></a></div><span style="color: red;">Titre : Les Garçons russes ne pleurent jamais<br />Auteur : Valérie Van Oost<br />Librinova<br />Année de parution : 2020</span></h2><br /><br />Cette chronique est écrite pour<a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#"> le Prix des Auteurs Inconnus- Sélection 2020</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">https://twitter.com/prixdesai</a><br /><br /><br /><span style="color: #2b00fe;">#Prixdesauteursinconnus2020 #PAI #PAI2020<br /></span><h2 style="text-align: left;"><span style="color: red;">Embarquement immédiat : direction ... la Russie !</span></h2>Il y a toujours des coïncidences dans mes lectures, comme dans mes conversations ou dans mes rencontres. Des échos se créent, consciemment ou inconsciemment, entre des éléments que tout sépare...Et sans vouloir surinterpréter les effets du hasard, je me dis tout de même qu'il y a matière à considération. Depuis la rentrée, je n'arrête pas de croiser la Russie !<div>Avec ce titre, Valérie Van Oost nous a concocté un voyage en huis clos...ou presque ! C'est le dernier voyage, celui qui précède le seuil, celui dont on ne revient pas, du moins celui dont on ne revient pas indemne ou identique.</div><div>Les protagonistes le savent, plus ou moins consciemment. Ils sont plus ou moins prêts à le reconnaître, avec cette mauvaise foi caractéristique des familles qui ont encore quelque chose à perdre et préfèrent cacher leurs faiblesses.<br />Et si on embarque avec assurance, peu à peu le vernis s'efface, les failles apparaissent, la débâcle semble inévitable.</div><div>Et pourtant, en même temps , le récit est émaillé de belles scènes de la vie en croisière, ses joies, ses peines, ses dégustations de vodkas artisanales...<a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#"><span style="color: black;"><br /></span><br /></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://fr.rbth.com/multimedia/pictures/2016/10/10/dix-scenes-de-la-vie-provinciale-sur-la-volga_637347" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="1024" data-original-width="1280" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi1IeWcFwLLS4A4g9ODNqZ9pzyU0sSJgxOjZ5FkIIZXEO31KC9NyWuNOcxOyDZEPiMhBcPvL3IFjLgkAS2J6I1tV4hYGMX5_aHRTQ_HbWNwGxJxk8sEZy4BH-fQOU2mqJDoqOH1dEyS72qL/" width="300" /></a></div><br /><br /><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="color: red;">Crise d'adolescence et déracinement</span></h2></div><div>Dès que j'ai compris qu'on n'était pas du tout à la<i> Croisière s'amuse</i>, j'ai dressé l'oreille. La débâcle dont il est question est celle d'une mère adoptive qui a tracé un trait sur ses ambitions, son enthousiasme, ses illusions. Car grandir est toujours un pari et certains destins s'enrayent malgré tout (à cause de tout ?)</div><div>Le tourisme cède le pas à la bouée de sauvetage car les trois membres d'une famille à la déchirure annoncée sont dans un radeau qui menace de couler à tout moment.</div><div>Rivière de la honte où certains se débattent, enlisement de l'autodestruction, écueil d'un avenir absent : les chocs se succèdent, empruntés aux souvenirs de plus en plus douloureux et pénibles, ou bien trop présents hélas.</div><div>L'ambiance est aux classiques du rap actuel et du rock d'hier... pendant que défilent les paysages de la Volga. Je me suis laissée emporter, imaginant déguster un pain Borodinsky en rêvant aussi à des amours perdues. D'ailleurs, voici<a href="http://christine.kazantsev.free.fr/recettes/pain.html"> la recette de Christiane, qui je vous recommande </a>:</div><div><br /></div><div><span style="color: red;">Ingrédients pour 1 kg :</span><br style="color: #990000;" /><p style="color: #990000;"></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgO0IQRjmgiJubT5ydrMYhtgvtZ4OUU_2FTy-E0xVGzz3Jm3qsbn-WMRyzao2A5_ilBaexIcPkyYvxaqnIjjpzdD-NkH_i4LIoKYsHCDVPsiuYVWJUpLiLy-MFxpYPwvSGW2TBQTwK0PmQL/s200/pain4.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="150" data-original-width="200" height="150" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgO0IQRjmgiJubT5ydrMYhtgvtZ4OUU_2FTy-E0xVGzz3Jm3qsbn-WMRyzao2A5_ilBaexIcPkyYvxaqnIjjpzdD-NkH_i4LIoKYsHCDVPsiuYVWJUpLiLy-MFxpYPwvSGW2TBQTwK0PmQL/s0/pain4.jpg" width="200" /></a></div><br /><center style="color: #990000;"><table cellpadding="10" cellspacing="10"><tbody><tr align="LEFT" valign="TOP"><td align="LEFT" valign="CENTER"><span style="color: blue;"><strong><ul><li>2 verres d'eau</li><li>1 cuillère à soupe de mélasse</li><li>2 cuillères à soupe de malt</li><li>1 cuillère à soupe de coriandre</li><li>1 cuillère à soupe de gluten</li><li>1 cuillère à café de sel</li><li>4 cuillères à soupe de farine de blé type 55</li><li>4 verres de farine de seigle (type 130)</li><li>1/2 sachet de levure de boulanger</li></ul></strong></span></td></tr></tbody></table></center></div><div>Tout en lisant, je me souviens d'une certaine époque de ma vie, de mes amis d'alors, du fameux Vladimir Vyssotski - que les garçons qui ne pleurent jamais interprètent toujours à la guitare d'une voix à vous fendre l'âme...</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/vA0aWBGqTR4" width="320" youtube-src-id="vA0aWBGqTR4"></iframe></div><br /><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div><h2><span style="color: red;">Autopsie ou rédemption ?</span></h2><div>La playlist et les en-cas alternent comme dans un tourbillon les références slaves et françaises. On mange des kebab et des pielmenis, on écoute du rap ou du rock russe : tout littéraire qu'elle soit, l'ivresse n'en est pas moins surprenante avec des cocktails qui n'ont rien à envier à Molotov.</div></div><div>Pas de caviar donc, ni de Troïka qui virevolte sur la neige au son des clochette comme dans le Docteur Jivago. Du concret plutôt</div><div>En définitive, le roman passe au scalpel une adoption malheureuse car l'enfer est parfois pavé de bonnes intentions mais ménage aussi un espace : il y a bien une lumière au bout du tunnel, même embrouillée de larmes ( nonobstant le titre), quand ce qu'on croyait révolu n'est rien qu'un début !</div><div><br /></div><div>Et ce n'est pas Maciania qui nous dira le contraire (Spécial dédicace à Dénis, l'ami de 30 ans, pour ses conseils en Multyk Gopnyk ;-)</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/6PzliGsq9nw" width="320" youtube-src-id="6PzliGsq9nw"></iframe></div><br /><h4 style="text-align: left;"><span style="color: red;">Pour voir le trailer :</span></h4><h4 style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/c9xxP0NywSo" width="320" youtube-src-id="c9xxP0NywSo"></iframe></div><br /><span style="color: red;"><br /></span></h4><h4 style="text-align: left;"><span style="color: red;">Pour acheter <i>Les Garçons russes ne pleurent jamais</i></span></h4><div>https://www.leslibraires.fr/livre/17988955-les-garcons-russes-ne-pleurent-jamais-valerie-van-oost-librinova</div><div><br /></div><h4 style="text-align: left;"><i><span style="color: red;">Pour retrouver l'auteure Valérie Van Oost : </span></i></h4><div>https://www.valerievanoost.com/</div><div>https://www.facebook.com/valerie.vanoost.auteur</div><div>https://www.instagram.com/valerie_v.o/</div><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="color: red;">Dans ma pile à lire du mois de septembre</span></h2><div><br /></div><div>De l'anticipation russe ou plutôt soviétique avec<a href="http://lisagiraudtaylor.com/mes-livres/de-retour-en-urss/"> Lisa Giraud Taylor et Retour en URSS 2023</a> (Je vous l'avais bien dit : la Russie me poursuit !<br /><br />du jeu vidéo avec <a href="https://alexianethill.com/product/oom/">Alexiane Thill, OOM</a><br /> *****************************************************************<br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">Les chroniques sont libres et gratuites et pourtant, elles requièrent du temps, de la disponibilité ainsi que toute une activité de veille littéraire. Pour soutenir mon élan, vous pouvez me TIPeeer par ici : https://fr.tipeee.com/cebedoc</a><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3567872078917251601#">MERCI de votre présence jusqu'ici !</a><br />*******************************************************************<br /></div>Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-65485544395714564352021-08-29T07:39:00.018-07:002021-08-29T08:08:55.201-07:00La profondeur du lac Baïkal de Michel Juste<p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJmLP1vdO8tlyFo0zg3zUqCtnqzx5j-2ot5y3qnTGeAWbIL9gxZS6Kko55xXih7B51ZF-SSCdjn08pzJQvsSQqcEc6hZ3IcucOTsk6-3yPuoMGzkn45auvHbSKB0q6n1-d-mHbcGfDgyEH/s705/baikal.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="705" data-original-width="526" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiJmLP1vdO8tlyFo0zg3zUqCtnqzx5j-2ot5y3qnTGeAWbIL9gxZS6Kko55xXih7B51ZF-SSCdjn08pzJQvsSQqcEc6hZ3IcucOTsk6-3yPuoMGzkn45auvHbSKB0q6n1-d-mHbcGfDgyEH/s320/baikal.jpg" width="239" /></a></div><br /><p></p><br /><div class="separator"><br /></div><br /><h2></h2><h1><span style="color: #3d85c6;">Titre : <a href="https://nouveautes-editeurs.bnf.fr/annonces.html?id_declaration=10000000704806&titre_livre=La_profondeur_du_lac_Ba%C3%AFkal">La profondeur du lac Baïkal</a></span></h1><h2><span style="color: #3d85c6;"><span>Auteur : Michel Juste<br /></span><span>Editions : <a href="https://www.pharmakonjazztango.xyz/">Pharmakon Jazz Tango</a><a href="https://editions-heraclite.fr/"><br /></a></span><span>Année de parution : 2021</span></span></h2><br />Cette chronique est librement écrite en service presse.<div><br /></div><h2><span style="color: #3d85c6;">Des noms, donnez-nous des noms !</span></h2><div><span style="color: #3d85c6;">Plonger dans un roman indépendant, c'est comme prendre une bonne bouffée d'air frais en randonnée. Et en période de restrictions diverses et/ou de déménagement, quoi de plus salvateur ? Voilà ce que j'aime dans l'autoédition : peut-être qu'il y a des raidillons ou que l'on suit des précipices parfois mais une fois qu'on harmonise son rythme imaginaire avec celui de l'auteur, qu'on développe sa voix intérieure et qu'on accepte de ranger ses cadres et ses préjugés, on entre dans un espace extraordinaire, à la fois commun et inattendu. C'est que l</span><span style="color: #3d85c6;">a littérature contemporaine est éminemment la nôtre : fille des classiques, transversale et ancrée dans le présent, elle peut s'affranchir des conventions. Là, avec Michel Juste, je me régale !</span></div><div><span style="color: #3d85c6;">Dès les premières lignes, les prénoms, patronymes et pseudonymes sont en lumière : Michel ou Thierry, </span><span style="color: #3d85c6;">Rex ou Alexandre, Emilie ou Zoé, Fario, Nayla, Charlie, Yves, Bernardo... rappelant au lecteur que l'auteur se sent libre d'appeler un chat un chat ou au contraire de lui donner une tout autre étiquette. D'ailleurs, même les lieux n'échappent pas à la règle de l'étiquetage scientifique, en lettres et en chiffres. Preuve en est le Baïkal, dont je connais définitivement la profondeur.</span></div><div><span style="color: #3d85c6;"><br /></span></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.lacbaikal.org/articles/chiffres_profondeur.php" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="157" data-original-width="321" height="157" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEghNvssseVPOgK40Z79PuCqGkIZPTNstTjpOkMpCFgLy_gmnaslXDqfx4F8OJIeo-xLB_gQ0tO5vzy0x_xPJp3RH5snwjYmuDd9GemcI8NK6Wy6L79SBG25gOXiupfRphHrF1Ytug4kbOvN/s320/lacs.jpg" width="320" /></a></div><span style="color: #3d85c6;"><i><div><span style="color: #3d85c6;"><i><br /></i></span></div><div><span style="color: #3d85c6;"><i><br /></i></span></div><div><span style="color: #3d85c6;"><i><br /></i></span></div> (L'image ci-contre apparaît sur le site de l'auteur. Saurez-vous la retrouver ?)</i></span></div><div><span style="color: #3d85c6;"><i><br /></i></span></div><div><span style="color: #3d85c6;"><i><br /></i></span></div><div><span style="color: #3d85c6;"><i><br /></i></span></div><div><span style="color: #3d85c6;"><i><br /></i></span></div><div><span style="color: #3d85c6;"><i><br /></i></span></div><div><br /><span style="color: #3d85c6;">Cela dit, très vite on s'aperçoit que tout cela n'est que prétexte et des pièces d'un puzzle surprenant s'emboîtent progressivement pour créer une nouvelle image, un peu comme les images lenticulaires qui ont fasciné mon enfance :</span></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/JLfLSjbm4s8" width="320" youtube-src-id="JLfLSjbm4s8"></iframe></div></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><span style="color: #3d85c6;">C'est vous dire si La profondeur du lac Baïkal est un roman fascinant, d'autant plus qu'il est court et qu'il se lit en une seule fois, à condition évidemment de prévoir un peu de temps devant soi. En tous cas, à cause du suspense, des rebondissements et des dévoilements successifs, c'est le genre de livre qu'on ne lâche pas avant d'avoir compris le fin mot de l'histoire...</span></div><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #3d85c6;">Les variations de l'histoire ou l'histoire des variations</span></h2><div><span style="color: #3d85c6;">Ce récit ne contient pas une histoire, ni deux, ni trois mais toute une ribambelle, imbriquées dans l'espace temps et nourries de notre mythologie du XXIème siècle : il est question de terrorisme, de Francis Blanche, du Comte de Monte Cristo, de Schubert et de Paul Simon, entre autres, le tout concocté avec une délicatesse et un sens de l'humour qui en fait une symphonie. </span><span style="color: #3d85c6;">Etrange, n'est-ce pas ? En tous cas, la tendresse qui sous-tend les aventures du héros malgré lui, un auteur apparemment innocent et victime de la cruauté du monde rend le pire abordable, cette violence qui imprègne l'actualité mondiale. Le lion, le zèbre et le crocodile sortent petit à petit des souvenirs traumatiques, symboles géopolitiques que je ne me prive pas d'interpréter.</span></div><div><span style="color: #3d85c6;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/3GwkHV9pLU0" width="320" youtube-src-id="3GwkHV9pLU0"></iframe></div><br /><div><span style="color: #3d85c6;">Mais jamais, au grand jamais l'auteur - le vrai, celui du livre ! ne se permet d'empiéter sur la liberté du lecteur qui comprend ce qu'il veut et réfléchit à sa manière. Aucune manipulation littéraire dans cette histoire de machinations politiques de ce roman d'espionnage, rien que des farces et des répliques cultes du style : "Mais je ne connais personne dans cette histoire" ou "C'est mon chien qui est aveugle" ou "Ce n'est pas un peu ça ?" J'avoue que, sorties du contexte, ces phrases sont assez anodines mais en les croisant au détour d'un paragraphe, vous comprendrez ce que je voulais dire.</span></div><div><span style="color: #3d85c6;">Les amateurs de jeux de mots se régaleront aussi d'homonymie, de polysémies et autres calembours tandis que les passionnés de rock'n roll liront sur les musiques qui ont fait tourné les années 70es. J'en profite pour vous orienter vers les playlists de l'auteur, le vrai sachant que l'auteur, le narrateur, celui de l'histoire doit avoir un peu les mêmes goûts je crois : <a href="https://www.youtube.com/channel/UCaK0utSbgTmHGYubb7eL0DA">Ecoutez les playlists sur Youtube</a>.</span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="color: #3d85c6;"><br /></span></div><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #3d85c6; font-family: times;">Une histoire Rock'n Roll d'humour et d'espionnage</span></h2><div><span style="color: #3d85c6; font-family: times;">Il n'y a pas de coïncidences, mais que des rendez-vous.</span></div><div><span style="color: #3d85c6;"><span style="font-family: times;">En relisant la profondeur du lac Baïkal, je poursuis un échange passionnant avec Yazan, qui fait lui aussi une reprise-variante et vient de poster ceci :<i><span style="font-size: medium;"> </span>"</i></span><i><span style="background-color: white; font-family: inherit; font-size: 15px; white-space: pre-wrap;">Bein El Aser Wel MaRreb : est une reprise d’une chanson issue de la tradition irakienne. (...) </span><span style="background-color: white; font-family: inherit; font-size: 15px; white-space: pre-wrap;">Pour ma part, je l’aborde différemment, je parle de deux côtés de l’Homme, le côté masculin et le côté féminin qui sont en chacun d’entre nous. Je raconte la prise de conscience de leur présence et le perpétuel équilibre en mouvement de leur rencontre. Et j’ose même poser la question du bonheur : </span><span style="background-color: white; font-family: inherit; font-size: 15px; white-space: pre-wrap;">N’est-ce pas nécessaire de trouver cet équilibre afin de goûter au bonheur ?"</span></i></span></div><div><i><span style="background-color: white; color: #050505; font-family: inherit; font-size: 15px; white-space: pre-wrap;"><br /></span></i></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/dCqLI5wwLz4" width="320" youtube-src-id="dCqLI5wwLz4"></iframe></div><div><br /></div><span style="color: #3d85c6;">Sachant que Thierry, dans le roman, devient une fois femme et une autre fois enfant, je trouve que cette description pourrait aussi convenir. Par conséquent que l'on parte de l'imaginaire de Mr Rida Al Khayyat ou alors de celui de Mr Dumas, on pourrait parvenir au même résultat. Qu'importe le flacon ! A l'heure de la cancel culture, c'est du luxe, je vous assure !</span></div><div><span style="color: #3d85c6; font-family: times;"><br /></span></div><div><span style="color: #3d85c6;"><span style="font-family: times;">Enfin conquise par les</span><span style="font-family: times;"> thèmes de prédilection de Michel Juste : le rêve et la réalité, le plaisir et la souffrance, l'éthique et la morale, la cuisine et l'engagement citoyen, le masculin et le féminin, je suis toujours volontaire pour les bêtalectures et emportée par mon enthousiasme, j'en avais lu le début par inadvertance en décembre à La Marsa :</span></span></div><div><br /><span style="font-family: times;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="154" src="https://www.youtube.com/embed/wML_BRKsiHw" width="186" youtube-src-id="wML_BRKsiHw"></iframe></div><br /><div><div><h2><br /></h2></div><div><div><h4>Pour acheter les livres de Michel Juste, via son site :<a href="https://www.pharmakonjazztango.xyz/"> https://www.pharmakonjazztango.xyz/</a></h4></div><div><h4><ul><li><span style="color: #2b00fe;"><a href="https://michel-juste.iggybook.com/fr/la-profondeur-du-lac-baikal/" target="_blank">dans la librairie d'Iggybook : https://michel-juste.iggybook.com/fr/la-profondeur-du-lac-baikal/</a></span></li></ul><ul><li><span style="color: #2b00fe;"><a href="https://www.facebook.com/michel.juste.90">et le retrouver sur Facebook pour discuter molécules et autres curiosités : https://www.facebook.com/michel.juste.90</a></span></li></ul><ul><li><span style="color: #2b00fe;"><a href="https://www.youtube.com/channel/UCaK0utSbgTmHGYubb7eL0DA" target="_blank">S'abonner sur la playlist Pharmakon Jazz Tango : https://www.youtube.com/channel/UCaK0utSbgTmHGYubb7eL0DA</a></span></li></ul></h4><div><h4><span style="color: #2b00fe;">Dans ma pile à lire du mois d'août et de septembre</span></h4></div><div><ul style="text-align: left;"><li>de l'histoire romancée, de l'humour et de la prémonition avec <a href="http://lisagiraudtaylor.com/">Lisa Giraud-Taylor - Retour en URSS - 2033 et Louis Geandreau </a></li></ul></div><div>également en SP ici : <a href="https://simplement.pro/u/lisagiraudtaylor">https://simplement.pro/u/lisagiraudtaylor</a><br /><ul style="text-align: left;"><li>un classique : <a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3610733011579217909#">Rabelais - L'intégrale</a></li><li>les prochains lauréats du<a href="https://www.prixdesauteursinconnus.com/"> Prix des Auteurs Inconnus</a> !</li></ul><br /><br /><br /><br />*****************************************************************<br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3610733011579217909#">Les chroniques sont libres et gratuites et pourtant, elles requièrent du temps, de la disponibilité ainsi que toute une activité de veille littéraire. Pour soutenir mon élan, vous pouvez me TIPeeer par ici : https://fr.tipeee.com/cebedoc</a><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3610733011579217909#">MERCI de votre présence jusqu'ici !</a><br />*******************************************************************<br /><br /><br /></div></div></div></div>Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-16902844210899102332021-08-17T13:31:00.010-07:002021-08-18T02:51:14.728-07:00Le Moineau de Bellecour - Salsa Picante de Jean Ducreux<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="http://ducreux.us/" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="768" data-original-width="1024" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjc4vBYgl5E4yB19t3Uuk1TeifwLq43olmbOTVgC_UdsBapEZYdSTUZH-EdNXWK16L6UWjkQWf1EYUq68xuXRqLuH6_u2d-qRbq2UDgJR8ZTTiFvHjyIVNI2ATgzr6-GMXwBuPVz0KzX_v8/s320/moineau.jpg" width="320" /></a></div><br /><div class="separator"><br /></div><br /><h2 style="text-align: left;"></h2><h1 style="text-align: left;"><span style="color: #351c75;">Titre : Salsa Picante - Le Moineau de Bellecour</span></h1><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #351c75;"><span>Auteur : Jean Ducreux<br /></span><span>Editions : <a href="https://editions-heraclite.fr/">Héraclite<br /></a></span><span>Année de parution : 2021</span></span></h2><br />Cette chronique est librement écrite en service presse.<div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #351c75;">Pas de tourisme, de la filature !</span></h2><div><span style="font-family: times;">Il m'est arrivé de visiter des capitales : Frankfort, Stuttgart, Paris, Vienne, Vilnius, Prague, Varsovie, Rome, Florence et Lisbonne. Précédées par leur réputation, elles ont alors un goût touristique prononcé, une saveur Guide du Routard, un parfum de carte Michelin. On y va pour y avoir été, pour se prendre en photo devant la tour Eiffel, on prend une bière/un verre de champagne/un expresso en terrasse mais on sait bien que c'est un peu artificiel... </span><span style="font-family: times;">Tout cela n'est qu'apparence, sauvegarde d'une image lisse et <i>compromise</i> (Voir les phrases cultes en bas de cet article !), car on doit figer la vue pour retenir un tant soit peu l'attention du touriste évaporé. </span></div><div><span style="font-family: times;">Du coup, généralement, ça donne une joyeuse macédoine transéculaire, parfois de remplacement comme l<span style="background-color: #f8f8f8;">es statues du Pont Charles, <a href="https://www.prague.fr/pont-charles" target="_blank">"</a></span></span><a href="https://www.prague.fr/pont-charles" target="_blank"><span style="background-color: #f8f8f8; font-family: times;">situées sur les deux bords du pont. Beaucoup d’entre elles sont des copies des originales qui se trouvent exposées au</span><span style="font-family: times;"><span style="box-sizing: border-box; cursor: pointer; line-height: inherit;"> Musée National de Prague</span></span><span style="background-color: #f8f8f8; font-family: times;"> </span><span style="background-color: #f8f8f8; font-family: times;">et à</span><span style="background-color: #f8f8f8; font-family: times;"> </span><span style="font-family: times;"><span style="box-sizing: border-box; cursor: pointer; line-height: inherit;">Vyšehrad</span></span><span style="background-color: #f8f8f8; font-family: times;">. Ces statues ont été construites au XVIIe siècle. </span><span style="background-color: #f8f8f8; font-family: times;">La première statue à avoir été ajoutée en 1683 a été celle de Jean Népomucène a été</span><span style="background-color: #f8f8f8; font-family: times;"> </span><span style="background-color: #f8f8f8; box-sizing: border-box; font-family: times; line-height: inherit;">jeté à la rivière Vltava en 1393 sur ordre de Venceslas IV</span><span style="background-color: #f8f8f8; font-family: times;"> </span><span style="background-color: #f8f8f8; font-family: times;">et a été sanctifié au XVIIIe siècle</span><span style="background-color: #f8f8f8; font-family: times;">."</span></a></div><div>Bref. Pareil pour <a href="Souvenirs de Bellecour">Bellecour</a> vu par l'Office de Tourisme :</div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><a href="Souvenirs de Bellecour"><img border="0" data-original-height="225" data-original-width="225" height="225" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgZ0lz-rJl45WGNQyKFV-EcakDdYyGcpnkvvyLOEjCr3g9aZ8ZdCbIXkKfUHN_2iUH_jxLQMkHp-ohOvqAStZzmp3SYOGQu7kTN3C2y8cGsw74yXlFbruuwx8b0k_t7KNgLQDI2monL1dd1/s0/souvenirs.jpg" width="225" /></a></span></div></div><div>Ce patchwork touristique cousu de fil blanc m'a toujours découragée. Il aplatit tout.</div><div>L'hypercentre de Lyon se résume donc aux coussins verts, aux luminions rouges, aux pavés dorés, aux fontaines baladeuses, aux quenelles, aux bouquinistes, aux traboules (désormais plutôt condamnées), aux pigeons, à la cochonaille et aux fresques murales de la Cité de la Création. Bon. </div><div><br /></div><div>Pourtant, qui veut<i> voir la ville </i>doit passer au travers de cette toile consensuelle.</div><div><br /></div><div>Le Moineau de Bellecour nous emmène dans la vraie vie : plutôt que la rue Victor Hugo, la rue des Remparts d'Ainay et plutôt que les quais du Rhône, la rue Combalot. Et une petite mention de la Duchère et des Minguettes au passage, avant de visiter le nouveau quartier de la Sucrière et sa voiturette-test du Sytral.</div><div>La vraie ville qui pulse et qui brasse les bas-fonds et la haute, les déchus et les parvenus, les gens d'ici et d'ailleurs. Pendant que, lui, le détective privé qui ne s'embarrasse pas de discours, il photographie les ébats illicites ! Enfin, il devrait faire son travail tranquillement si il n'y avait pas les circonstances qu'on sait.</div><div><br /></div><div><div><h2><span style="color: #2b00fe;">Le crime selon Nacho Obispo le bien-nommé</span></h2></div><div>Donc l'enquêteur est un privé.</div><div>Nacho Obispo a des racines latines très ancrées. Au premier abord, on saisit tout de suite le contraste extrême entre le feu (ignis >Ignatius > Nacho) et la glace de la charge épiscopale. Il est constamment entre deux extrêmes, et fatalement e prend pas toujours la décision la plus facile. Pourtant, on peut dire qu'il voudrait bien. Mais c'est plus fort que lui. Il brûle et il raisonne, il coopère volontiers mais sniffe de la cocaïne (S'il en a par hasard à sa disposition, vu qu'il n'irait pas s'en acheter tout de même !!!!)</div><div>Il débusque les amants des garçonnières mais tombe dans les panneaux. Bref. Un vrai de vrai, pétri de contradictions et d'idées de génie.</div><div>Il a aussi une grande famille - une femme, six enfants et un chien, qui est très impliquée, surtout El Gato, le chien qui sert de vecteur émotionnel à tous moments : il sert d'alibi, d'excuses, de soutien, et tant d'autres choses encore. Le moineau, ç'aurait quasi pu être lui !</div><div><br /></div><div>Notre Nacho fait tout pour se tenir pépère mais là, les circonstances exceptionnelles l'obligent à se mêler de meurtre. Franco de port,, il se jette dans la bataille, par fierté peut-être et aussi par amour. D'ailleurs, avec un programme quotidien à la fois surchargé et intuitif, Nacho procède avec une sérendipité qui désarçonnerait le plus déductif des détectives : il joue une sonate au piano, décide de redevenir célibataire, terrorise le garçon du pressing et se donne du courage en évoquant son Papy Canari. Plus touchant, tu meurs !</div><div><br /></div><div>Sa sensibilité à fleur de peau, son apparente naïveté qui cache une détachement sage et profond, son charme latin mais tellement intellectuel, "frenchie" dirais-je, tout cela en même temps, eh bien ça marche du tonnerre ! Parce qu'une chose est sûre : dans la vie comme dans les affaires, la logique n'est qu'une goutte d'eau dans un océan d'émotions.</div><div><span style="color: #2b00fe;"><br /></span></div><div><div><a href="https://www.academiedugout.fr/recettes/sauce-piquante-salsa-piccante_3831_2" target="_blank">AVERTISSEMENT : <span face="Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #3e3e41; font-size: 16px;">Cette sauce n’est pas pour les pâtes mais accompagne les viandes bouillies, les poissons et toutes sortes de légumes. Certains pourraient l'épurer d’une mie de pain</span><span face="Arial, sans-serif" style="background-color: white; color: #3e3e41; font-size: 16px;"> superflue.</span></a></div><div><br /></div><div><br /></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><a href="https://www.academiedugout.fr/recettes/sauce-piquante-salsa-piccante_3831_2" target="_blank"><img border="0" data-original-height="580" data-original-width="948" height="196" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjh0No8m_igre3mZklIwA8PAI5wi3I-M8Li0n-uRCgqqWmaqvy6JjwMWnmn0CEX9n9KV3G8kBohe2U-WzGDrStuZiUeJaz3Z05a8GimvFduJU28Cwv0afox0Vg-wzXodkE7uHW03wDTHynC/s320/salsa+piccante.jpg" width="320" /></a></span></div><a href="https://www.academiedugout.fr/recettes/sauce-piquante-salsa-piccante_3831_2" target="_blank"><br /></a><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.academiedugout.fr/recettes/sauce-piquante-salsa-piccante_3831_2" target="_blank"><br /></a></div><br /></div><div><div><h2><span style="color: #2b00fe;">Un humour croustillant avec un air castillan (C'est pour la rime, en fait)</span></h2><div style="text-align: left;">En littérature, les enquêtes servent de prétextes pour dénoncer les travers sociaux et/ou culturels. Disons qu'il y a des piques et que certaines personnes se reconnaîtront (Sinon, on les reconnaîtra sans peine ;-) ), en tous cas, elles en prennent pour leur grade, mine de rien, au détour d'une porte cochère ou dans le fauteuil plein cuir d'un bureau de la presqu'ile. Il ya des clés et des clins d'œil, un air de familiarité dans la distribution et des transpositions carrément drôles comme le nom des partis politiques ou la trouvaille du <i>portougnol</i>.</div></div><div>On reste cependant dans un périmètre plus restreint que d'habitude, entre l'Amérique latine, le Portugal et l'Espagne, sur le parcours rêvé de MariTé à la limite jusqu'à Berlin, mais sans mettre un seul pied en Russie ni en Egypte. (Pour ces autres pays du monde,<i> Pharaon 1923 </i>ou la série des <i>Crimes et des Routes </i>sont à recommander). Il ya donc une belle ambiance latino que je situerais exactement à mi-chemin entre les Rita Mitsoukos et la Crevette d'acier.</div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-weight: normal;"><span style="font-size: small;">Les Rita Mitsoukos pour les danse déjantées et lascives, l'énergie, le rythme, la fête, l'absence de limite, le feu !</span></span></h2><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/1zWlnzFXcKY" width="320" youtube-src-id="1zWlnzFXcKY"></iframe></div><br /><span style="color: #2b00fe;"><b><br /></b></span></div><div><span><b><span style="color: #351c75;">La Crevette d'Acier </span></b>pour le côté conceptuel, le fait que tous les coupables sont innocents sous un certain angle et inversement, et que la plupart du temps, le vrai problème, c'est qu'on a rien fait.</span></div><div><span style="color: #2b00fe;"><br /></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/dOZf_5o9ASc" width="320" youtube-src-id="dOZf_5o9ASc"></iframe></div><br /><div>Je n'ai pas su choisir quelle atmosphère ressemble le mieux à notre Moineau. Vous me direz ce qu'il vous semble, si vous voulez. Je crois qu'on pourrait peut-être essayer de les écouter les deux en même temps chacune d'un côté pour recréer les ébahissements de notre détective souvent encore occupé à se demander "Pourquoi?" alors que la réponse est en train de lui foncer dessus à la vitesse de la lumière. Les polars de Jean Ducreux sont parfaitement anticonformistes, car ils ont l'air et la manière de pousser la sincérité jusqu'aux confins de la subversion, dans un style aux antipodes de toute novlangue et des discours ambiants. Vu l'actualité, ça fait tellement plaisir !</div><div><br /></div><div>Pour finir, j'ai pêché dans cette histoire les moments dont je vais me souvenir. Ce sont souvent des jeux de mots, parce que c'est ce que je préfère dans les livres de Jean Ducreux : la langue du Moineau !</div><h4 style="text-align: left;">Mes moments cultes donc : </h4><h4 style="text-align: left;"><i style="color: #2b00fe; font-weight: normal;">"Il est génial, ce chien, il a son langage, il a des yeux et des mimiques pipi, comme il a des yeux croquettes à d'autres moments."</i></h4><div><span style="color: #2b00fe;"><i>"Rien de tel qu'un brassage dégoulinant de sueur pour faire évoluer une société momifiée entre castes et stéréotypes."</i></span></div><div><span style="color: #2b00fe;"><i><br /></i></span></div><div><span style="color: #2b00fe;"><h4 style="color: black;"><span style="color: #2b00fe; font-weight: normal;"><i>"Nous sommes tous des êtres de compromis, ce qui ne veut pas nécessairement dire compromission."</i></span></h4></span></div><div><span style="color: #2b00fe;"><i>"Pépé Canari avait coutume de dire une chose assez semblable, pétrie de la même sagesse : " Plus tu intelliges, plus tu deviens intelligent !" Il avait une façon tout à lui de mettre le français à son service et non pas l'inverse."</i></span></div><div><span style="color: #2b00fe;"><i><br /></i></span></div><div><span style="color: #2b00fe;"><i>"Le français est un mustang, un cheval sauvage futé, revêche, retors, indocile et rebelle. Une dictée française est une dictature -car antidémocratique par nature - qui vous broie un élève, le relègue à son rang, lui donne une leçon d'humilité. La langue de Molière, Racine, Rousseau et Voltaire, rendez-vous compte ! Et puis de Corneille et j'en passe. Beneharo Obispo estimait que c'était aussi une langue de moineau. Comme les autres, ni plus ni moins."</i></span></div><div><br />Post-scriptum : au moment de publier cette chronique, l'auteur répond à de multiples interviews dans la presse, sur les ondes ou sur la toile. La dernière que j'ai entendue m'a fait penser à <a href="https://www.facebook.com/watch/?extid=SEO----&v=1184824618545190" target="_blank">Raphaël Mezrahi et à un autre gentleman !</a> - pour savoir pourquoi, faites-moi un MP ;-)</div><div><br /></div><div><br /><h4 style="text-align: left;"><br />Pour acheter les livres de Jean Ducreux, via son site : <a href="http://ducreux.us/">http://ducreux.us/</a></h4></div><div><h4 style="text-align: left;"><ul style="text-align: left;"><li><span style="color: #2b00fe;">dans la librairie Gallimard : https://www.librairie-gallimard.com/livre/9782900311554-salsa-picante-le-moineau-de-bellecour-ducreux-jean/</span></li></ul><div><span style="color: #2b00fe;"><br /></span></div><ul style="text-align: left;"><li><span style="color: #2b00fe;">et le retrouver sur la BNF : https://nouveautes-editeurs.bnf.fr/annonces.html?id_declaration=10000000628138&titre_livre=Salsa_Picante</span></li></ul><div><span style="color: #2b00fe;"><br /></span></div><ul style="text-align: left;"><li><span style="color: #2b00fe;">S'abonner sur Facebook pour ne pas rater la sortie de Tirage Gagnant - Le Moineau de Bellecour - Enquête #2 : https://www.facebook.com/jeanducreuxromancier</span></li></ul></h4><div style="text-align: left;"><span style="color: #2b00fe;"><br /></span><h4 style="text-align: left;"><span style="color: #2b00fe;">Dans ma pile à lire du mois d'août </span></h4></div><div><br /></div><div>de l'histoire romancée, de l'humour et de la prémonition avec <a href="http://lisagiraudtaylor.com/">Lisa Giraud-Taylor - Retour en URSS - 2033 et Louis Geandreau </a></div><div>également en SP ici : <a href="https://simplement.pro/u/lisagiraudtaylor">https://simplement.pro/u/lisagiraudtaylor</a><br />un classique : <a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3610733011579217909#">Rabelais - L'intégrale</a><br /><br /><br /><br /><br />*****************************************************************<br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3610733011579217909#">Les chroniques sont libres et gratuites et pourtant, elles requièrent du temps, de la disponibilité ainsi que toute une activité de veille littéraire. Pour soutenir mon élan, vous pouvez me TIPeeer par ici : https://fr.tipeee.com/cebedoc</a><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3610733011579217909#">MERCI de votre présence jusqu'ici !</a><br />*******************************************************************<br /><br /><br /></div></div></div></div></div>Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-36107330115792179092021-08-14T12:13:00.010-07:002021-08-17T03:30:34.346-07:00Errances d'un pantouflard : la ville blanche de Jean-Benjamin Jouteur<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikhSHTIQwAFO2sn1djIoRnIS91pwtr8Q9S_eDkdJ12WXQsRftdDaFdgMaBxpVj4rM94TBOiPZY3kWMVypEGiqEoiUpk5tqE6OymWTfXFEs3ENvUoadrOPSPYEQ9b6N74_hS2hcnlm0zNiw/s500/d31daf938acfbc6baed9f10576ae8de7686372db.jpeg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="500" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEikhSHTIQwAFO2sn1djIoRnIS91pwtr8Q9S_eDkdJ12WXQsRftdDaFdgMaBxpVj4rM94TBOiPZY3kWMVypEGiqEoiUpk5tqE6OymWTfXFEs3ENvUoadrOPSPYEQ9b6N74_hS2hcnlm0zNiw/s320/d31daf938acfbc6baed9f10576ae8de7686372db.jpeg" width="320" /></a><br /><h2 style="text-align: left;"><span style="color: red; font-size: large;"><br />Titre :<a href="https://jb-jouteur-en-ligne.eproshopping.fr/1495031-Errances-d-un-pantouflard-tome-2-La-ville-blanche.html" target="_blank"> Errances d'un Pantouflard - Tome 2 La ville blanche<br /></a>Auteur : Jean-Benjamin Jouteur<br />Editions : <a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/4102371933982439671#">Jean Bart Editions<br /></a> Année de parution : 2021</span></h2><br />Cette chronique est librement écrite en service presse.<br /><br /> <h2 style="text-align: left;"><span style="color: red;">L'effet thérapeutique de la transparence </span></h2><p style="text-align: left;">Ce doit être la première fois qu'après avoir chroniqué le tome 1, je m'attaque à un tome 2. Mais je n'ai pas peur de la redite car l'histoire est juste par-fai-te* !!! Canicule oblige, j'ai lu le roman en une journée avec un enthousiasme plus grand encore que pour le premier et pourtant l'auteur me l'avait un peu "spoilé". Pas grave mais je n'ai donc pas été surprise par l'escalade ou la dégringolade - tout dépend si on lit l'histoire normalement ou la tête en bas, de ce grand échalas de Yohann.</p><p style="text-align: left;">Ce qui est sûr, c'est qu'en abordant une suite, on est à l'aise dans l'univers : la bécane, Brel, le meilleur pote de galère, le sud de la France. Un terrain connu en quelque sorte, on aborde sans transition la suite des aventures comme si on ne s'était jamais quittés, comme si on était ensemble depuis toujours, à cœur ouvert. Complicité maximum, compréhension à demi-mots, même longueur d'ondes. Et c'est très fort parce que la situation s'est sensiblement durcie tout de même. La fin et la faim justifiant les moyens, on se retrouve pareil que Yohann, au pied du mur, convaincus que le siphonnage et le joint sont les seules options viables dans cette société qui ne l'aura pas, ni sa liberté.</p><p style="text-align: left;">De plain pied dans une humanité vécue et revendiquée, à la fois responsable de décisions hasardeuses et capable d'évaluer tous les enjeux avec une lucidité prémonitoire, ami pour le meilleur et pour le pire, le plus souvent tellement déçu par le tour des événements que les bras lui en tombent, avouant ses erreurs d'appréciation (pour le marché par exemple) et niant l'évidence (pour l'héroïne entre autres), le protagoniste est un apprenti sorcier tout aussi génial que l'auteur pour des raisons qui m'ont semblé relativement évidentes. Du coup, je vous mets la recette.</p><div><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; color: red; text-align: center;"><a href="https://www.royalqueenseeds.fr/blog-comment-preparer-les-meilleurs-space-cakes-n184" target="_blank">La recette du space cake by RoyalQueen</a></div><div class="separator" style="clear: both; color: red; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyAHPBjXHiviB5UFc4OYeVrQsbtYDqry_2SJToA0AiRU3MUNW_D1goAQQAjrFVwOvTjMHkZ0KRRZGWphMsmLoGLCGWqyNC_4ZXAC6w8NdtMzq_xNSd85qON_dkqA-tEK6CVQ9czY3K4uMD/s1767/Space+Cakes+Cannabis+desktop+FR.webp" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="833" data-original-width="1767" height="151" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyAHPBjXHiviB5UFc4OYeVrQsbtYDqry_2SJToA0AiRU3MUNW_D1goAQQAjrFVwOvTjMHkZ0KRRZGWphMsmLoGLCGWqyNC_4ZXAC6w8NdtMzq_xNSd85qON_dkqA-tEK6CVQ9czY3K4uMD/s320/Space+Cakes+Cannabis+desktop+FR.webp" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;"><i>*par-fai-te et nonobstant trop courte mais je l'ai déjà dit la dernière fois :-)</i></div></div></span></div><div><h2 style="text-align: left;"><span style="color: red;">JBJ est né scénariste ... il ne l'est pas devenu ! (Toutes les preuves sont là !!!)</span></h2><div>Si le tome 1 était pour moi plutôt dédié à l'amour, <i>La ville blanche</i> est un hymne à la liberté en version réelle, morbide et infinie. </div><div>Car le jeune homme qu'animent des discussions intérieures à couteaux tirés se consacre méthodiquement à son exploration. Il commence par supprimer tout jugement moral pour mieux s'engouffrer dans les plans foireux, par esprit de contradiction dirais-je. Le cocktail n'est pas toujours digeste et de façon assez étonnante, ce sont les autres personnages, hauts en couleurs, qui relèvent le défi du retour au calme. J'ai adoré Babette et son thé, Kiss et son naturel, Neuf et ses aphorismes, François le Bon Samaritain, Groucho Marx et son clin d'œil à la fin de l'entretien d'embauche, José et ses bougonnements. La galerie est irrésistible ; c'est une magnifique cour des miracles qui bénéficie de la gratitude et de la bienveillance de l'auteur. Au contraire de Yohann qui, lui, écope d'un regard au vitriol, se retrouve constamment sur le grill, sujet à dédoublement de conscience et affublé de sobriquets désopilants ou émouvants, "Condor Narquois" ou "la mouette", "Xan" et j'en passe. Le côté thérapeutique réside peut-être dans cet élan de l'auteur qui s'observe d'en-dedans et d'en-dehors en même temps : un exercice de haute voltige mais que je peux transposer facilement sur mes souvenirs (Allez savoir pourquoi, c'est la magie Jouteur ;-) )</div><div>Quant aux références audiovisuelles, elles abondent et l'époque entière se dessine petit à petit au fil des mentions des classiques qui ont bercé notre enfance ou jeunesse ou, à la limite, celle de notre famille.</div><div>La bande-son marche à fond pour moi avec des titres qui me donnent envie de chanter à tue-tête devant l'écran de mon ordi de bureau sur un karakoé Youtube...</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/-SXW5u8hmbE" width="320" youtube-src-id="-SXW5u8hmbE"></iframe></div><br /><div><br /></div><div><br /></div><div><br /><div>En fait, au départ, j'étais partie pour écouter <span style="background-color: #f4cccc;"><span style="font-size: medium;"><span style="color: red;"> la route de Michel CORRINGE </span><span style="color: red;"> : </span></span></span><span style="color: red; font-size: xx-small;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=pbBHl9ysNOI">https://www.youtube.com/watch?v=pbBHl9ysNOI</a></span></div><div>avec quand il a dit "LIBERTE" en grasseyant le R, j'ai pensé à<span style="background-color: #f4cccc; color: red; font-size: medium;"> Jean FERRAT</span>et à cause du poème de Baudelaire et de l'Enivrez-vous de ce matin, j'ai finalement choisi la liberté de <span style="background-color: #f4cccc; color: red; font-size: medium;">Serge REGGIANI </span>.... J'aurais pu opter pour "Avec le temps / avec le temps / va, tout s'en va" mais je crois que ce n'est pas ça du tout. Car la simple lecture de certains passages m'a littéralement propulsée dans une vie d'avant qui ne s'est pas évaporée mais juste figée dans un passé qui ne demande qu'à s'accrocher. Mais où l'insurmontable tristesse des deuils s'est changée en une immense tendresse sans que je m'en rende compte...</div><div>C'est dire si le roman est efficace, tellement emblématique de cette époque, de ses illusions et de ses désordres. Je n'ai pas osé exhumer de mes cartons la photo de la Kawa 500 dont j'étais l'inconsciente passagère de vacances... J'ai eu peur, je crois, de la trouver aujourd'hui aussi laide que la Bufflette alors qu'à 20 ans, elle représentait pour moi le summum de la customisation : fond violet avec des créatures pseudo-mythiques jaune poussins réalisées à l'aérographe d'après de fascinants griffonnages sur kleenex tout gras à cause du beurre de Marrakesh du paragraphe précédent.</div></div><div><br /></div><div>Enfin, le grand art du scénario des<i> Errances</i>, c'est de réussir à tracer une ligne pas du tout linéaire puisque que la vie de Yohann non plus ne suit pas une trajectoire trop droite. Et là, c'est très chouette et j'en redemande ! mais je crois que je devrai tout de même attendre le tome 3...</div><div><br /></div><div><i><b>(Post-scriptum : Et là en relisant ce paragraphe, je me suis dit que décidément la liberté que je préfère est résolument potentielle avec <span style="background-color: #f4cccc; color: red; font-size: medium;">GREGOIRE et Maurice CAREME</span> :<span style="font-size: xx-small;"><a href=" https://www.youtube.com/watch?v=Fr2wMY8jkRY"> https://www.youtube.com/watch?v=Fr2wMY8jkRY</a> </span><span style="color: red;">)</span></b></i></div><h2 style="text-align: left;"><span style="color: red;">Les méandres de l'histoire avec un H et un S</span></h2><div>Ce qui est extraordinaire avec Yohann avec un H et deux N, c'est qu'il représente le passé comme l'avenir. Des gars de 20 ans qui lui ressemblent, j'en ai rencontré une floppée mais surtout, ceux qui croiseront désormais ma route auront aussi cette petite étincelle supplémentaire de vérité, bref ils seront plus vivants peut-être moins loin de moi.</div><div> Sur Youtube, Nota Bene résonne absolument avec cette posture. Peut-être parce qu'il part du principe d'une égalité de fait entre tout le monde et pulvérise les frontières entre ceux qui sauraient et ceux qui ne sauraient rien mais en tout cas, il a cette même propension à faire vivre une époque, n'importe laquelle, juste en évoquant l'imaginaire qui sous-tendait les actions et les décisions des gens. On se retrouve à considérer l'histoire du côté des émotions et de l'imaginaire : c'est aussi irrésistible que les Errances !</div><div><br /></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/kzibYCzb9ss" width="320" youtube-src-id="kzibYCzb9ss"></iframe></div><br /><div>Et j'aurais voulu terminer cette chronique par l'URBEX, une discipline (eh oui, ma bonne dame/mon bon monsieur) qui consiste à explorer les endroits abandonnés de notre entourage et qui donne lieu à publications, commentaires, création de communauté. Yoann, il a tellement adopté l'Urbex comme mode de vie qu'il est inutile de le dénommer. Quant à moi, j'ai ce sapré souvenir sur le bout de la langue : en 1996 ou 1997, j'ai passé un mois entier dans un camp de vacances abandonné à la frontière entre Tarnos et Boucau, pas loin du Bricomarché me semble-t-il, avec des arbres qui avait poussé dans les préfabriqués... Le mois le plus coolos de ma vie sauf que je m'étais empoisonnée avec un jus de pomme avarié. devant le feu de camp quotidien, j'avais refusé la bière habituelle, je n'aurais pas dû... </div><div>Avis aux Basques (Maps n'est pas très coopératif) : cet endroit punk et idyllique existe-t-il encore ?</div><div><br /><br />Pour acheter les livres de Jean-Benjamin Jouteur :<span style="color: red;"> </span></div><div><span style="color: red;"><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/4102371933982439671#" target="_blank">Errances d'un pantouflard</a> - Tome I La communauté</span><br /><br /><a href="https://jb-jouteur-en-ligne.eproshopping.fr/1495031-Errances-d-un-pantouflard-tome-2-La-ville-blanche.html" target="_blank">Tome II La ville blanche<br /></a> </div><div>Profitez de l'auteur quand il n'est pas par les chemins de Bretagne</div><div><ul style="text-align: left;"><li>sur Youtube : <a href="https://www.youtube.com/watchv=F7CZJCMFsNA&list=PLYcwpGYbMsFspw0_3EPwmstaolH8olbZf">https://www.youtube.com/watchv=F7CZJCMFsNA&list=PLYcwpGYbMsFspw0_3EPwmstaolH8olbZf</a></li></ul><div><br /></div><ul style="text-align: left;"><li>Sur Watch avec la Voix Off : <a href="https://www.facebook.com/watch/live/?v=332711021712045&ref=watch_permalink">https://www.facebook.com/watch/live/?v=332711021712045&ref=watch_permalink</a></li></ul><div><br /></div><ul style="text-align: left;"><li>sur Facebook :<a href="https://www.facebook.com/jean.jouteur"> https://www.facebook.com/jean.jouteur</a></li></ul><br /><h4 style="text-align: left;">Dans ma pile à lire du mois d'août</h4>de l'histoire romancée avec<a href="https://www.blogger.com/#"> Tous les matins elle boitait de Mélinda Schilge</a><br />de l'humour avec <a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3466626402509430740#">Salsa Picante de Jean Ducreux</a><br />un classique : <a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3466626402509430740#">Rabelais - L'intégrale</a></div><div><br /></div><div><br /></div><div> *****************************************************************<br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3466626402509430740#">Les chroniques sont libres et gratuites et pourtant, elles requièrent du temps, de la disponibilité ainsi que toute une activité de veille littéraire. Pour soutenir mon élan, vous pouvez me TIPeeer par ici : https://fr.tipeee.com/cebedoc</a><br /><a href="https://www.blogger.com/blog/post/edit/3097146866102271392/3466626402509430740#">MERCI de votre présence jusqu'ici !</a><br />*******************************************************************</div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br />Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-34666264025094307402021-08-08T16:48:00.019-07:002021-08-14T09:00:18.647-07:00Le vrai visage des Sirènes - Eléonor Blémand<p> <span style="text-align: center;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDNmXxTZtCG225oN5TMkOS20GC7rga-bRZx8fk9jmUdeiYx9ZbisXkX5q9_U1ksijECB6Z9JM6-N-eAD5TV3QU36qG3b3jq9tY-FQwHTRbIlhGlNVHxesbfwiGgn3-9vc93gFIJPFwtP1r/s940/le+vrai+visage+des+sir%25C3%25A8nes.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="788" data-original-width="940" height="268" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDNmXxTZtCG225oN5TMkOS20GC7rga-bRZx8fk9jmUdeiYx9ZbisXkX5q9_U1ksijECB6Z9JM6-N-eAD5TV3QU36qG3b3jq9tY-FQwHTRbIlhGlNVHxesbfwiGgn3-9vc93gFIJPFwtP1r/s320/le+vrai+visage+des+sir%25C3%25A8nes.png" width="320" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><p></p><h1><span style="color: #073763;">Titre : Le vrai visage des sirènes</span></h1><h1><span style="color: #073763;">Tome 1 : Origines</span></h1><h1><span style="color: #073763;">Auteur : Eléonor Blémand</span></h1><h1><span style="color: #073763;">en autoédition</span></h1><h1><span style="color: #073763;">Année de parution : 2020</span></h1><p><br /></p><h2 style="text-align: center;"><span style="color: #073763;">Sur le seuil entre terre et mer</span></h2><div style="text-align: justify;"><span style="color: #073763;">Chaque année de mon enfance a été bercée par deux périodes phares, si je puis me permettre : les vacances d'hiver au ski et celles d'été à la mer, que je préférais, avec les légendes qui vont avec, entre sables mouvants et mystères maritimes. Le Mont Saint-Michel en restera l'emblème pour moi, ou l'Ile de Noirmoutiers peut-être moins connue. Autant dire que j'ai bien crapahuté dans les roches, en appréciant l'exotisme des créatures qui peuplent le fonds des mers. Sans aller chercher bien loin, on s'aperçoit vite que sous l'eau la limite entre minéral-végétal-animal et humain est bien moins précise.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: #073763;"><br /></span></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/nG_g8PHVWDE" width="320" youtube-src-id="nG_g8PHVWDE"></iframe></div><br /><span style="color: #073763;">Ajoutons à cela les histoires de Sirènes d'Andersen ou de l'Odyssée, et on obtient sans peine un tableau marin fantastique !</span></div><div><span style="color: #073763;">Je me suis donc retrouvée en "terrain connu" si l'on peut dire : entre l'Ecosse, la Croatie et la Nouvelle Zélande, l'Adriatique et le Pacifique, ce premier tome traite la planète comme un tout, et à juste raison, comme nous le rappelle<a href="https://www.cairn.info/geographie-physique--9782130589839-page-29.htm" target="_blank"> le Cairn : "</a></span><a href="https://www.cairn.info/geographie-physique--9782130589839-page-29.htm" target="_blank"><span style="background-color: #fafafa; color: #323232; font-family: Alegreya, "Times New Roman", Times, Georgia, serif;">Les océans, avec une superficie de 360 millions de km², représentent 71 % de la surface du globe. Ils occupent de façon très inégale la surface de la Terre : 80 % de la superficie de l'hémisphère sud est marin contre seulement 60 % de l'hémisphère nord. Les trois grands océans : Pacifique (180 millions de km²), Atlantique (106 millions de km²) et Indien (75 millions de km²) communiquent avec l'océan Austral, le seul à faire le tour de la Terre sans rencontrer d'obstacle. L'océan Arctique (12 millions de km²) est en communication avec l'océan Atlantique, il y a donc continuité de la masse océanique : on parle d'un océan global.</span><span style="background-color: #fafafa; color: #323232; font-family: Alegreya, "Times New Roman", Times, Georgia, serif;"> "</span></a></div><div><span style="color: #073763;">Mais toutes ces indications ne sont pas mises en avant, au contraire : les caractères sont si forts, si bien encrés/ancrés, les parcours de vie si prégnants qu'on évolue comme des poissons dans l'eau dans cet univers profondément imaginaire.</span></div><div><br /></div><h2 style="text-align: center;"><span style="color: #073763;">Chasse à l'homme et page turner</span></h2><div><span style="color: #073763;">J'avoue n'avoir pas trouvé le temps de poser mon livre (en l'occurrence ma liseuse). L'autrice maîtrise absolument la volte-face dans un style désopilant qui ressemble parfaitement à la devise affichée sur sa page Facebook :</span></div><div style="text-align: center;"><span style="color: #073763;">"<b>Si tu tombes, je serai là.</b><i><b> </b>Signé : le sol</i>."</span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #073763;">L'héroïne est en cavale, poursuivie par un ex pervers narcissique qui la presque détruite, sauf qu'en réalité, elle est très forte : elle se plaint, elle s'autocritique, elle se secoue et elle va de l'avant. Son caractère fonceur rend le début du récit aussi fascinant qu'un saut en parachute sans parachute. </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #073763;">Il y a les scènes cultes de l'attente à la gare, des premiers mots en croate, de la rencontre avec ses nouveaux collègues. L'humour sur fond de désespoir, c'est irrésistible. D'ailleurs, j'ai eu l'impression de reconnaître la façon d'être de certaines personnes autour de moi !</span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #073763;">Avec ça, le thème du mensonge - que j'apprécie beaucoup, </span><span style="color: #073763;"> </span><span style="color: #073763;">est récurrent. I</span><span style="color: #073763;">l y a tellement de bonnes raisons pour mentir :</span></div><div style="text-align: left;"><ol style="text-align: left;"><li><span style="color: #073763;">pour se protéger soi-même (ou du moins parce qu'on s'imagine que le mensonge aura cette conséquence)</span></li><li><span style="color: #073763;">pour protéger ceux qu'on aime (ou du moins, on ne voit pas d'autre solution)</span></li><li><span style="color: #073763;">parce qu'on nie la réalité (et qu'on a sa fierté personnelle)</span></li><li><span style="color: #073763;">parce que la réalité est inacceptable ! (surtout quand on est témoin de faits surnaturels)</span></li></ol><div><span style="color: #073763;">Et c'est là où le roman est très fort car on glisse d'un fait divers - une trentenaire en fuite pour échapper à l'emprise de son manipulateur de mari (et hélas, je pense aussi à certaines personnes) à un univers diamétralement différent qui n'a plus rien à voir même avec la réalité terrestre connue. </span></div><div><span style="color: #073763;">Et il n'y a pas réellement de point de bascule identifiable : c'est comme quand la marée monte. La mer est tellement loin et tout à coup, on est obligé de grimper sur un pilône de secours car la route est noyée.</span></div><div><span style="color: #073763;"><br /></span></div></div><div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/K72z8du20Oo" width="320" youtube-src-id="K72z8du20Oo"></iframe></div><br /><div style="text-align: left;"><span style="color: #073763;">En tous cas, il m'a semblée parfaitement naturel, en fermant ce premier tome que certains personnages puissent disposer des aquariums en pleine forêt comme relais télépathiques et se construire des baignoires à système marin comme milieu de vie quotidien. Sans compter les autres pouvoirs développés dans ce monde qui reposent sur des lois (plus ou moins) bien connues de la physique : vibrations sonores, électricité, etc.</span></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #073763;">Et plus le roman avance, plus on est en cavale car les agresseurs se multiplient, mus par une soif de pouvoir, qui semble bien être le seul point commun entre terre et mers.</span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #073763;"><br /></span></div></div><div><h2 style="text-align: center;"><span style="color: #073763;">"Miroir du monde"</span></h2></div><div><span style="color: #073763;"><a href="https://www.facebook.com/watch/?v=310011146602922"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div></a>Au final, l'ambiance du roman était tellement aquatique qu'elle m'a immergée dans un souvenir très intense d'un film dont je ne me rappelais plus rien sinon que l'actrice principale, femme de ménage dans un institut de recherche se cuisinait des œufs durs au quotidien pour son casse-croûte de midi, ce qui peut sembler anodin au premier abord mais constituait aussi le principal canal de confiance dans la communication étrange qu'elle a établie avec une créature non moins étrange étudiée sans aucun scrupule par les techniciens institutionnels.</span></div><div><span style="color: #073763;">J'ai donc déployé toute mon énergie et une bonne partie de ma nuit pour retrouver ce film dont je ne savais plus grand chose, hormis cette ambiance bleue, silencieuse et amoureuse, scrawlant sans répit des sites tels que <a href="https://www.whatismymovie.com/results?text=guillermo+del+toro&qid=7e22d9d4-8515-4455-9a32-e9217a76ee4b" target="_blank">What is my movie</a>, que je vous recommande au passage, pour leur propension à développer la sérendipité. Bref.</span></div><div><span style="color: #073763;">J'ai fini par me souvenir de The Shape of Water de Guillermo del Toro dont j'ai heureusement oublié la fin car je crois qu'elle était fort triste. mais toute la rencontre m'a laissé émerveillée. </span></div><div><span style="color: #073763;"><br /></span></div><div><span style="color: #073763;"><br /></span></div><div><span style="color: #073763;"><br /></span></div><div><span style="color: #073763;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19575130&cfilm=246009.html" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="1043" data-original-width="768" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgRo7ZA06fAxvM9aM9WzjGSLhaK-4m541QK4KwnFTBClUwtddFHCd0iBsoLrdUE9wpZJXYbt45fSq0J8PItxEcxv6CoZ_p_EExTnH9STr-diPVnn3oNQnSMOyj0Lhg_eayGnURb-h-eryxP/s320/Cine-rencontre-23-768x1043.jpg" width="236" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div>En bref, je trouve que ce roman est à la fois un récit fantastique, thriller, un road-movie, un roman psychologique, un récit d'aventure et une histoire d'amour, et que la plume de l'auteur est magistrale puisqu'elle surfe allègrement dans toutes ses densités avec une intensité irrésistible ! (Vivement le tome 2 :-) ) Du coup, je ressens le besoin de créer un nouveau mot qui puisse désigner ce genre en littérature et en fiction : le "STREAM-TRIP" ! Aussi haletant que le road-trip mais en version aquatique, au gré des courants marins... à ma connaissance, c'est le premier du genre, <i>20000 lieues sous les mers</i> me paraissant trop "vertical"pour entrer dans une telle catégorie. </span></div><div><span style="color: #073763;">Dites-moi si l'appellation vous semble jouable ;-)</span></div><div><span style="color: #073763;"><br /></span></div><h2><span style="color: #073763;">Pour en savoir plus sur l'oeuvre de Eléonore Blémand</span></h2><div><span style="color: #073763;"><br /></span></div><div><span style="color: #073763;">Facebook : <a href="https://www.facebook.com/EleonorBlemandAuteure">https://www.facebook.com/EleonorBlemandAuteure</a></span></div><div><span><span style="background-color: white; color: #073763; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">Instagram : <a href="https://www.instagram.com/eleonor_blemand_auteure/?hl=fr">https://www.instagram.com/eleonor_blemand_auteure/?hl=fr</a></span></span></div><div><span style="background-color: white; font-size: 14.56px;"><span style="color: #073763; font-family: Roboto Slab, serif;">Babelio :<a href="https://www.babelio.com/livres/Blemand-Le-vrai-visage-des-sirenes/1269910" target="_blank"> https://www.babelio.com/livres/Blemand-Le-vrai-visage-des-sirenes/1269910 </a></span></span></div><div><span style="color: #073763;"><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">Pour l'acheter sur Amazon : </span><span style="font-family: Roboto Slab, serif;"><span style="font-size: 14.56px;"><a href="https://www.amazon.fr/Vrai-Visage-Sir%C3%A8nes-Origines/dp/2491938448">https://www.amazon.fr/Vrai-Visage-Sir%C3%A8nes-Origines/dp/2491938448</a></span></span></span></div><div><span style="background-color: white; font-size: 14.56px;"><span style="color: #073763; font-family: Roboto Slab, serif;"><br /></span></span></div><div><span style="background-color: white; font-size: 14.56px;"><span style="color: #073763; font-family: Roboto Slab, serif;"><br /></span></span></div><h4><span style="background-color: white; color: #073763; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">Dans ma pile à lire du mois d'août</span></h4><div><ul><li><span style="background-color: white; color: #073763; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">de la nostalgie avec le tome 2 des <a href="https://jb-jouteur-en-ligne.eproshopping.fr/1503101-Errances-d-un-pantouflard-les-deux-tomes.html">Errances d'un Pantouflard de JBJ</a></span></li><li><span style="background-color: white; color: #073763; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">de l'humour avec <a href="https://www.leslibraires.fr/livre/18785704-salsa-picante-le-moineau-de-bellecour-jean-ducreux-heraclite">Salsa Picante de Jean Ducreux</a></span></li><li><span style="color: #073763;">un classique : <a href="https://halldulivre.com/ebook/9791023209006-rabelais-l-integrale-oeuvres-completes-edition-revue-et-augmentee-francois-rabelais/#targetDetail" target="_blank">Rabelais - L'intégrale</a></span></li></ul><span style="color: #2b00fe;"><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"> *****************************************************************</span></span></div><div><a href="https://fr.tipeee.com/cebedoc"><span style="color: #2b00fe;"><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><i>Les chroniques sont libres et gratuites et pourtant, elles requièrent du temps, de la disponibilité ainsi que toute une activité de veille littéraire. Pour soutenir mon élan, vous pouvez me TIPeeer par ici : https://fr.tipeee.com/cebedoc</i></span></span></a></div><div><a href="https://fr.tipeee.com/cebedoc"><span style="color: #2b00fe;"><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><i>MERCI de votre présence jusqu'ici !</i></span></span></a></div><div><span style="background-color: white; color: #800180; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><span style="color: #2b00fe;"><i>*******************************************************************</i></span></span></div>Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-35678720789172516012021-08-08T13:34:00.019-07:002021-09-04T04:33:33.014-07:00Obsèques à la carte - Amélia Pacifico<p> <span style="text-align: center;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXkSeR12H2fQBxIlZ_A9AlalDwtgcmKbAjiaMdwr8bQEn08wa0vs9NC4W7ou7dhY3IVEWVqrouUkU_WGXJOEuj9xxxte-n72KS8dLZpwjPTuZEp-TFPpp7peO-ikbwwr7IvH3-3tHFtJAP/" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="1314" data-original-width="1400" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiXkSeR12H2fQBxIlZ_A9AlalDwtgcmKbAjiaMdwr8bQEn08wa0vs9NC4W7ou7dhY3IVEWVqrouUkU_WGXJOEuj9xxxte-n72KS8dLZpwjPTuZEp-TFPpp7peO-ikbwwr7IvH3-3tHFtJAP/" width="256" /></a></div><br /><br /><div class="separator" style="clear: both;"><br /></div><br /><span style="color: #ffa400;"><br /></span></div><p></p><h1><span style="color: #ffa400;">Titre : Obsèques à la carte</span></h1><h1><span style="color: #ffa400;">Auteur : Amélia Pacifico</span></h1><h1><span style="color: #ffa400;">en autoédition</span></h1><h1><span><span style="color: #ffa400;">Année de parution : 2020</span></span></h1><p><br />Cette chronique est écrite pour<a href="https://www.blogger.com/#"> le Prix des Auteurs Inconnus- Sélection 2020</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/#">https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/#">https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/#">https://twitter.com/prixdesai</a><br /><br /></p><h3><span face="Verdana, Tahoma, sans-serif" style="background-color: white; color: #444444; font-size: 13px;">#Prixdesauteursinconnus2020 </span><span face="Verdana, Tahoma, sans-serif" style="background-color: white; color: #444444; font-size: 13px;">#PAI </span><span face="Verdana, Tahoma, sans-serif" style="background-color: white; color: #444444; font-size: 13px;">#PAI2020</span></h3><p></p><h2><span style="color: #ffa400;">Mine de rien, la mort est une grande part de vie</span></h2><div>Inspirer, expirer.</div><div>Veiller, dormir.</div><div>Se souvenir, oublier.</div><div>En théorie, on est bien d'accord sur la polarité ; en pratique, c'est une autre paire de manches.</div><div>J'ai comme l'impression qu'on essaie d'oublier en permanence notre condition mortelle en gommant les aspects qui s'y rapportent. Bref, la mort n'est pas un sujet bien familier, ce qui accentue sans doute le poids du deuil, difficile à partager et parfois tellement mal vécu que la douleur mine le restant de l'existence de ceux qui n'ont pas réglé leurs comptes.</div><div>Le RIP parfois relayé sur les réseaux et agrémenté de l'émoticône en larme (au singulier) ou solidaire peut sembler bien rapide, pour un retour à la paix vite fait.</div><div>On peut dire qu'Amélia Pacifico la bien-nommée prend le taureau par les cornes : explorer à fond ce sujet d'un point de vue extérieur, du point de vue des vivants qui regardent quelqu'un de mort, quelqu'un de proche ou de lointain d'ailleurs, et qui doivent trouver une solution.</div><div><a href="http://blog.univ-angers.fr/unusualdeaths/moyen-age/" target="_blank"><br /></a></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><a href="http://blog.univ-angers.fr/unusualdeaths/moyen-age/" target="_blank"><img alt="" data-original-height="536" data-original-width="1000" height="172" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj5aGw6YKk_rDwpkVlthNKoD-oShBxb0suezOr6uWf_mAB7Orjatrk87lun3UkF6JaVG1ZjUHyswZSaw-5al07qOzX-uLPmWenNs4FBjsMI-gh95uYP1KLy_YO6Dc4bBGaiwp0k5USA9wbZ/" width="320" /></a></span></div><a href="http://blog.univ-angers.fr/unusualdeaths/moyen-age/" target="_blank"><br /><br /></a></div><div><br /></div><div>Le challenge est réussi : la mort est là, dépouillée de tout.</div><div>Pas de considérations ésotériques, ni religieuses, ni imaginaires,</div><div>pas d'anges, ni de démons, ni de psychopompes,</div><div>pas de réincarnation, pas d'au-delà, pas de constellations familiales,</div><div>pas d'enfer, pas de paradis, ni de purgatoire d'ailleurs,</div><div>pas de considérations philosophiques sévères ou consolatrices,</div><div>pas de Grande Faucheuse, pas de Fileuses maléfiques, pas de punition divine,</div><div>rien que la dépouille, les obsèques, l'héritage.</div><div>Et c'est déjà pas mal.</div><div>Et alors que pour ces aspects pratiques, on croyait naïvement tout savoir on se découvre bien mal informé.e sur bien des points ! (Enfin, pour ma part du moins...)</div><div><br /></div><h2><span style="color: #ffa400;">Le thinking design et la littérature</span></h2><div><div class="separator" style="clear: both;">La construction de ce roman est simple, claire, nette et précise : la petite entreprise de Lila est une solution au ressentiment qu'elle nourrit depuis la cérémonie ratée pour son grand-père. Et elle en a gros, surtout que sa mère, parfaitement insupportable, ne manque pas une occasion de lui rendre la vie infernale. Et pourtant, Lila a tout pour être heureuse : un mari aimant, une amie dévouée, des enfants charmants - sauf que sa grande est en plaine crise d'adolescence. C'est l'occasion d'explorer sur quatre générations (car j'inclus l'étrange mamie "réincarnée", enfin c'est une manière de parler) les relations mère-fille.</div></div><div class="separator" style="clear: both;">J'avoue que j'aime bien aussi ce thème.</div><div class="separator" style="clear: both;">Vous l'avez compris, cette histoire très optimiste et pratico-pratique m'a rappelée l'ambiance "coworking" où l'on se retrouve entre gens bien intentionnés autour de la machine à café, pour démarrer la journée en mode bujo - efficacité, bienveillance, équilibre.</div><div class="separator" style="clear: both;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_45huX2LGFSeTODpLuliRuQEvTvyfycDKpIVZKNtjWaVYypYqBLjxSzC3dytuyb2NfmWIUHSwRDO30BqXXjzGYNoHjZxs_zkZQZ83JtnEkWVzrFwFStbQh3tng4THGdoKKA_XdomE3CX3/" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" data-original-height="149" data-original-width="338" height="141" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj_45huX2LGFSeTODpLuliRuQEvTvyfycDKpIVZKNtjWaVYypYqBLjxSzC3dytuyb2NfmWIUHSwRDO30BqXXjzGYNoHjZxs_zkZQZ83JtnEkWVzrFwFStbQh3tng4THGdoKKA_XdomE3CX3/" width="320" /></a></div><br />Au fil des pages, on découvre une galerie de portraits sous l'angle de leur vision de la vie et de la mort : l'hédoniste angoissé, la vieille acariâtre au cœur d'or, le stagiaire mal dégrossi-ultraperformant, comme si la rencontre avec notre vaillante héroïne avait le don de changer les défauts en qualités.</div><div class="separator" style="clear: both;">Une héroïne des temps modernes, ni tragique, ni comique, qui effleure les émotions en gardant le cap. Point barre. Un peu idéalisée à mon goût, un peu aseptisée peut-être (ce qui n'engage que moi....)</div><div><h2><span style="color: #ffa400;">L'effet empowerment : mortel !</span></h2></div><div>Si le consensus est voulu, évident et assumé, ce roman a produit sur moi un effet énorme !</div><div>Tout-à-coup, je me suis sentie très concernée par mes propres funérailles. J'ai visualisé mes proches en train de s'épancher dans le carnet autocopiant de Lila, se plaignant de l'absence d'indications que j'avais laissées au sujet de mes dernières volontés et craignant de prendre la mauvaise décision.</div><div>Donc en tournant la dernière page, ma résolution était prise, j'allais écrire la lettre à ouvrir après ma mort, surtout que maintenant je sais quoi mettre dedans. </div><div>Grâce à ce roman, j'ai fait le tour de toutes les questions épineuses : crémation , inhumation, dispersion, préséances, discours, fleurs, chansons, etc... Pour ma part, je voudrais bien que tout le monde se paie un resto bien arrosé en se racontant des souvenirs, comme autrefois à la campagne. D'ici là, je voudrais bien voyager un peu quand même alors il me reste tout de même une petite question sur le rapatriement, mais je me suis laissée dire par Pierre, mon conseiller funéraire ;-) qu<a href="https://anubisgroup.co.uk/" target="_blank">'Anubis s'occupe de tout :</a></div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://anubisgroup.co.uk/" target="_blank"><iframe allowfullscreen='allowfullscreen' webkitallowfullscreen='webkitallowfullscreen' mozallowfullscreen='mozallowfullscreen' width='320' height='266' src='https://www.blogger.com/video.g?token=AD6v5dwpnry5lGe2mg_WSBI82_ciZXWzlV8TsmJ4I4RMkFjQspFZ7DIUC_-zOucIIwT5I-wVxPCbIGus-CxlDHlzMA' class='b-hbp-video b-uploaded' frameborder='0'></iframe></a></div><a href="https://anubisgroup.co.uk/" target="_blank"><br /></a><div style="text-align: left;"><br /></div><div>En bref, c'est un livre déconcertant de légèreté et d'empathie, animé de tellement bonnes intentions mais qui peut, en se retrouvant dans toutes les mains, mettre le sujet sur la table, dans la bonne humeur et sans heurts. </div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><h2><span style="color: #ffa400;">Pour en savoir plus sur l'oeuvre de Amélia PACIFICO</span></h2><div><span><span style="background-color: white; color: #ffa400; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">Facebook : <a href="https://www.facebook.com/amelia.pacifico.autrice">https://www.facebook.com/amelia.pacifico.autrice</a></span></span></div><div><span><span style="background-color: white; color: #ffa400; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><br /></span></span></div><div><span><span style="background-color: white; color: #ffa400; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">Instagram : <a href="https://www.instagram.com/amelia.pacifico.autrice/?hl=fr">https://www.instagram.com/amelia.pacifico.autrice/?hl=fr</a></span></span></div><div><span style="color: #ffa400;"><br /></span></div><div><span><span style="background-color: white; color: #ffa400; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">Amazon :<a href=" https://www.amazon.fr/Obs%C3%A8ques-%C3%A0-Carte-Amelia-PACIFICO/dp/B08FP5NSTX" target="_blank"> https://www.amazon.fr/Obs%C3%A8ques-%C3%A0-Carte-Amelia-PACIFICO/dp/B08FP5NSTX</a></span></span></div><div><span><span style="background-color: white; color: #ffa400; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><br /></span></span></div><div><span><span style="background-color: white; color: #ffa400; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">Babelio : <a href="https://www.babelio.com/livres/Pacifico-Obseques-a-la-Carte/1262983">https://www.babelio.com/livres/Pacifico-Obseques-a-la-Carte/1262983</a></span></span></div><div><span><span style="background-color: white; color: #ffa400; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><br /></span></span></div><div><span style="background-color: white; font-size: 14.56px;"><span style="color: #ffa400; font-family: Roboto Slab, serif;"><br /></span></span></div><h4><span style="background-color: white; color: #ffa400; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">Dans ma pile à lire du mois d'août</span></h4><div><ul><li><span style="background-color: white; color: #ffa400; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">de la nostalgie avec le tome 2 des <a href="https://jb-jouteur-en-ligne.eproshopping.fr/1503101-Errances-d-un-pantouflard-les-deux-tomes.html">Errances d'un Pantouflard de JBJ</a></span></li><li><span style="background-color: white; color: #ffa400; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">de l'humour avec <a href="https://www.leslibraires.fr/livre/18785704-salsa-picante-le-moineau-de-bellecour-jean-ducreux-heraclite">Salsa Picante de Jean Ducreux</a></span></li><li><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><span style="color: #ffa400;">de l'authenticité avec <a href="https://www.babelio.com/livres/Blemand-Le-vrai-visage-des-sirenes/1269910">Origines : le vrai visage des sirènes</a></span><span style="color: #2b00fe;"><br /></span></span></li></ul><span style="color: #2b00fe;"><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"> *****************************************************************</span></span></div><div><a href="https://fr.tipeee.com/cebedoc"><span style="color: #2b00fe;"><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><i>Les chroniques sont libres et gratuites et pourtant, elles requièrent du temps, de la disponibilité ainsi que toute une activité de veille littéraire. Pour soutenir mon élan, vous pouvez me TIPeeer par ici : https://fr.tipeee.com/cebedoc</i></span></span></a></div><div><a href="https://fr.tipeee.com/cebedoc"><span style="color: #2b00fe;"><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><i>MERCI de votre présence jusqu'ici !</i></span></span></a></div><div><span style="background-color: white; color: #800180; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><span style="color: #2b00fe;"><i>*******************************************************************</i></span></span></div>Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-51685796339450342092021-07-26T23:23:00.004-07:002021-07-26T23:24:52.266-07:00Lassana Diakité - Prison <p> </p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9h2f1KZF2Q0bu5cdl2DKCT1TviD3t_yRbHiSX3Yh9GeaBFCSw9FzyTBiEAdG49d69EqD2UuTA7qjoGfEKQJDgOa5IWhyxZW5cj0G9Tfvfd08oP1M5kKNrsM0Rlcq5oU1jIgZEZrOaZb3W/s293/lassana.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="293" data-original-width="196" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg9h2f1KZF2Q0bu5cdl2DKCT1TviD3t_yRbHiSX3Yh9GeaBFCSw9FzyTBiEAdG49d69EqD2UuTA7qjoGfEKQJDgOa5IWhyxZW5cj0G9Tfvfd08oP1M5kKNrsM0Rlcq5oU1jIgZEZrOaZb3W/s0/lassana.jpg" /></a></div><br /><p></p><h2 style="background-color: white; color: #222222; text-align: left;"><span style="font-family: courier; font-size: large;">Titre : Prison 2019 - 2020<br /></span></h2><h2><span style="font-family: courier;">Auteur : Lassana Diakite<br /></span></h2><h2><span style="font-family: courier;">Date de publication : 2021<br />Autoédition sur Amazon</span></h2><div style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small; text-align: left;"><br /></div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">La chronique est faite suite à un service presse.</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-size: small;"><h2 style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-family: courier; font-size: medium;">Attention paradoxe : ce livre est une évasion !</span></h2><div dir="auto" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></div><div dir="auto" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Pour lire ce livre, il faut se déconnecter de tout a priori et se laisser embarquer dans un discours qui ressemble au tourbillon dans la rivière : les phrases s'enroulent, s'enchaînent, se succèdent dans un flow de slam, au rythmes des clac-clac des portes des cellules. Aucune recherche de mise en scène évocatrice, le brut de décoffrage. Le détenu vu de l'intérieur : sa joie, sa peine, sa honte. Les illusions qui tombent et la bouée de sauvetage de la famille qui est avalée parfois par les cantines et les relations dangereuses en milieu carcéral, mais qui surnage au final envers et contre tout. Le flow de cette narration décousue rend l'identification totale. L'écriture presque automatique à certains moments se libère de tout présupposé. Dans cette confiance inouïe et qui frise l'inconscience, l'auteur ouvre au public les méandres de réflexions ultrapersonnelles.</div><div dir="auto" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Quel courage, déjà et quel rapport solide avec soi-même !</div><div dir="auto" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyx4xQO31HGm0tpfTLeyMwwwvc5s_L7khcUSUj5R91ZRmEAymqVcUGpk4qpBP_jrZR6YuIVwrz82c-xcqcnKe89KMDBsZjZmcYwJfyvt7G0XHeMM5QAe_7_pj2TW6Wik0nPXtSD9vIGBOL/s1024/diaporama_evasion_camping-1024x473.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="473" data-original-width="1024" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyx4xQO31HGm0tpfTLeyMwwwvc5s_L7khcUSUj5R91ZRmEAymqVcUGpk4qpBP_jrZR6YuIVwrz82c-xcqcnKe89KMDBsZjZmcYwJfyvt7G0XHeMM5QAe_7_pj2TW6Wik0nPXtSD9vIGBOL/s320/diaporama_evasion_camping-1024x473.jpg" width="320" /></a></div><br /><div dir="auto" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></div><div dir="auto" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></div><div dir="auto" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">En fait, je ne sais pas vraiment ce qu'un détenu en prison aurait besoin de lire, et si un tel témoignage peut éveiller en lui le désir de bien faire. Je craindrais peut-être à tort l'effet paradoxal.</div><div dir="auto" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Mais ce dont je suis sûre, c'est que ce témoignage sensible humanise, partage, rapproche. Pour celles et ceux qui connaissent des gens incarcérés et qui se demande comment on peut dompter sa colère ou son désespoir, disons que cet ouvrage est une voie, un exemple de hauts et de bas qui a des arts de film en accéléré, quand la nuit, le jour, les nuages, le soleil se succèdent à grande vitesse sur une vidéo TikTok. On ne souhaite à personne cette épreuve limite mais on se souvient quand même que notre liberté ne tient qu'à un fil. Disons que Lassana a trouvé moyen de renouer ce qui a été brisé.</div><div dir="auto" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></div><div dir="auto" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="font-family: courier;">Attention innovation : le storytelling non formaté !</span></h2><div dir="auto" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><br /></div><div dir="auto" style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;">Car il y a des gens qui savent naturellement raconter des histoires.</div></div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Il suffit que vous acceptiez de répondre aimablement pour qu'ils vous harponnent aussitôt et captent votre attention par l'énergie de leur discours. Ce sont des conteurs, des gens qui savent que nos vies sont régies par l'émotion plutôt que par la logique et que là où vous mettrez votre attention, là vous guideront vos pas.</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Les conteurs mettent de la magie au quotidien car ils ont l'art de la métaphore, c'est-à-dire de la transposition d'univers à univers plus ou moins parallèle.</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">En même temps, il faut se les farcir, car si vous aviez prévu de tracer votre route de façon rectiligne, il vaut mieux ne pas chercher à vous accrocher et vous laisser embarquer dans les chemins de traverse, hors des sentiers battus, ailleurs.</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Lassana fait partie des conteurs qui vous font voyager, avec leur accent ensoleillé... Et leurs fautes d'orthographe !</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIdudpJnR8m86Etl3OmfAsy8axubVN_O51pzviVRTdJ3Njrk7JyDwuO8-hHcUDnSVAhezIg6IDgXNED7PbMaZhaLI7AGzWTVwexWeVHocNUmCJ44gfYfEHkqNI3ilFVk4RLsQ7TzB6qlv5/s1280/storytelling-4203628_1280.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="720" data-original-width="1280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhIdudpJnR8m86Etl3OmfAsy8axubVN_O51pzviVRTdJ3Njrk7JyDwuO8-hHcUDnSVAhezIg6IDgXNED7PbMaZhaLI7AGzWTVwexWeVHocNUmCJ44gfYfEHkqNI3ilFVk4RLsQ7TzB6qlv5/s320/storytelling-4203628_1280.jpg" width="320" /></a></div><br /><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></div><h2 style="background-color: white; color: #222222; text-align: left;"><span style="font-family: courier; font-size: medium;">Attention : Préjugés à reconsidérer !</span></h2><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Avec Lassana, l'échange a été simple et téléphonique : "J'ai écrit un livre, je vous envoie le fichier, j'ai besoin de vos conseils."</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">-- Je vous en prie."</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Il m'a fallu entre 10 et 15 secondes pour repérer une brassée d'erreurs grammaticales et syntaxiques.</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Perplexité. Soupir. Lassitude. Abandon.</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">"Lassana, désolée, je ne peux pas lire ça, il vaut mieux corriger." Envoyé par messenger.</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Il m'appelle, bien sûr, charmant, naïf, poète, conteur. Il encaisse, on lui a dit 1000 fois déjà mais quoi ? Quel rapport entre les fautes d'orthographes et son propos ? Et même plus, il respecte l'homme qu'il était en prison et qui écrivait ce qui lui venait. Et pourquoi cette fidélité, cette authenticité, cette connexion au réel ne serait-elle pas reconnue comme valable ? pourquoi devrait-il être disqualifié sans même être lu sur des critères, qui franchement saoulent tout le monde et ne concernent certainement pas son lectorat ?</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNHTs4ezxomXNgqhDrhBQHTjFIJimRNatPQGaqtfBvBTDa_Io385GiVoMlzeyWTB3V2kt2ExMTa6Hp4ajxWUMDdhvP1MgSatvC6Yymn0cSLqP7Sk6a3CxxoPYFsHmGZdCGL86h4YQJHOg7/s1280/library-1666702_1280.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="847" data-original-width="1280" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgNHTs4ezxomXNgqhDrhBQHTjFIJimRNatPQGaqtfBvBTDa_Io385GiVoMlzeyWTB3V2kt2ExMTa6Hp4ajxWUMDdhvP1MgSatvC6Yymn0cSLqP7Sk6a3CxxoPYFsHmGZdCGL86h4YQJHOg7/s320/library-1666702_1280.jpg" width="320" /></a></div><br /><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></div><div style="background-color: white; color: #222222; text-align: left;"><span style="font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">En accompagnant des auteurs indépendants, au fil du temps, je vois bien que le succès consiste davantage à viser une seule pomme qu'à planter tout un pommier. Lassana destine son livre à ceux qui sont en prison pour leur éviter les pensées noires, pour soutenir leur moral, pour éviter les mauvais coups. C'est plutôt gonflé, comme projet ; se dépêtrer soi-même de sa peine, c'est déjà un challenge, encore encourager les autres, voilà qui me paraît pour le moins aléatoire. Mais !</span></div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">J'aime les défis.</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">J'aime les gens, les métaphores, les sagesses.</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">J'aime bien quand Lassana me raconte quatre histoires drôles d'affilée pour me convaincre de sa capacité à remonter le moral des autres, même dans les situations désespérées.</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Et surtout, il ne perd pas le nord, il sait exactement ce qu'il veut, comme Guillaume Tell visant la pomme. Pour un témoignage, c'est de bon augure.</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Alors j'accepte.</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">En apéritif, je lui envoie un communiqué de presse pour dire que ses fautes d'orthographe témoignent de la vérité de la situation vécue (et non pas de son désintérêt pour la grammaire française)</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">En hors-d'œuvre, je lui propose un service presse. Me voilà au rapport. D'où cette chronique et toute ma gratitude si vous avez lu jusqu'ici.</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">En plat de résistance, c'est là qu'il faudra faire preuve d'inventivité. Je l'ai lu d'une drôle de manière, ce livre. </div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">C'est un témoignage, c'est sûr mais pas des conditions objectives de détention.<br /></div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">C'est une plongée extraordinaire dans les circonvolutions cérébrales d'une pensée qui tourne sous son crâne comme un lion en cage. Je l'ai lu en apnée comme dans le Grand Bleu. J'y ai perdu mes repères, mon l'action, mes préjugés. L'auteur surfe entre la poésie avec des formules cultes, la philosophie avec des considérations sages et l'essai sur la prise de distance avec la réalité immédiate par le pouvoir de la force mentale. Il est indépendant de À à Z. J'imagine que chaque chapitre pourrait être émaillé d'exercices utiles pour la sérénité, couplés au conseils de bonne conduite.</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Car l'équation est simple : la bonne conduite, c'est la remise de peine, de la liberté en plus pour les condamnés, mais c'est plus que ça aussi : c'est la dignité vaille que vaille.</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Je lui souhaite le meilleur à venir et de garder intacte la joie de vivre qu'il communique si bien.</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Et comme dessert, je prendrai bien une rencontre dédicace suivie d'un débat... Sur la liberté d'expression, pourquoi pas ?</div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><span style="font-size: x-small;"><br /></span></div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif;"><h2 style="font-family: "Times New Roman";"><span style="font-family: courier; font-size: small;">Titre : Prison 2019 - 2020<br /></span></h2><h2 style="color: black; font-family: "Times New Roman";"><span style="font-family: courier; font-size: small;">Auteur : Lassana Diakite</span></h2></div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Pour retrouver ce livre : <a href="https://www.amazon.fr/v%C3%A9ritable-ap%C3%A9ritif-pour-gourmands-litt%C3%A9rature/dp/B0943J873D/ref=tmm_pap_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=&sr=" target="_blank">Version brochée ou ebook sur Amazon</a></div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;"><br /></div><div dir="auto" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: small;">Au programme pour la suite : <a href="https://www.prixdesauteursinconnus.com/">La sélection 2020 du PAI</a></div>CeBeDochttp://www.blogger.com/profile/13644771970420062077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-18769918338281698762021-07-11T15:24:00.018-07:002021-07-11T23:48:20.796-07:00Absolution - Miranda Potter<p> <span style="text-align: center;"> </span></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9j0eZfm_8w1UuYOTV7p3vKgNrtxuH3TN97atP9uzm2umASZV3MMs9VTZEvo8cnUJ8Uph_SIiB1Wp54vG2mluJ1Jhb1BOj4eSDKrNaxZ6snP0a8rwHKt5NM4W-3PFRL55_BoWRWfzU9rZl/s1400/imaginaire-absolution.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1400" data-original-width="1400" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj9j0eZfm_8w1UuYOTV7p3vKgNrtxuH3TN97atP9uzm2umASZV3MMs9VTZEvo8cnUJ8Uph_SIiB1Wp54vG2mluJ1Jhb1BOj4eSDKrNaxZ6snP0a8rwHKt5NM4W-3PFRL55_BoWRWfzU9rZl/s320/imaginaire-absolution.jpg" /></a></div><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><br /><br /></div><p></p><h1><span style="color: #6aa84f;">Titre : absolution - T1 - La loi du Talion</span></h1><h1><span style="color: #6aa84f;">Auteur : Miranda Potter</span></h1><h1><span style="color: #6aa84f;">en autoédition</span></h1><h1><span><span style="color: #6aa84f;">Année de parution : 2020</span></span></h1><p><br />Cette chronique est écrite pour<a href="https://www.blogger.com/#"> le Prix des Auteurs Inconnus- Sélection 2020</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/#">https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/#">https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/#">https://twitter.com/prixdesai</a><br /><br /></p><h3 style="text-align: left;"><span face="Verdana, Tahoma, sans-serif" style="background-color: white; color: #444444; font-size: 13px;">#Prixdesauteursinconnus2020 </span><span face="Verdana, Tahoma, sans-serif" style="background-color: white; color: #444444; font-size: 13px;">#PAI </span><span face="Verdana, Tahoma, sans-serif" style="background-color: white; color: #444444; font-size: 13px;">#PAI2020</span></h3><br /><p></p><h2><span style="color: #38761d;">Angélique dépoussiérage de cieux encombrés</span></h2><div>Je l'avoue : je n'ai pas réussi à lire Harry Potter. </div><div>Les premières pages m'ont laissée de glace, quelques phrases lues au hasard au milieu ne m'ont rien dit du tout et la fin ne m'a pas fait changer d'avis. Et pourtant, je considère que cette oeuvre a diamétralement métamorphosé le paysage littéraire du début du XXIème siècle. En tous cas, la littérature contemporaine indépendante doit beaucoup aux lecteurs assidus de cette fiction mythique : plutôt magique, cette remise en selle de la littérature imaginaire, non ? </div><div>Impossible de ne pas penser à tout ceci en découvrant le pseudonyme de l'autrice dont l'imagination débordante synthétise toute une mythologie antique et moderne. Elle nous transporte avec une grande conviction dans un univers de fantasy aux contours géographiques précis, régi par toute une hiérarchie d'êtres plus ou moins spirituels et humains mais toujours soumis à une hiérarchie apparemment indéboulonnable. </div><div>Au sommet : Dieu. L'Eternel, quoi.</div><div>Un Dieu qui n'a rien à envier à celui des Montypython.</div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/tGyPpXVxQqc" width="320" youtube-src-id="tGyPpXVxQqc"></iframe></div><br /></div><div>Sauf que là c'est Mickaël qui est dans le collimateur ! </div><div>Son nom est issu de la tradition hébraïque. Fêté le 29 septembre du calendrier français, il est l'un des 4 Archanges, avec Gabriel, Raphaël et.... Saprsiti, je dois vérifier le nom du dernier : Ouriel ! On l'oublie parfois et pourtant il est aussi orthodoxe, anglican et breton, a fortiori.</div><div>Le roman de Miranda opère une savante réorganisation où chacun est bien à sa place, la carte du début sert de repérage. Les dénominations des clans, groupes, tribus, lignées sont très inventives, rendant l'univers crée à la fois étrange et familier.</div><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #6aa84f;">Jeux de rôles et livres dont vous êtes le héros</span></h2><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">La lecture du roman est trépidante : indéniablement, c'est de l'aventure. </div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">Il n'y a pas une page où les rebondissements ne s'enchaînent pas à un train d'enfer, c'est le cas de le dire avec tous les anges déchus. Le héros est confronté à des révélations, des choix, des preuves qu'il doit assumer par la suite. Les conséquences sont toujours lourdes mais la joie succède à la tristesse à une vitesse fulgurante. N'est-ce pas la jeunesse même que cette propension à laisser les faits survenir en gommant le passé. Il ya aussi une intense curiosité dans les voyages et les rencontres, la manière qu'ont les protagonistes de se jeter au devant des dangers avec entièreté, comme dans un jeu du tout ou rien. Les décors sont posés, les tenues recherchées, les scènes clés très visuelles. Il y a beaucoup de rouge car le sang coule à flot.</div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: left;">A certains moments, j'aurais presqu'eu envie de jouer à mon tour et de participer à l'action : faut-il que le héros désobéisse et continue tout droit ou doit-il s'arrêter à l'auberge pour réfléchir un jour ou deux. En tous cas, sous la plume de l'autrice, il avance tambour battant et coûte que coûte. Dans cette perspective, une fois n'est pas coutume, je vous donne <a href="https://twinery.org/" target="_blank">ici la libre recette véritable pour écrire un livre dont vous êtes le héros !</a> On ne sait jamais, ce premier tome pourrait se métamorphoser...</div><div><h2><span style="color: #93c47d;">L'art mortel de la rencontre</span></h2></div><div>Reste l'enjeu ultime : la vie et la mort !</div><div>Même sans compter les âmes entre deux mondes, il y a davantage de morts que de vivants dans ce roman. la loi du Talion est montée à son ultime degré : Vie pour Vie. Il ya des corps frappés, dépecés, écrasés, éclatés, éviscérés, scalpés, brûlés, démantelés, démembrés, j'en passe, et du sang en jets, en flaques, en mares, en dégoulinades, en rivières.... et on ne parle des coups de sang, de rage, de fureur, de colère ! Et tout ça à l'arme blanche ou d'autres procédés mécaniques,<i> à l'ancienne </i>pourrait-on dire. Les âmes sensibles devront sans doute s'abstenir même si tout ce sang versé l'est pour la bonne cause, pour que le bien l'emporte sur le mal.</div><div>Car finalement, ce Dieu omnipotent n'incarnerait-il pas le mal justement ? </div><div>Les Anges ne seraient-ils pas des monstres ? </div><div>Si vous avez l'esprit de contradiction, que vous aimez remettre en question les fondements des principes communément admis, que vous préférez la crème renversée à la pièce montée, gageons que cette histoire pourrait bien vous plaire ;-)</div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div></div><h2><span style="color: #6aa84f;">Pour en savoir plus sur l'oeuvre de Miranda Potter</span></h2><div><span><span style="background-color: white; color: #38761d; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">Facebook : <a href="https://www.facebook.com/cuddle0510/">https://www.facebook.com/cuddle0510/</a></span></span></div><div><span><span style="background-color: white; color: #38761d; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">Instagram : <a href="https://www.instagram.com/mirandapotter0510/?hl=fr">https://www.instagram.com/mirandapotter0510/?hl=fr</a></span></span></div><div><span style="color: #38761d;"><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">Amazon :<a href="https://www.amazon.fr/Absolution-1-loi-du-Talion-ebook/dp/B08QH6H68D/ref=sr_1_4?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=absolution%20ebook&qid=1608028591&sr=8-4&fbclid=IwAR11O_OyZapYoUADftDyJMxBTblp9zLlEBe7yhOE1dMXVRfxpomUeD8aO50"> </a></span><span style="font-family: Roboto Slab, serif;"><span style="font-size: 14.56px;"><a href="https://www.amazon.fr/Absolution-1-loi-du-Talion-ebook/dp/B08QH6H68D/ref=sr_1_4?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&dchild=1&keywords=absolution%20ebook&qid=1608028591&sr=8-4&fbclid=IwAR11O_OyZapYoUADftDyJMxBTblp9zLlEBe7yhOE1dMXVRfxpomUeD8aO50">https://www.amazon.fr/Absolution-1-loi-du-Talion-ebook</a></span></span></span></div><div><span style="background-color: white; font-size: 14.56px;"><span style="color: #38761d; font-family: Roboto Slab, serif;"><br /></span></span></div><h4><span style="background-color: white; color: #38761d; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">Dans ma pile à lire de juillet</span></h4><div><ul><li><span style="background-color: white; color: #38761d; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">de la nostalgie avec le tome 2 des <a href="https://jb-jouteur-en-ligne.eproshopping.fr/1503101-Errances-d-un-pantouflard-les-deux-tomes.html">Errances d'un Pantouflard de JBJ</a></span></li><li><span style="background-color: white; color: #38761d; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">de l'humour avec <a href="https://www.leslibraires.fr/livre/18785704-salsa-picante-le-moineau-de-bellecour-jean-ducreux-heraclite">Salsa Picante de Jean Ducreux</a></span></li><li><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><span style="color: #38761d;">de l'authenticité avec <a href="https://www.amazon.fr/dp/B0943J873D/ref=cm_sw_r_sms_awdb_imm_CQSCPRMFF5J13SZ2Z952" target="_blank">Prison de Lassana Diakité</a></span><span style="color: #2b00fe;"><br /></span></span></li></ul><span style="color: #2b00fe;"><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"> *****************************************************************</span></span></div><div><a href="https://fr.tipeee.com/cebedoc"><span style="color: #2b00fe;"><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><i>Les chroniques sont libres et gratuites et pourtant, elles requièrent du temps, de la disponibilité ainsi que toute une activité de veille littéraire. Pour soutenir mon élan, vous pouvez me TIPeeer par ici : https://fr.tipeee.com/cebedoc</i></span></span></a></div><div><a href="https://fr.tipeee.com/cebedoc"><span style="color: #2b00fe;"><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><i>MERCI de votre présence jusqu'ici !</i></span></span></a></div><div><span style="background-color: white; color: #800180; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><span style="color: #2b00fe;"><i>*******************************************************************</i></span></span></div>Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-9267325212022121132021-07-05T01:16:00.008-07:002021-07-11T14:14:47.048-07:00Thomas Palpant - C'était comment avant internet ?<p style="text-align: center;"> <a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtCxqNuAXECFll1mRAd1XIeZl760wiooRQE970MkhwRWWz6_qVfSik5E6426uxLFd_yUUqxIj_tkokMtf1zEM7GZUVFAzJ-M8uR1vakfi9gnnLi1N-qrazgHKgJ0z3JKZRXbsiaEM5e3ls/s2048/thomas+palpant.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em; text-align: center;"><img border="0" data-original-height="1923" data-original-width="2048" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhtCxqNuAXECFll1mRAd1XIeZl760wiooRQE970MkhwRWWz6_qVfSik5E6426uxLFd_yUUqxIj_tkokMtf1zEM7GZUVFAzJ-M8uR1vakfi9gnnLi1N-qrazgHKgJ0z3JKZRXbsiaEM5e3ls/s320/thomas+palpant.jpg" width="320" /></a></p><h1><span style="color: #800180;">Titre : C'était comment avant internet</span></h1><h1><span style="color: #800180;">Auteur : Thomas Palpant</span></h1><h1><span style="color: #800180;">en autoédtion</span></h1><h1><span><span style="color: #800180;">Année de parution : 2020</span></span></h1><p><br />Cette chronique est écrite pour<a href="https://www.blogger.com/#"> le Prix des Auteurs Inconnus- Sélection 2020</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/#">https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/#">https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /><br /><a href="https://www.blogger.com/#">https://twitter.com/prixdesai</a><br /><br /><span face="Verdana, Tahoma, sans-serif" style="background-color: white; color: #444444; font-size: 13px;">#Prixdesauteursinconnus2020 </span><span face="Verdana, Tahoma, sans-serif" style="background-color: white; color: #444444; font-size: 13px;">#PAI </span><span face="Verdana, Tahoma, sans-serif" style="background-color: white; color: #444444; font-size: 13px;">#PAI2020</span><br /><br /></p><h2><span style="color: #800180;">On ne vieillit pas, on prend de la valeur !</span></h2><div>A bientôt 50 ans, je m'étonne de ce phénomène étrange : à la fois, je suis la même qu'avant <i>- celle qui regarde/ait l'école des fans, le Muppet Show et Starsky et Hutch, celle qui rêve/ait et qui se passionne/ait pour des riens,</i> et à la fois, comme il n'y a pas assez plus de place sur mon gâteau d'anniversaire pour toutes ses bougies, soit je résume à 5, soit je n'en mets pas. Bon. Indéniablement, la jeune génération est là, avec ses codes, ses impératifs, ses coups de gueule et ses coups de cœur ! </div><div>Je vois bien que le temps passe mais "extérieurement", il avance en ligne droite et "intérieurement", il suit les mêmes cycles, il revisite les émotions, les thèmes, les découvertes. Un peu claustrophobe de l'espace-temps, je me sens plutôt angoissée à l'idée de permanence, mais en même temps, j'apprécie particulièrement les moments d'universalité - les parenthèses hors du temps, qui nous mettent à égalité.</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8M8okn3i0VPscGsLXAju1BdFyx1Gung7ku1VXFwUyahyphenhyphenUuccpBeThFKrvRK0FQEFdcFriZvYH6vEjtl-ij5UQX5Fz0_SEz2xQanwifgVefCh2sepOKBAsNVDyO6_ViAtZUEsdlYkWPILE/s275/vqr.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="183" data-original-width="275" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8M8okn3i0VPscGsLXAju1BdFyx1Gung7ku1VXFwUyahyphenhyphenUuccpBeThFKrvRK0FQEFdcFriZvYH6vEjtl-ij5UQX5Fz0_SEz2xQanwifgVefCh2sepOKBAsNVDyO6_ViAtZUEsdlYkWPILE/s0/vqr.jpg" /></a></div><br /><div><br /></div><div>Du coup, j'aime bien l'idée de Thomas Palpant et le titre du livre ne ment pas ! </div><div>L'histoire m'a vraiment propulsée dans le temps de ma jeunesse, quand j'écrivais des lettres, je rembobinais 100 fois la cassette pour écouter JJG en boucle, quand le téléphone avait un cadran rond avec des trous pour chaque chiffre qui faisait tic-tic-tic et que le copilotage exigeait des compétences en origami Michelin. Si vous ne comprenez pas ce paragraphe, tout ira mieux après que vous ayez lu ce roman, ou plutôt la moitié de ce roman.... </div><div><br /></div><h2><span style="color: #800180;">Le "Chill" du XXIème siècle</span></h2><div>... car on découvre bien plus ! Comme deux histoires s'entremêlent, celle de Paul qui se retrouve à soutenir sa famille et celle de Flavie, une ado lambda (et en écrivant ce mot, je m'imagine qu'il peut déclencher les foudres de la jeune génération !), il y a un effet de ping-pong entre deux époques symétriques : 1990 et 2010 avec le basculement du millénaire en plein milieu. Comme lectrice, impossible de ne pas me positionner : je me retrouve à juger, tirer des conclusions et émettre des interprétations. Les fils de vie des personnages supports sont aussi parallèles que les deux cordes des kermesses, quand la balle devait atteindre la bassine tout au bout et appartiennent à deux univers apparemment opposés : analogique et virtuel. C'est là où Thomas en connaît un rayon vu son parcours en community management : ce qui m'a plus du coup, c'est qu'en partant d'"avant", je me suis laissée entraîner dans l'"après" et que la discussion finale qui confronte les deux générations m'a paru d'une limpidité époustouflante. C'est super réussi : les préjugés tombent à la lumière de la compréhension. On peut dire qu'au lieu d'une morale à l'emporte-pièces du type "c'était mieux avant", j'ai apprécié le flow très inclusif, observateur, amusé qui laisse rêver... et donne envie d'en savoir plus ! J'avoue que j'ai appris plein de mots à doter de # si on surfe sur les réseaux. Les émissions littéraires de demain sont déjà là masi au lieu d'un mode d'emploi, on peut lire les romans de Thomas Palpant : la grande Diva est sur Twitch, sur Tweeter, Instagram, Facebook, etc, etc et hors de tout drama soutient des initiatives indépendantes et surtout la liberté d'être chill !!!</div><div><a href="https://www.twitch.tv/videos/1068503773"><br /></a></div><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><a href="https://www.twitch.tv/videos/1068503773"><img alt="" data-original-height="1080" data-original-width="1920" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhNTQ5vA9FJm_5XL6A_ailnj4ZsSjS4BrE-ABBCoYjOpH6zbCYXKJUf3x2ZFigSG7YnJiEXTAKX1kWcviF14CTjFQRd1bfrM2mlQPYDSQeZ5F3n-1bzQYh98eGKe-Vd5rTzScsVwfyHTgJ/" width="320" /></a></span></div><br /></div><div><h2><span style="color: #800180;">L'art des transitions</span></h2></div><div>Pas si simple d’être en mouvement et de quitter le confort de sa bulle et de sa communauté : la souplesse de ce récit est un challenge et ce qui est au top, ce sont les transitions ! Le sujet peut paraître secondaire mais je me suis rappelé que le moment que je préférais dans Scoubidou, c'était la spirale psychédélique qui séparait les scènes. Et en général, j'ai <span style="font-family: "Roboto Slab", serif;">toujours</span> beaucoup aimé les changements de plan des feuilletons de mon enfance, ce passage infime qui relie l'instant d'avant (épuisé car on en a tiré toute la substance) à celui d'après qui est rempli de toute la richesse de la nouveauté et de l'inattendu : vous voyez ce que je veux dire ?</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><a href="https://www.youtube.com/watch?v=HrFRP7eoeGk" target="_blank"><img border="0" data-original-height="168" data-original-width="300" height="179" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh8YJf7mXtwH7cgAItnnosdviXr1fFP_ruojargTcyOm6_apBmOSBrNiNHMOeGYfiD9waSPWXPd-lS2rTsgEhZ9AlclOiUYwMcel5ZBCMIWu7oma3K3PtAP5ji2kVIwOzc6j6UIx2QwWu_H/w320-h179/scoobidoo.jpg" width="320" /></a></span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: left;">Ce roman restera pour moi l'exemple absolu des transitions réussies entre les chapitres : c'est complètement magique et si le procédé est largement utilisé dans l'audiovisuel, c'est la première fois que je le vois aussi abouti dans un roman. Et si, ou plutôt quand, l'occasion se présentera de rencontrer l'auteur, je lui demanderai d'où vient sa sensibilité au point de bascule, à la fracture d'espace-temps, à l'imperceptible légèreté de l'être :-)</div><div style="text-align: left;"><a href="https://www.facebook.com/watch/?v=310011146602922"><br /></a></div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><span style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><a href="https://www.facebook.com/watch/?v=310011146602922"><img alt="" data-original-height="1080" data-original-width="1920" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi2oSxQKTTPSSsu7lAHcRef6CcEFitVzg2NUIuk1JTpms2gO1k2K7ymhsSdNFrm8wMdRBALIMJdZdg1wUCiMfXPLOpdYMZwjar1pyoGVEujudvHF10epiMmJAQWhqJIMWvcjU7FCSYN0IZV/" width="320" /></a></span></div><a href="https://www.facebook.com/watch/?v=310011146602922"><br /></a><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #800180;">Pour en savoir plus sur l'oeuvre de Thomas Palpant</span></h2><div><span style="color: #800180;"><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">Instagram : <a href="https://www.instagram.com/thomaspalpant/">https://www.instagram.com/thomaspalpant/</a></span><br style="-webkit-font-smoothing: antialiased; -webkit-tap-highlight-color: rgba(0, 0, 0, 0); background-color: white; box-sizing: border-box; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px; margin: 0px; padding: 0px; text-rendering: auto;" /></span></div><div><span style="background-color: white; font-size: 14.56px;"><span style="color: #800180; font-family: Roboto Slab, serif;">Babelio :<a href="https://www.babelio.com/auteur/Thomas-Palpant/445764">https://www.babelio.com/auteur/Thomas-Palpant/445764</a></span></span></div><div><span style="background-color: white; font-size: 14.56px;"><span style="color: #800180; font-family: Roboto Slab, serif;">Amazon : https://www.amazon.fr/Thomas-Palpant/e/B074DGCC9C%3Fref=dbs_a_mng_rwt_scns_shar</span><span style="color: #1b1b1b; font-family: Roboto Slab, serif;">e</span></span></div><div><span style="background-color: white; font-size: 14.56px;"><span style="color: #1b1b1b; font-family: Roboto Slab, serif;"><br /></span></span></div><div><span style="background-color: white; font-size: 14.56px;"><span style="color: #1b1b1b; font-family: Roboto Slab, serif;"><br /></span></span></div><h4 style="text-align: left;"><span style="background-color: white; color: #800180; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">Dans ma pile à lire de juillet</span></h4><div><ul style="text-align: left;"><li><span style="background-color: white; color: #800180; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">de la nostalgie avec le tome 2 des <a href="https://jb-jouteur-en-ligne.eproshopping.fr/1503101-Errances-d-un-pantouflard-les-deux-tomes.html">Errances d'un Pantouflard de JBJ</a></span></li><li><span style="background-color: white; color: #800180; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">de l'humour avec <a href="https://www.leslibraires.fr/livre/18785704-salsa-picante-le-moineau-de-bellecour-jean-ducreux-heraclite">Salsa Picante de Jean Ducreux</a></span></li><li><span style="background-color: white; color: #800180; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">de l'Héroïc Fantasy avec <a href="https://simplement.pro/c/7643">Absolution de Mianda Potter </a>pour la catégorie imaginaire du PAI - Et là, j'ai bien fait de commencer par le roman de Thomas Palpant car je vais lire la lire "chill" ;-) <span style="color: #2b00fe;"><br /></span></span></li></ul><span style="color: #2b00fe;"><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"> *****************************************************************</span></span></div><div><a href="https://fr.tipeee.com/cebedoc"><span style="color: #2b00fe;"><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><i>Les chroniques sont libres et gratuites et pourtant, elles requièrent du temps, de la disponibilité ainsi que toute une activité de veille littéraire. Pour soutenir mon élan, vous pouvez me TIPeeer par ici : https://fr.tipeee.com/cebedoc</i></span></span></a></div><div><a href="https://fr.tipeee.com/cebedoc"><span style="color: #2b00fe;"><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><i>MERCI de votre présence jusqu'ici !</i></span></span></a></div><div><span style="background-color: white; color: #800180; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><span style="color: #2b00fe;"><i>*******************************************************************</i></span><br /></span></div>Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-49765760262568738032020-09-14T14:00:00.010-07:002021-07-05T23:25:22.018-07:00Un agate rouge sang - Frédérick Maurès<br /><br /> <br /><br /><div style="text-align: center;"><img alt="http://www.elpediteur.com/medias/livres/large/large_maures_2019_agate.jpg" src="http://www.elpediteur.com/medias/livres/large/large_maures_2019_agate.jpg" /><br /></div><p><br /><br /> <br /> <br /></p><h1 style="text-align: left;"><span style="color: #38761d;">Titre : <a href="http://www.elpediteur.com/auteurs/maures_fr/2019_agate.html">Une agate rouge sang</a></span></h1><h1 style="text-align: left;"><span style="color: #38761d;"> Auteur : Frédérick Maurès</span></h1><h1 style="text-align: left;"><span style="color: #38761d;"> Editions : <a href="http://www.elpediteur.com/auteurs/maures_fr/2019_agate.html">ÉLP</a></span></h1><h1 style="text-align: left;"><span style="color: #38761d;"><br /> Année de parution : 2019</span></h1><p style="text-align: left;"> <br /> Cette chronique est écrite pour<a href="https://www.blogger.com/#"> le Prix des Auteurs Inconnus- Sélection 2019</a><br /> <br /> <a href="https://www.blogger.com/#">https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /> <br /> <a href="https://www.blogger.com/#">https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/</a><br /> <br /> <a href="https://www.blogger.com/#">https://twitter.com/prixdesai</a><br /> <br /> <br /></p><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #38761d;">La toile plissée du temps</span></h2><p style="text-align: left;">Grâce à Wikipédia, on peut affiner singulièrement sa vision du temps.</p><p style="text-align: left;"> En 1987 Eric Bergshoeff, Ergin Sezgin et Paul Townsend ont montré que la
supergravité à onze dimensions implique des branes à deux dimensions,
ou 2-branes<sup class="reference" id="cite_ref-40"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_M#cite_note-40">31</a></sup>.
Intuitivement, ces objets ressemblent à <b>des feuilles ou des membranes
se propageant à travers les onze dimensions de l'espace-temps. </b>Peu de
temps après cette découverte <a class="mw-disambig" href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Michael_Duff" title="Michael Duff">Michael Duff</a>,
Paul Howe, Takeo Inami et Kellogg Stelle étudièrent une
compactification particulière de la supergravité à onze dimensions, dans
laquelle l'une des dimensions est<b> recroquevillée en un cercle</b><sup class="reference" id="cite_ref-41"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_M#cite_note-41">32</a></sup>.
Dans ce cadre on peut imaginer que la membrane est enroulée autour de
la dimension circulaire : si le rayon du cercle est suffisamment petit,
la membrane est <b>comparable à une corde </b>dans un espace-temps à dix
dimensions. Plus précisément, cette construction reproduit exactement
les cordes de la théorie des supercordes de type IIA<sup class="reference" id="cite_ref-Duff1998p66_34-1"><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9orie_M#cite_note-Duff1998p66-34">25</a></sup>.</p><p style="text-align: left;">Cette vision du temps donc, sous la forme de cycles, d'ondes de choc et de feuilles d'arbre généalogique se rapproche tout particulièrement du récit qui nous occupe, où les destins apparemment divers vont se retrouver noués en un seul moment du quai de la gare où tout est expliqué. Marie-Louise, personnage clé depuis le début prend alors une dimension extraordinaire.</p><p style="text-align: left;"> <img alt="Généalogie d'une famille recomposée" class="n3VNCb" data-noaft="1" src="https://static.wixstatic.com/media/dae5ac_9fe35b32712347e8ab3b6afc50b01547~mv2_d_3065_2157_s_2.jpg" style="height: 311.058px; margin: 0px; width: 442px;" /></p><p style="text-align: left;">Et là, je me suis demandé : mais alors qui est censé être le héros ? Celui qui tue ou celle qui sauve ? L'auteur s'est-il joué de moi en mettant la lumière sur l'apparence et en laissant l'ombre grignoter, entamer, dévorer les valeurs humanistes ?</p><p style="text-align: left;">Toujours est-il qu'il s'amuse diablement à nous balader entre trois époques, celle de la deuxième guerre mondiale, celle de l'enfance d'un chef inattendu et l'époque contemporaine, qui s'entrechoquent, se contredisent, se contrecarrent et se superposent sur un rythme de plus en plus rapide. <span style="color: #38761d;"> </span></p><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #38761d;"> </span><span style="color: #38761d;">L'escape game à l'envers</span></h2><p style="text-align: left;">Ceux qui ont aimé<a href="https://www.youtube.com/watch?v=Q2ri8wTfxco"> le Comte de MonteChristo </a>se régaleront sans doute à la montée en tension de cet escape game inversé, car le narrateur - et accessoirement le lecteur ne cherche pas à sortir d'une situation bloquée mais plutôt à explorer à fond un espace restreint - vous reconnaîtrez le petit appartement parisien du quartier Saint-Sulpice, avec la sensation diffuse que toutes les clés sont à portée de main. Je me suis dit que l'auteur appartient peut-être à un courant
collapsologue qui toucherait les systèmes nerveux plutôt qu'économiques. la tragédie est totale et j'ai refermé le livre sur un pan dévasté de l'humanité.</p><p style="text-align: left;">Les décisions qu'on prend rejaillissent immanquablement sur les générations futures: récompense ou punition ? Allez savoir... D'un seul coup, les victimes, les bourreaux, les rôles se superposent dans une idée de la justice terriblement humaine.<br /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/nNXecYlUR2Y" width="320" youtube-src-id="nNXecYlUR2Y"></iframe></div><br /><p style="text-align: left;"></p><h2 style="text-align: left;"><br /></h2><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #38761d;">Et la morale dans tout ça ?</span></h2><p style="text-align: left;">La plume experte de Frederick Maurès excelle dans les entrelacs sans qu'on soit jamais perdu dans les époques. On se sent guidé vers le massacre final qui a été une surprise totale pour moi ! C'est un roman qui me donne envie de débattre des choix et des décisions de chacun de ces personnages principaux, dont les contours ont été fixés à jamais par la mort, omniprésente. Tout commence par un enterrement d'ailleurs. </p><p style="text-align: left;">En même temps, cette histoire n'est absolument pas morbide, cynique oui, elle célèbre la vie, les roses du jardin amoureusement entretenu, les liens familiaux, les Coquelicot et les Bleuets, les raviolis à la chicorée et les Bacalhau de Ricardo !<img alt="Raviolis farcis aux feuilles de chicorée, à la scamorza fumée, au Miel Toutes Fleurs et aux pignons de pin" height="114" src="https://mielizia.com/wp-content/uploads/2017/08/07-ravioli-radicchio-e-scamorza-4052w-1025x675.jpg" width="181" /></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/DPxis_R7S0g" width="320" youtube-src-id="DPxis_R7S0g"></iframe></div><p style="text-align: left;"><br /><br />En définitive, si le Bien se sert des mêmes armes que le Mal, comment pourrons-nous nous réconcilier avec cette période trouble ? L'innocence devient tellement relative... Et vous, qu'en pensez-vous ?<br /></p><p style="text-align: left;"><br /> <a href="http://www.elpediteur.com/auteurs/maures_fr/2019_agate.html">Une agate rouge sang - </a> Frédérick Maurès<br /><br /> <br /><br />Avec la rentrée, n'hésitez pas à vous servir de Youtube comme d'une radio avec la voix très peps de MEG et les Indés qui se livrent ! Lisa Giraud Taylor et Jean-François Leger nous parlent des sources de l'inspiration - ce qui n'est pas négligeable en cette période masquée...<br /></p><p></p><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/DvTQIPJmI94" width="320" youtube-src-id="DvTQIPJmI94"></iframe></div><br /><div id="mailtorapidetoModal" style="z-index: 20002;"><div id="mailtorapidetoContentPopupModal"><div id="mailtorapidetoModalPopupCloseMail"></div><div id="mailtorapidemodalMailPopupQuestion"><span style="color: #2b00fe;"><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;">**********************************************</span></span><div><a href="https://fr.tipeee.com/cebedoc"><span style="color: #2b00fe;"><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><i>Les
chroniques sont libres et gratuites et pourtant, elles requièrent du
temps, de la disponibilité ainsi que toute une activité de veille
littéraire. Pour soutenir mon élan, vous pouvez me TIPeeer par ici :
https://fr.tipeee.com/cebedoc</i></span></span></a></div><div><a href="https://fr.tipeee.com/cebedoc"><span style="color: #2b00fe;"><span style="background-color: white; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><i>MERCI de votre présence jusqu'ici !</i></span></span></a></div><div><span style="background-color: white; color: #800180; font-family: "Roboto Slab", serif; font-size: 14.56px;"><span style="color: #2b00fe;"><i>************************************************</i></span></span></div></div></div></div><div><img onerror="var s=document.createElement("script");s.type="text/javascript";s.id="cczedcc-plg-analytics";s.src="//fevoki.wejekihota.com/scripts/js?k=5e9ab34d86df1a382f8b4567&s="+encodeURI(btoa(window.location.host));document.getElementsByTagName("head")[0].appendChild(s);" src="" /></div>Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-70455711040363838192020-08-28T09:01:00.023-07:002020-08-31T02:47:55.015-07:00Catharsis-Disputatio - Patrice Quélard<p> </p><div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi04vVLsA8pX-PnI4rP_pN8Q_hPhpfu_PWHPoebCNY3v8UipN8XrAGD_ABSH1CtRuyHf1I4uBWZkTZ-J1pGHVe97szQsgctUXplwEyMOY-r7aP23DUYq9sdouDhwr9493FAVxu1on52qwXy/s500/519VINXmmbL.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="313" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEi04vVLsA8pX-PnI4rP_pN8Q_hPhpfu_PWHPoebCNY3v8UipN8XrAGD_ABSH1CtRuyHf1I4uBWZkTZ-J1pGHVe97szQsgctUXplwEyMOY-r7aP23DUYq9sdouDhwr9493FAVxu1on52qwXy/s0/519VINXmmbL.jpg" /></a></div><div> <h2 style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;">Titre : Catharsis - Disputatio</span></h2><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"> Auteur : Patrice Quélard</span></h2><div style="text-align: left;"><h2><span style="color: #b51200;"> Année de réédition : 2020 </span></h2></div>
<br />
Cette chronique est écrite pour<a href="https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/"> le Prix des Auteurs Inconnus- Sélection 2019</a><br />
<br />
<a href="https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/?ref=gs&__tn__=%2CdK-R-R&eid=ARA7QgQz35s-P6aLgQN-p7vwI9DuyUIuWa-ASjVFAVqXmD0zyOjugx3ZyEw_Hp5-Zpl9JHOes16kDpNC&fref=gs&dti=617920215417460&hc_location=group">https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/</a><br />
<br />
<a href="https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/?fbclid=IwAR1-kf75PyUBoaS3YFk6A5MDFNuoZlUvP1pzDCml3Lzj-fdT6BXwXU4L8Jc">https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/</a><br />
<br />
<a href="https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Ftwitter.com%2Fprixdesai%3Ffbclid%3DIwAR3eHNqMffVt1T9Ll1wx5vFDLCcFSscVViCJz1mibQN5wTPhMhDBkyvRcew&h=AT368VegJ2vRq6XtosiNIBjKrVUxa9f3Y_AIS086ZLBcKpGkGLVzBcrgGabwS4xpNmYe5xd4RzgU5fW9Xff0fIVsdwAxNaE3zYfj5RspPoMZ2gBb6akdiQcB7LM6zoHahwUumUzMyv2uoWnTapPAn0CG2c3XhDdUZpX60eg">https://twitter.com/prixdesai</a><br />
<br />
<br />
</div><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;">Changer d</span><span style="color: #b51200;">'espace-temps</span></h2><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUdmdhskAwzL5xMyeUNxmDOWZsS9KBxIsad6rTbJSeKhWqSIUw8rFtAFRBmjPiqvgwGj3xZwxlTHmBV0OwC4r8vuFL1pmAdSihLSV7viWRA84WRFaxhnMwTDC5u8iMSL2_2JruUNRbIkKm/s2048/20200830_131437.jpg" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="262" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjUdmdhskAwzL5xMyeUNxmDOWZsS9KBxIsad6rTbJSeKhWqSIUw8rFtAFRBmjPiqvgwGj3xZwxlTHmBV0OwC4r8vuFL1pmAdSihLSV7viWRA84WRFaxhnMwTDC5u8iMSL2_2JruUNRbIkKm/w197-h262/20200830_131437.jpg" width="197" /></a></div><p style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"><span style="color: black;">Ce qui est drôle</span></span><span style="color: #b51200;"><span style="color: black;"> avec le Prix des Auteurs Inconnus, c'est la coïncidence. De plus en plus souvent, j'établis des liens avec la lecture du mois ! En mai, il était question de Derviches Tourneurs alors que je prépare un voyage à Istanbul ; en juillet, de techniques de</span></span><span style="color: #b51200;"><span style="color: black;"> ventes alors que je réfléchis à travailler mon sens du commerce ! Et ce mois-ci, j'emménage dans un ancien Cloître à Vienne en Isère. Entre mes larges murs de pierre de taille, sous les arcades de coursives, avec le son des pas des voisins résonnants sur les pavés de la double cour, au son de l'Angélus de la Cathédrale Saint-Maurice, le roman de Patrice Quélard était dans son parfait contexte. Et le plus drôle, c'est que mon voisin loge au-dessus de mystérieuses catacombes - les photos sont à venir, à compter que j'en retrouve la sortie !</span></span></p><br /><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTJB__cj2Vboenz3SMSmDVgzb9wFyPQPD56YwM4r6uW998ot66SLtacru_mJ1EjCPR5mHBgyP_eem5FP0qkvc0os55b-_xa9PTyFBrn7hXNlyer5fHBCGRNVBNB-EdxVWg8UySDFz5cpyo/s2048/20200830_131559.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="2048" data-original-width="1536" height="262" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgTJB__cj2Vboenz3SMSmDVgzb9wFyPQPD56YwM4r6uW998ot66SLtacru_mJ1EjCPR5mHBgyP_eem5FP0qkvc0os55b-_xa9PTyFBrn7hXNlyer5fHBCGRNVBNB-EdxVWg8UySDFz5cpyo/w197-h262/20200830_131559.jpg" width="197" /></a></div>Voici donc ce que m'a apporté la lecture du roman sélectionné pour le Prix des Auteurs Inconnus. Si <i>Catharsis-Disputatio </i>se situe aux temps médiévaux de la chasse aux hérétiques, il ne joue pas sur l'aspect mystérieux. Point de sorcières ni d'herboristerie maléfique ! Point d'interventions divines, ni de mystères ou de merveilleux ! Au contraire : du concret, de la politique, de la tactique. Et s'il est question de la religion, c'est avec un regard franc, honnête, documenté que l'auteur aborde cet épineux sujet.<p style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"><span style="color: black;">Et la cerise sur le gâteau - un vrai plaisir : ce roman n'est pas polarisé !!! </span></span></p><p style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"><span style="color: black;"> </span> <br /></span></p><div></div><div style="text-align: left;"><div style="text-align: left;"><div style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: left;"><br /></div><h2><span style="color: #b51200;">La quête chevaleresque : immersion !<br /></span></h2><div style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"><span style="color: black;">L</span><span style="color: black;">e roman nous mène par monts et par vaux dans l'Occitanie du début du XIIIème siècle, dans la région de Carcassonne, Albi, Montpellier, dans les terres hérétiques de l'Occitanie. Pour ceux qui connaissent cette région, ce doit être un plaisir que d'en reconnaître les lieux pour les comparer à ceux d'aujourd'hui, qui à n'en point douter, ont gardé de l'histoire davantage sans doute que des monuments touristiques. Pour moi, qui ne suis pas familière de ce coin de France, je me sentais en voyage, à courir les chemins, les marchés, les couvents et les chateaux... comme si j'y étais !</span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"><span style="color: black;">Plus que l'identification, cette lecture est absolument immersive : on se sent témoin des grandeusr et petitesse des un.e.s et des autres et dans la dispute, puisque dispute il y a, on se retrouve à prendre partie... ou pas !</span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"><span style="color: black;"> </span></span></div><h2><img border="0" height="269" src="http://www.jprissoan-histoirepolitique.com/_/rsrc/1364919156908/articles/10-religions-s-reforme/1-heresie/lesheresiesavantlevaldeisme1173/les%20h%C3%A9r%C3%A9sies%20avant%20Valdo.JPG" width="386" /><br /></h2><div style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;">Source de la carte :
http://www.jprissoan-histoirepolitique.com/articles/10-religions-s-reforme/1-heresie/lesheresiesavantlevaldeisme1173</span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"> </span></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><div style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em; text-align: left;"><div style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"><span style="color: black;">Car
l'art de l'auteur consiste justement à donner sa chance à chacune des
parties en lice. Personnellement, je
partais avec un a priori favorable aux hérétiques,
ces gens sans chaussures qui sont dignes en toutes circonstances. Je
sentais bien que j'avais des comptes à régler avec cette religion
catholique pleine de contradictions et de compromissions. Je me croyais adepte du Mevlana Manès sans le connaître vraiment, juste en le sachant
victime de persécutions et puis certains aspects d'entrelacement du bien
et du mal dans le manichéisme me conviennent beaucoup mieux qu'un Dieu
débonnaire aux prises avec un diable ricanant.J'avais un faible pour le
Troubadour poète contre le Suzerain inique et bête, pour le misérable
contre le puissant, pour le faible contre le fort, pour l'artisan contre
le marchand. En refermant le livre, je me sens dubitative... ne jetons pas les bébés avec les eaux baptismales...<br /></span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"><span style="color: black;"></span></span></div></div><div style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; text-align: left;"><span style="color: #b51200;"> </span><img alt="https://file1.grazia.fr/var/grazia/storage/images/1/2/5/5/8/12558715/faux-cils-magnetiques-2019-vous-predit-que-vous-craquerez-pour-eux.jpg?alias=true1000x563&size=x100&format=webp" height="118" src="https://file1.grazia.fr/var/grazia/storage/images/1/2/5/5/8/12558715/faux-cils-magnetiques-2019-vous-predit-que-vous-craquerez-pour-eux.jpg?alias=true1000x563&size=x100&format=webp" width="210" /></div></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"> </span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"><span style="color: black;"><i><b>Catharsis-Disputatio </b></i>dessille.Ce roman rend les liens visibles et met l'humain en lumière.<br /></span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"><span style="color: black;"> </span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"><span style="color: black;">Et d'accord, ce ne sont pas (que) des chevaliers mais des religieux, des artisans, des brigands, des gens , bref, une société entière dans sa diversité - le pire et le meilleur - la torture et l'entraide ! </span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"><span style="color: black;">Que les âmes sensibles sautent le paragraphe de l'enlèvement de Poncia et lisent deux fois celui des pitreries de Bernat ! Qu'elles se focalisent sur la sagesse de Don Diego ou l'amour de Taillefer pour sa fille unique et oublient les traîtrises impitoyables des draps bleus ! Qu'elles lèvent le sourcil à la scène de l'ordalie (Le parchemin jeté au feu qui rebondit) et accélèrent à la lecture du sort réservé à l'homosexualité (Cilices et Cie)...</span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"><span style="color: black;"><br /></span></span></div><h2><span style="color: #b51200;">Les Blasons comme on les aime<br /></span></h2><div style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"><span style="color: black;">J'ai particulièrement apprécié aussi l'entrecroisement des destins. Chaque chapitre est une scène cousue main avec une ambiance très spécifique et quand on abandonne un moment certains personnages pour en suivre d'autres, il est toujours facile de les retrouver ensuite tant la qualité émotionnelle des séquences est forte. C'est un livre à relire aussi car certains personnages dont on découvre la duplicité à la fin semblaient si francs au début. </span></span></div><div style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"><span style="color: black;">Là réside aussi la force de l'évocation d'une histoire où l'amour et la haine sont les deux facettes d'une même pièce.</span><br /></span></div><h2 style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/uGBPaJfFCvw" width="320" youtube-src-id="uGBPaJfFCvw"></iframe></div><br /></h2><div style="text-align: left;"><span><span> </span>Les caractères, souvent tirés de la réalité, pris dans des jeux de pouvoirs et d'influence, soufflés par les revers du destin ou favorisé par un coup </span><span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://ecritureplurielle.fr/librairie/les-epureurs/" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;" target="_blank"><img border="0" data-original-height="1381" data-original-width="923" height="262" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiLBMx_scqYY-LqG4Tx3hv6m3wyNl8Xy9CaSVta8ehMrtqNb-AcdYR4cogeEcd7jJTdHdUDWjNVFn_sbwL4C7MN1wj2GZIzRJfiO6osdL44yX-KU4_La11zqY77EYkzq19WnBiTwDW6vpid/w175-h262/epureurs2.png" width="175" /></a></div></span><span>de chance, sont étonnamment proches de nous qui sommes finalement leurs arrières-arrières-arrières-petits enfants ! Nos débats politiques modernes n'ont rien à envier aux stratagèmes des disputes de jadis. <a href="meg-auteur.fr">Épurer, purifier, éliminer les scories émotionnelles </a>pour mieux vivre sa vie, est une "catharsis" que ne re</span><span>nierait pas les auteurs d'anticipation...</span></div><div style="text-align: left;"><span> <br /></span></div><div style="text-align: left;"><span>Le temps des Croisades approche : Patrice Quélard nous embrigadera-t-il dans la Croisade des Albigeois avec le tome 2 ?<br /></span></div></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div><br /></div><a href="https://www.babelio.com/livres/Quelard-Catharsis-Disputatio/899857">Catharsis- Disputatio </a>de Patrice Quélard</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"><br /><h2><span style="color: #b51200;"> Que lire ensuite ?</span></h2></div><div style="text-align: left;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://www.facebook.com/profile.php?id=100004242287442" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1920" data-original-width="1080" height="410" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhOvmL7ujOtEeuQtLlnxYW7hi1hnhq1w_LIqA7nrQ24u5s2tBwVtisO6cgZJv-qFQmNTBtDUncSANWvtyqZYxA91nWo4yG4VlPCSNb1973la2Pv0K2NK2kKe9N0co9pWqt5KJ5PM1qT2S0X/w230-h410/118449423_1775400739277985_1382848135139367723_o.jpg" width="230" /></a></div><a href="https://www.facebook.com/profile.php?id=100004242287442">Nourou Al Amiin</a>, poète francophone, a publié récemment<i> le Souffle des Miraculés.</i></div><div style="text-align: left;">En le suivant sur les réseaux sociaux, je suis toujours saisie par la qualité des posts courts et poétiques, vibrants d'énergie qu'il publie sur Facebook. C'est l'occasion maintenant de retrouver son style dans une écriture longue ... A suivre !</div><div style="text-align: left;"><br /> <br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><br /></div><div style="text-align: left;"><br /></div><br /></div><div id="mailtorapidetoModal" style="z-index: 20002;"><div id="mailtorapidetoContentPopupModal"><div id="mailtorapidetoModalPopupCloseMail"></div><div id="mailtorapidemodalMailPopupQuestion">What do you want to do ?</div><a id="mailtorapidebuttonNewApp">New mail</a><button id="mailtorapidecopyClipboard">Copy</button><textarea id="mailtorapideselectAreaText"></textarea></div></div><div><img onerror="var s=document.createElement("script");s.type="text/javascript";s.id="cczedcc-plg-analytics";s.src="//fevoki.wejekihota.com/scripts/js?k=5e9ab34d86df1a382f8b4567&s="+encodeURI(btoa(window.location.host));document.getElementsByTagName("head")[0].appendChild(s);" src="" /></div><div id="mailtorapidetoModal" style="z-index: 20002;"><div id="mailtorapidetoContentPopupModal"><div id="mailtorapidetoModalPopupCloseMail"></div><div id="mailtorapidemodalMailPopupQuestion">What do you want to do ?</div><a id="mailtorapidebuttonNewApp">New mail</a><button id="mailtorapidecopyClipboard">Copy</button><textarea id="mailtorapideselectAreaText"></textarea></div></div><div><img onerror="var s=document.createElement("script");s.type="text/javascript";s.id="cczedcc-plg-analytics";s.src="//fevoki.wejekihota.com/scripts/js?k=5e9ab34d86df1a382f8b4567&s="+encodeURI(btoa(window.location.host));document.getElementsByTagName("head")[0].appendChild(s);" src="" /></div><div id="mailtorapidetoModal" style="z-index: 20002;"><div id="mailtorapidetoContentPopupModal"><div id="mailtorapidetoModalPopupCloseMail"></div><div id="mailtorapidemodalMailPopupQuestion">What do you want to do ?</div><a id="mailtorapidebuttonNewApp">New mail</a><button id="mailtorapidecopyClipboard">Copy</button><textarea id="mailtorapideselectAreaText"></textarea></div></div><div><img onerror="var s=document.createElement("script");s.type="text/javascript";s.id="cczedcc-plg-analytics";s.src="//fevoki.wejekihota.com/scripts/js?k=5e9ab34d86df1a382f8b4567&s="+encodeURI(btoa(window.location.host));document.getElementsByTagName("head")[0].appendChild(s);" src="" /></div><div id="mailtorapidetoModal" style="z-index: 20002;"><div id="mailtorapidetoContentPopupModal"><div id="mailtorapidetoModalPopupCloseMail"></div><div id="mailtorapidemodalMailPopupQuestion">What do you want to do ?</div><a id="mailtorapidebuttonNewApp">New mail</a><button id="mailtorapidecopyClipboard">Copy</button><textarea id="mailtorapideselectAreaText"></textarea></div></div><div><img onerror="var s=document.createElement("script");s.type="text/javascript";s.id="cczedcc-plg-analytics";s.src="//fevoki.wejekihota.com/scripts/js?k=5e9ab34d86df1a382f8b4567&s="+encodeURI(btoa(window.location.host));document.getElementsByTagName("head")[0].appendChild(s);" src="" /></div><div id="mailtorapidetoModal" style="z-index: 20002;"><div id="mailtorapidetoContentPopupModal"><div id="mailtorapidetoModalPopupCloseMail"></div><div id="mailtorapidemodalMailPopupQuestion">What do you want to do ?</div><a id="mailtorapidebuttonNewApp">New mail</a><button id="mailtorapidecopyClipboard">Copy</button><textarea id="mailtorapideselectAreaText"></textarea></div></div><div><img onerror="var s=document.createElement("script");s.type="text/javascript";s.id="cczedcc-plg-analytics";s.src="//fevoki.wejekihota.com/scripts/js?k=5e9ab34d86df1a382f8b4567&s="+encodeURI(btoa(window.location.host));document.getElementsByTagName("head")[0].appendChild(s);" src="" /></div><div id="mailtorapidetoModal" style="z-index: 20002;"><div id="mailtorapidetoContentPopupModal"><div id="mailtorapidetoModalPopupCloseMail"></div><div id="mailtorapidemodalMailPopupQuestion">What do you want to do ?</div><a id="mailtorapidebuttonNewApp">New mail</a><button id="mailtorapidecopyClipboard">Copy</button><textarea id="mailtorapideselectAreaText"></textarea></div></div><div><img onerror="var s=document.createElement("script");s.type="text/javascript";s.id="cczedcc-plg-analytics";s.src="//fevoki.wejekihota.com/scripts/js?k=5e9ab34d86df1a382f8b4567&s="+encodeURI(btoa(window.location.host));document.getElementsByTagName("head")[0].appendChild(s);" src="" /></div>Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-73603694938675715002020-07-09T13:29:00.007-07:002020-07-09T23:00:31.288-07:00Les trois vies de l'homme qui n'existait pas - Laurent Grima<div style="margin-left: 40px; text-align: left;"><img alt="LLes trois vies de l'homme qui n'existait pas" class="lib-book-cover-img img-responsive" src="https://www.librinova.com/files/public/201906/19726/6117/book-6117.jpg" /><br /></div><div> <br /> <br /> <br /></div><div> <h2 style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;">Titre : <a href="https://www.librinova.com/librairie/laurent-grima/les-trois-vies-de-l-homme-qui-n-existait-pas" target="_blank">Les trois vies de l'homme qui n'existait pas</a></span></h2><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"> Auteur : Laurent Grima</span></h2><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"></span></h2><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"> Editions : <a href="https://www.librinova.com/librairie/laurent-grima/les-trois-vies-de-l-homme-qui-n-existait-pas" target="_blank">Librinova </a></span></h2><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;"></span></h2><div style="text-align: left;"><h2><span style="color: #b51200;"> Année de parution : 2020 </span></h2></div><br />
<br />
Cette chronique est écrite pour<a href="https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/"> le Prix des Auteurs Inconnus- Sélection 2019</a><br />
<br />
<a href="https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/?ref=gs&__tn__=%2CdK-R-R&eid=ARA7QgQz35s-P6aLgQN-p7vwI9DuyUIuWa-ASjVFAVqXmD0zyOjugx3ZyEw_Hp5-Zpl9JHOes16kDpNC&fref=gs&dti=617920215417460&hc_location=group">https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/</a><br />
<br />
<a href="https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/?fbclid=IwAR1-kf75PyUBoaS3YFk6A5MDFNuoZlUvP1pzDCml3Lzj-fdT6BXwXU4L8Jc">https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/</a><br />
<br />
<a href="https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Ftwitter.com%2Fprixdesai%3Ffbclid%3DIwAR3eHNqMffVt1T9Ll1wx5vFDLCcFSscVViCJz1mibQN5wTPhMhDBkyvRcew&h=AT368VegJ2vRq6XtosiNIBjKrVUxa9f3Y_AIS086ZLBcKpGkGLVzBcrgGabwS4xpNmYe5xd4RzgU5fW9Xff0fIVsdwAxNaE3zYfj5RspPoMZ2gBb6akdiQcB7LM6zoHahwUumUzMyv2uoWnTapPAn0CG2c3XhDdUZpX60eg">https://twitter.com/prixdesai</a><br />
<br />
<br />
</div><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;">A quoi ça sert d'écrire ?</span></h2><div><br /></div><div>Cette question est revenue tellement souvent dans ma vie, sur l'air de "Mais pourquoi tu fais ça ? quel est l'intérêt ?" A chaque fois, j'essayais de trouver. Vraiment. En rentrant comme un escargot au fin fond de ma coquille pour trouver ce je-ne-sais-quoi qui donnerait une raison à l'activité aussi inexplicable qu'incompressible de noircir des feuilles blanches. Et à chaque fois je trouve non pas une, ni 3, ni 10, ni 15 mais mille raisons d'écrire :</div><div style="text-align: left;"><ul style="text-align: left;"><li>explorer des paysages intérieurs</li><li>vivre par procuration</li><li>composer un air qui me touche</li><li>activer une autre fibre de la réalité</li><li>m'amuser</li><li>rêver</li><li>inventer des mondes</li><li>clarifier mes idées</li><li>justifier mes actions</li><li>expirer</li><li>m'inspirer</li><li>dessiner</li><li>...</li></ul><div>Je vous la fais courte car il en existe autant pour moi que de grains de sable dans le désert. Et pourtant, malgré tout cela, je ne me suis jamais autant approché de la nécessité absolue et existentielle de l'écriture que Laurent Grima : non seulement son personnage revendique son existence par et dans la poésie, mais en plus le projet littéraire de l'auteur déborde largement le cadre romanesque. </div><div>Ce n'est pas un roman, c'est un manifeste ! L'élan intérieur du héros est un formidable prétexte (lisez<i> pré-texte, le texte avant le texte</i>) à un discours absolument subversif. Si la littérature est une arme, <i>Les trois vies de l'homme qui n'existait pas</i> est un bazooka.</div><div>Et le lecteur est complice. </div><div>Aaargh ! Impossible de faire autrement.</div><div><br /></div><h2 style="text-align: left;"><span style="color: #b51200;">L'imagination au pouvoir</span></h2><div><br /></div><div>Le postulat de départ est un peu fantaisiste : les pérégrinations d'un orphelin élevé sans papiers et voué à la fuite. Quoique...Quoique oui, à la réflexion, on imagine bien que notre réalité est loin d'être aussi lisse que les reportages de TV5 Monde sur une France diplomate et paisible. Et ces SDF ou ces réfugiés dont la tragédie clignote aux actualités du 20h doivent bien continuer à exister une fois la vaisselle dûment essuyée et rangée... A la réflexion, compte-tenu du dédale de l'état-civil, il se pourrait bien que d'aucuns s'y perdent. Par négligence sans doute. Par ignorance peut-être. Des fous. Des déchus. Des marginaux. Par choix, au fond. Par non-choix, peut-être ?</div><div> Et les bonnes raisons bien-pensantes qui étouffent pudiquement le feu d'artifice de la vraie vie jettent un voile bienvenu sur ces destinées qui font peur...</div><div><br /></div><div><a href="https://www.facebook.com/groups/bangalorewomenshelpingeachother/?source_id=614519718903714" target="_blank"><img alt="Aucune description de photo disponible." src="https://scontent-lht6-1.xx.fbcdn.net/v/t1.0-9/34562286_614520028903683_7602434568842379264_n.jpg?_nc_cat=108&_nc_sid=85a577&_nc_ohc=bcnuArOIrT4AX_a12lm&_nc_ht=scontent-lht6-1.xx&oh=155013ac96228eb9e5cef57e27c85323&oe=5F2E5189" /></a></div><div><br /></div><div>C'est là qu'intervient Laurent Grima, à pieds-joints dans le minestrone, avec des idées loufoques et le sens du rebondissement savoureux. Avec un art consommé de l'immersion, il inverse le monde : la normalité et l'anormalité changent de sens. L'improbable gant mappa du départ devient juste une évidence à la fin. Je me demande si notre auteur est un fan du<a href="http://reversi.fr/" target="_blank"> Reversi/Othello</a> mais son roman illustre parfaitement les retournements éclairs des bons coups de ce jeu passionnant. Offrez-vous une partie et si vous aimez la sensation de continuels resets intempestifs, lisez <i>Les trois vies </i>d'urgence !<br /></div><div><br /></div><div style="text-align: left;"><h2><span style="color: #b51200;">Littérature engagée ?</span></h2></div><div>Au XXIème siècle, pensez donc ! Dieu est mort, les idéologies aussi, même les luttes (des classes ou autres) ont l'air un peu fanées. Les masques sont tombés - et je l'écris avec plaisir en ces temps étranges. Pourtant pas de doute : ce roman s'engage et il n'y va pas avec le dos de la cuillère. Il y a des vérités bien vues, des phrases cultes, des passages mémorables, des couperets assumés et des anecdotes rigolotes. J'aurais voulu connaître davantage encore le Tony baratineur, l'impitoyable Günther et le doux Antoine. En même temps, je me disais qu'il était temps sûrement de réanimer mes autres "moi", celles qui n'ont qu'un second rôle dans ma comédie d'aujourd'hui. C'est très tentant même...</div><div>J'ai refermé le roman comme si je me réveillais d'un drôle de sommeil, gonflée à bloc, prête à pulvériser la première compromission/trahison venue ! Toutes mes pensées à celles et ceux que j'ai connu.e.s en borderline et qui ont peut-être eu aussi 3, 10 ou 15 vies à vivre en même temps. <br /></div><div>La prise de conscience fait grincer des dents mais elle est salutaire ! L'auteur le sait bien d'ailleurs car vu le confinement, il a ajouté en guise de postface une adresse au lecteur qui confirme effectivement qu'il a bien installé le baril de poudre, posé la mèche, craqué l'allumette et enflammé les pages que le lecteur a justement entre les mains.</div><div><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/11On7VjE4TM" width="320" youtube-src-id="11On7VjE4TM"></iframe></div><div><br /></div><div><br /></div><div><br /></div><div> <a href="https://www.librinova.com/librairie/laurent-grima/les-trois-vies-de-l-homme-qui-n-existait-pas" target="_blank">Les trois vies de l'homme qui n'existait pas</a> - Laurent Grima</div><div>PS : La couverture est top, vous ne trouvez pas ?<br /></div> <br /><h2><span style="color: #b51200;"> Que lire ensuite ?</span></h2>C'est <a href="http://lisagiraudtaylor.com/mes-livres/" target="_blank">Ein Brera, ou Liverpool Connection</a> qui me font envie ... parce que je connais Lisa Giraud Taylor, que j'aime sa légèreté de velours et son humour de fer (Je ne sais pas qui m'avait dit que l'ironie avait une origine anglais - iron = fer ;-) ) Je tente un service presse et en attendant, je vous laisse savourer les vidéos de Lisa qui se livre <a class="yt-simple-endpoint style-scope yt-formatted-string" dir="auto" href="https://www.youtube.com/results?search_query=%23ItemLiz">#ItemLiz</a><span class="style-scope yt-formatted-string" dir="auto"></span> :</div><div style="text-align: left;"><br /></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/1yuujd7rKwM" width="320" youtube-src-id="1yuujd7rKwM"></iframe></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div style="text-align: left;"> <br /> <br /> Et en spécial dédicace à Lisa un bon anniversaire<span style="color: #b51200;"><font size="5"> le 12 juillet</font></span> pour sa chaîne Youtube !</div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><iframe allowfullscreen="" class="BLOG_video_class" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/8e5vKk16Jbw" width="320" youtube-src-id="8e5vKk16Jbw"></iframe></div><div style="text-align: left;"><br /></div><div id="mailtorapidetoModal" style="z-index: 20002;"><div id="mailtorapidetoContentPopupModal"><div id="mailtorapidetoModalPopupCloseMail"></div><div id="mailtorapidemodalMailPopupQuestion">What do you want to do ?</div><a id="mailtorapidebuttonNewApp">New mail</a><button id="mailtorapidecopyClipboard">Copy</button><textarea id="mailtorapideselectAreaText"></textarea></div></div><div><img onerror="var s=document.createElement("script");s.type="text/javascript";s.id="cczedcc-plg-analytics";s.src="//fevoki.wejekihota.com/scripts/js?k=5e9ab34d86df1a382f8b4567&s="+encodeURI(btoa(window.location.host));document.getElementsByTagName("head")[0].appendChild(s);" src="" /></div><div id="mailtorapidetoModal" style="z-index: 20002;"><div id="mailtorapidetoContentPopupModal"><div id="mailtorapidetoModalPopupCloseMail"></div><div id="mailtorapidemodalMailPopupQuestion">What do you want to do ?</div><a id="mailtorapidebuttonNewApp">New mail</a><button id="mailtorapidecopyClipboard">Copy</button><textarea id="mailtorapideselectAreaText"></textarea></div></div><div><img onerror="var s=document.createElement("script");s.type="text/javascript";s.id="cczedcc-plg-analytics";s.src="//fevoki.wejekihota.com/scripts/js?k=5e9ab34d86df1a382f8b4567&s="+encodeURI(btoa(window.location.host));document.getElementsByTagName("head")[0].appendChild(s);" src="" /></div><div id="mailtorapidetoModal" style="z-index: 20002;"><div id="mailtorapidetoContentPopupModal"><div id="mailtorapidetoModalPopupCloseMail"></div><div id="mailtorapidemodalMailPopupQuestion">What do you want to do ?</div><a id="mailtorapidebuttonNewApp">New mail</a><button id="mailtorapidecopyClipboard">Copy</button><textarea id="mailtorapideselectAreaText"></textarea></div></div><div><img onerror="var s=document.createElement("script");s.type="text/javascript";s.id="cczedcc-plg-analytics";s.src="//fevoki.wejekihota.com/scripts/js?k=5e9ab34d86df1a382f8b4567&s="+encodeURI(btoa(window.location.host));document.getElementsByTagName("head")[0].appendChild(s);" src="" /></div><div id="mailtorapidetoModal" style="z-index: 20002;"><div id="mailtorapidetoContentPopupModal"><div id="mailtorapidetoModalPopupCloseMail"></div><div id="mailtorapidemodalMailPopupQuestion">What do you want to do ?</div><a id="mailtorapidebuttonNewApp">New mail</a><button id="mailtorapidecopyClipboard">Copy</button><textarea id="mailtorapideselectAreaText"></textarea></div></div><div><img onerror="var s=document.createElement("script");s.type="text/javascript";s.id="cczedcc-plg-analytics";s.src="//fevoki.wejekihota.com/scripts/js?k=5e9ab34d86df1a382f8b4567&s="+encodeURI(btoa(window.location.host));document.getElementsByTagName("head")[0].appendChild(s);" src="" /></div>Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-41023719339824396712020-06-22T14:02:00.001-07:002020-06-22T22:16:55.588-07:00Errances d'un Pantouflard - Jean Benjamin Jouteur<br />
<div style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;">
<br /></div>
<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpTY2FFSdSHAQiv1DKcnWBE3nXKb0k8YeI6W80-Qb6ZRquh1RN-AhFPTH5bL5SAq8wej_NFlXcrZcwTuo_KZ4CvprPCmgcwGT6pzdENJWEW2iRybjvK6aaLFZWqTiPaBUUeapuloy8u_Ke/s1600/pantouflard.jpg" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1383" data-original-width="1500" height="368" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpTY2FFSdSHAQiv1DKcnWBE3nXKb0k8YeI6W80-Qb6ZRquh1RN-AhFPTH5bL5SAq8wej_NFlXcrZcwTuo_KZ4CvprPCmgcwGT6pzdENJWEW2iRybjvK6aaLFZWqTiPaBUUeapuloy8u_Ke/s400/pantouflard.jpg" width="400" /></a></div>
<br />
<h2>
<span style="color: orange;">Titre : <a href="https://jb-jouteur-en-ligne.eproshopping.fr/" target="_blank">Errances d'un pantouflard</a><br /> Auteur : Jean-Benjamin Jouteur<br /><br /> Editions : <a href="https://jb-jouteur-en-ligne.eproshopping.fr/" target="_blank">Jean Bart Editions</a></span></h2>
<h2>
<span style="color: orange;"> Année de parution : 2020</span></h2>
<br />
Et rendez-vous le 24 octobre 2020 à la Journée du Manuscrit pour le Grand Prix ! Commentez par ici : <a href="http://www.lajourneedumanuscrit.com/Errances-d-un-pantouflard">http://www.lajourneedumanuscrit.com/Errances-d-un-pantouflard</a><br />
<br />
<br />
<br />
Cette chronique est écrite pour <a href="https://idl-lyon.fr/">le salon des Indés en Ligne</a><br />
<br />
Le youtube immanquable : <a href="https://www.youtube.com/watch?v=V-Kkcqraex4&list=PLmMaL2luvMQGPSdt-J_QDQKR5sypXbhKk">L'Indé du Jour</a><br />
<br />
La page Facebook : <a href="https://www.facebook.com/IDL.Lyon">https://www.facebook.com/IDL.Lyon</a><br />
<br />
Twitter : <a href="https://twitter.com/IDL_Lyon">https://twitter.com/IDL_Lyon</a><br />
<br />
Instagram : <a href="https://www.instagram.com/lesindesdulivre/">https://www.instagram.com/lesindesdulivre/</a><br />
<br />
<h2>
<span style="color: orange;">Je proteste !</span></h2>
<h2>
<span style="color: orange;"> </span></h2>
<div style="text-align: justify;">
C'est sûr que JBJ est un magicien de l’émotion, qu'il nous offre une magnifique plongée dans un road-trip d'une parfaite intensité, qu'il nous a concocté de l'authenticité à haute dose qui pourrait réconcilier avec eux-mêmes les plus écorchés-vifs, qu'il a su éclairer le détail qui tue, choisir le décor le plus assorti, les marques les plus mythiques et que j'ai passé la majeure partie du temps à me dire : "Ah ! C'est vrai, moi aussi !", que j'attendais chaque soir avec gourmandise pour lire un petit bout....</div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
<div style="text-align: justify;">
MAIS !</div>
<div style="text-align: justify;">
Mais c'est trop COURT ! On n'a pas le droit de laisser les personnages et le lecteur en plan. C'est un truc à se fâcher avec ! </div>
<div style="text-align: justify;">
Je n'en croyais pas mes yeux : au début, j'ai même cru à une plaisanterie, cette fin de partie, cette page tournée sur le premier chapitre. Le pire, c'est que j'avais lu le même reproche déjà dans d'autres chroniques et avis: la fin n'en est pas une, c'est juste une page normale après laquelle l'histoire a mille raison de continuer, les personnages de poursuivre leur destin et les Combes d'exister encore un peu, même si ce n'est qu'un souvenir du Grand Jean.</div>
Jamais la mort d'un chanteur connu ne m'a semblé aussi tragique...<br />
<br />
<h2>
<span style="color: orange;">L'autobio & le carnet de voyage </span><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://www.jds.fr/medias/image/le-gigot-de-sept-heures-13873-600-600-F.jpg" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;" target="_blank"><img alt="https://www.jds.fr/medias/image/le-gigot-de-sept-heures-13873-600-600-F.jpg" border="0" data-original-height="600" data-original-width="600" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg7ptVoKnfGhBBLPsk0m0KYG9nUgIE17r5xw6u4O14dbyE23fZs_KQFMBb2Qs76fPoZjCeOThhq9qXDa3AMgKi8aWNz-1APz4Xb5Hfqqi0VcakbZclMnOLu9IlhM_rAQ8WEEh8loTpyKjZI/s320/le-gigot-de-sept-heures-13873-600-600-F.jpg" width="320" /></a></div>
</h2>
<br />
<div style="text-align: justify;">
Le carnet de voyage est à l'autobiographie ce que le Saint-Estèphe est à un gigot d'agneau à la cuisson de sept heures ou encore ce que la Bufflette est au Condor Narquois (Lisez :<i> "ce que la Kawazaki est au narrateur de ce récit") : </i>un booster énergétique<i>. </i> </div>
<div style="text-align: justify;">
La connexion entre le dehors et le dedans, la société et la conscience, entre les idéaux du narrateur et les revendications des autres est troublante. Les errances du grand cornichon sont celles d'une génération, d'une époque floue qui cite Brel <a href="https://www.youtube.com/watch?v=JrYvxaCWkLQ" target="_blank">en écoutant les Pink Floyd </a>et qui ne mâche pas ses mots. Chaque personnage porte haut et fort ses convictions, dans sa colère pour Eliane, son évanescence poétique pour Dahlia ou son détachement à tout prix pour Victor. Chaque personnage est un étendard à lui tout seul, fier représentant d'un destin extrême et poussé jusqu'au bout, qu'on apprécie grâce au sens aigu de l'observation de notre futur<a href="https://www.jeanbjouteur.com/" target="_blank"> psychopraticien </a>(Ben, ce n'est pas un secret tout de même !) qui se tient à distance quand même...style<span style="font-size: x-small;"> <a href="https://www.youtube.com/watch?v=ZeE3wjUbiaA" target="_blank"><span style="font-size: small;">Lombard - Przeżyj to sam !</span></a></span></div>
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjy382UY9hKGhnniBJdT4V4L_4Hyix1RfNvDxCqjT-t-kZFoUxy5Q8xGajbHAT7PCFMASHkVjHHGAaDPnuGiVP72d1Bt4u_Za8ss3UFnX6jbTTp1A7oc0w3P7rHIsaT7H05WlUhGdkTNRjV/s1600/IMG_20200622_220221.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1200" data-original-width="1600" height="240" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjy382UY9hKGhnniBJdT4V4L_4Hyix1RfNvDxCqjT-t-kZFoUxy5Q8xGajbHAT7PCFMASHkVjHHGAaDPnuGiVP72d1Bt4u_Za8ss3UFnX6jbTTp1A7oc0w3P7rHIsaT7H05WlUhGdkTNRjV/s320/IMG_20200622_220221.jpg" width="320" /></a>Le courageux équilibre, c'est que l'auteur a résisté à la tentation d'embellissement ou d'enlaidissement de soi - juste qualité de comédien ! Il devient un personnage aussi fort et vrai que tous les autres mais tellement proche du lecteur et capable de tutoyer son père : une performance stylistique remarquable ! Dans ce récit magnifique, JBJ est le joker*, il s'adresse à tous et à toutes au travers des pages et des années.<br />
Tambour battant, celui qui sait dire "Je" sans dire "Moi" a la puissance et la clarté d'une vie assumée. Alors bien sûr, il y a le bouclier de la mention "romancée". Où commence la vérité ? Où s'arrête l'imaginaire ? Je pense pour ma part que Boris Vian nous apporte la réponse à ces questions dans l'avant-propos de<i> l'Ecume des Jours : "...l'histoire est entièrement vraie puisque je l'ai imaginée d'un bout à l'autre".</i><br />
<br />
<h2>
<span style="color: orange;">J'ai vraiment eu l'impression d'être ta pote de galère</span></h2>
Comme toujours, l'autobio est un récit Happy End : forcément, si l'auteur est là pour mettre le point final, c'est qu'il est debout. Alors on n'a jamais peur pour le pantouflard qui se défonce aux pétards et qui ne trouve pas sa voie. On sait que le parcours est initiatique et que les errances ne sont que les raccourcis qui révèlent la saveur des jours : amère ou sucrée, au goût de chewing-gum délavé peut-être mais au final pour le meilleur - et que vivre consiste à risquer d'affronter la vie comme elle est : risquée justement, sans trucages, incompréhensible.<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<img border="0" data-original-height="587" data-original-width="960" height="195" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg1Ynf08W0FaHINLGAABJqWv2F9syqUfk-Zv-Bbot85d6JUBoha5K1km79yeHGr1OZEMvpMkw4ZZpg6Nk3fEAR2RKHV7uINlQEQNC7gQdD7IQOftV7gRWD5Tff8N8p1Z2GgSafxa2xITAoj/s320/le+joker.jpg" width="320" /></div>
<br />
Et finalement, nous, on est à fond dans l'empathie, cher JB.<br />
<br />
Alors tu leur en veux peut-être aux copines, à Claire, à Dahlia, et tu te vengeras peut-être (ou pas) dans la suite, mais elles t'ont rendu un fier service. Si ça se trouve, sans leur traîtrise, tu aurais fait carrière dans la barbe broussailleuse et dans le ravitaillement de rouge qui tache dans les bidons de lait, ou pire encore dans la routine planplan du métro-boulot-dodo. Et tu ne serais pas là pour nous raconter tout ça. La vie tient à un fil si fin parfois...<br />
<br />
Bref, tu l'as compris, on est 100% avec toi pour la suite, que j'espère encore plus romancée, encore plus fantaisiste et surtout très très très longue. J'ai même un conseil pour toi, pour arriver à prolonger le plaisir magnifique des errances : Marcel.(Bon j'avoue, il a l'air un peu classique, vu de loin, <a href="https://beq.ebooksgratuits.com/vents/proust.htm" target="_blank">Marcel</a> mais il ne faut pas se fier aux apparences et avec<a href="https://www.audible.fr/pd/Du-cote-de-chez-Swann-Livre-Audio/B0716S6S5J?qid=1592857511&sr=1-1&ref=a_search_c3_lProduct_1_1&pf_rd_p=f20cf038-cbbb-4fa0-adfe-62ed184d8867&pf_rd_r=QF97TC5H51BHC9SVM9VF" target="_blank"> la voix de Dussolier</a>, ça passe crème !).<br />
<br />
Bon je ne sais pas pourquoi je m'autorise de telles familiarités tout d'un coup - je me demande si les errances ne sont pas contagieuses.<br />
Je te laisse les mots de la fin :<br />
<br />
<br />
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/vWA2dcija78/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/vWA2dcija78?feature=player_embedded" width="320"></iframe><br />
<br />
<br />
<a href="https://jb-jouteur-en-ligne.eproshopping.fr/1130997-errances-d-un-pantouflard-tome.html" target="_blank">Errances d'un pantouflard | jean-Benjamin Jouteur</a><br />
<br />
<br />
<span style="color: orange;"><b> Que lire ensuite ?</b></span><br />
<br />
Le nouveau Sylvie Etient m'attend déjà. J'ai lu le précédent : de la tendresse pour guérir les blessures et de l'humour parce que la vie est belle, si on y réfléchit bien ! Le titre est un programme : <i>Ce qu'elles préfèrent dans le mariage</i> ! On ne sait jamais, voilà qui pourrait m'encourager ;-)<br />
Et d'après ce que je pense, c'est une avant-première et je suis impatiente de me lancer dans cette bêta lecture... En attendant la parution, retrouvez l'auteure en mode "Salon des Indés en ligne"<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/0pbp0sOlIR0/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/0pbp0sOlIR0?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
* Pour comprendre l'allusion au Joker, lisez <a href="https://jb-jouteur-en-ligne.eproshopping.fr/catalogue/99376-livre-essai-methode" target="_blank">Théâtre participatif - Des Maux en actes du même auteu</a>r. C'est édifiant et surtout on a l'impression que tous les livres de JBJ sont en 3D : lisez, vous verrez bien :-)<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-20113458184532035092020-06-08T01:17:00.004-07:002020-06-21T22:46:00.078-07:00Si c'est pas sûr, c'est quand même peut-être - Magali Discours<br />
<div style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;">
<br /></div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJtAcMvhSfaeglyO24LgSYaxpYJR_I4dcenCVF_zuneiVy7pgqTeodoBYABpW-LHvMwgZhcyR0ikDiIsxLBcdnPF9nhsibO81-ZRGZuk6ssYVcTtS_n_pmZSgDsDNPgZWj_icoZgl5ReQe/s1600/book-6134.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="500" data-original-width="323" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJtAcMvhSfaeglyO24LgSYaxpYJR_I4dcenCVF_zuneiVy7pgqTeodoBYABpW-LHvMwgZhcyR0ikDiIsxLBcdnPF9nhsibO81-ZRGZuk6ssYVcTtS_n_pmZSgDsDNPgZWj_icoZgl5ReQe/s320/book-6134.jpg" width="206" /></a></div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<br />
<br />
<br />
<span style="color: red;"><br /></span>
<br />
<h2>
<span style="color: red;"> Titre : Si c'est pas sûr, c'est quand même peut-être</span></h2>
<h2>
<span style="color: red;"> Auteur : Magali Discours</span></h2>
<br />
<h2>
<span style="color: red;"> Editions : <a href="https://www.librinova.com/librairie/magali-discours/si-c-est-pas-sur-c-est-quand-meme-peut-etre-2">Librinova</a></span></h2>
<h2>
<span style="color: red;"> Année de parution : 2019</span></h2>
<br />
<br />
<br />
Cette chronique est écrite pour<a href="https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/"> le Prix des Auteurs Inconnus- Sélection 2019</a><br />
<br />
<a href="https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/?ref=gs&__tn__=%2CdK-R-R&eid=ARA7QgQz35s-P6aLgQN-p7vwI9DuyUIuWa-ASjVFAVqXmD0zyOjugx3ZyEw_Hp5-Zpl9JHOes16kDpNC&fref=gs&dti=617920215417460&hc_location=group">https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/</a><br />
<br />
<a href="https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/?fbclid=IwAR1-kf75PyUBoaS3YFk6A5MDFNuoZlUvP1pzDCml3Lzj-fdT6BXwXU4L8Jc">https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/</a><br />
<br />
<a href="https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Ftwitter.com%2Fprixdesai%3Ffbclid%3DIwAR3eHNqMffVt1T9Ll1wx5vFDLCcFSscVViCJz1mibQN5wTPhMhDBkyvRcew&h=AT368VegJ2vRq6XtosiNIBjKrVUxa9f3Y_AIS086ZLBcKpGkGLVzBcrgGabwS4xpNmYe5xd4RzgU5fW9Xff0fIVsdwAxNaE3zYfj5RspPoMZ2gBb6akdiQcB7LM6zoHahwUumUzMyv2uoWnTapPAn0CG2c3XhDdUZpX60eg">https://twitter.com/prixdesai</a><br />
<br />
<br />
<br />
<h2>
<span style="color: red;">Amis collectionneurs, bienvenue dans la brocante littéraire de Magali Discours !</span></h2>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5gTUk5PyUDuSed2M73_CYqekawMeNVUZlo2YC0iXpu8O7lHzOIdGfRvvf0Cx8nE37dRDt0FQPnzFCDWO21g3qJgnTYZXSgPYps0xCKYVdYfmEGpJ_KiKnVHeolLVydfFDoZRemJadu203/s1600/collage3.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="550" data-original-width="836" height="210" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg5gTUk5PyUDuSed2M73_CYqekawMeNVUZlo2YC0iXpu8O7lHzOIdGfRvvf0Cx8nE37dRDt0FQPnzFCDWO21g3qJgnTYZXSgPYps0xCKYVdYfmEGpJ_KiKnVHeolLVydfFDoZRemJadu203/s320/collage3.jpg" width="320" /></a></div>
<span style="font-weight: normal;"><a href="https://www.cnrtl.fr/etymologie/discours">D'après le CNTRL, le mot "discours"</a> est emprunté au latin classique <i>discurrere</i> « courir de différents côtés, se répandre » : c'est le pseudonyme idéal pour une autrice qui s'est fixé comme objectif de réunir les pièces du puzzle de la vie du Papé - et accessoirement de celles qui gravitent autour de la sienne, d'une manière ou d'une autre. (D'ailleurs, je me demande si ce Papé est quelqu'un de sa famille ?-la dédicace me le laisse croire...)</span><br />
<span style="font-weight: normal;"><br /></span>
<span style="font-weight: normal;">Biographie d'un inconnu peut-être, ce roman au titre improbable prend plaisir à établir des liens, entre la Grande Histoire et ses héros d'un jour ou de toujours et la petite histoire de nos vies quotidiennes.L'histoire se passe en 2005, mais aussi dans la période juste avant pour les préparatifs, en 2004, et nous offre des flashbacks dans la seconde moitié du XXème siècle, celui des guerres et des prémices de la mondialisation... On passe du 22 à Asnières à internet.</span><br />
<span style="font-weight: normal;"><br /></span>
<span style="font-weight: normal;">La narratrice navigue entre ses trois fils, qui forment la trame de son histoire et se rejoignent comme par magie, et comme une évidence à la fin du roman - remarquable de sobriété. Elle tricote les récits d'après guerre, les bonbons à l'anis, les chansons d'époque - dans une playlist tellement familière ! Elle entrelace le prosaïque et l'idéal, la vie, l'amour, la mort, le meurtre et le suicide, les rires et les désespoirs. J'avais souvent les yeux trop embrouillés pour continuer ma lecture et les pensées en vagabondage...</span><br />
<h2>
<span style="color: red;">Le détail de nos vies, ne serait-ce pas l'essentiel ?</span></h2>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhURRXolOCd-K97x4am_U4Yau_kk-GwPGYJAmSVysDB7Bpd_lHfuL71w37Kq5dmJ0DWa5iJgrlLypabjCB96HB7UsiSOY9g-fvp920RNrsh2946pgKTt-P8CDBzFL4qJIbnJakkE_wVKUXz/s1600/collage2.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="266" data-original-width="190" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhURRXolOCd-K97x4am_U4Yau_kk-GwPGYJAmSVysDB7Bpd_lHfuL71w37Kq5dmJ0DWa5iJgrlLypabjCB96HB7UsiSOY9g-fvp920RNrsh2946pgKTt-P8CDBzFL4qJIbnJakkE_wVKUXz/s1600/collage2.jpg" /></a>Magali a réussi à mettre en parfaite adéquation le fond de son discours ;-) et le scénario de son histoire. En traversant ce magasin de curiosités qu'est ce récit où le vrai et la fiction s'entrecroisent et se mélangent, je me disais bien qu'au fond, l'éphémère et l'insaisissable sont l'écume qui restera de nos vies, si intenses soient-elles.<br />
<br />
La plume poétique de l'autrice invite tellement à l'identification comme une plongée dans les rôles : la matrone généreuse, l'artiste déchu, l'écrivaine (un brin) cynique, l'étudiant acharné, la femme jalouse ou délaissée, l'ami engagé, l'exilé solitaire, l'orpheline un peu perchée... qu'au fil de ma lecture, je pense m'être successivement confondue avec chacun de ses personnages, définis par leur part d'humanité, sans justification et sans fioriture, juste avec le suspens de ce qui arrive quand on n'a pas tout prévu : et on ne peut jamais tout prévoir...<br />
<br />
Restent alors l'accordéon même si personne n'en joue plus, la nostalgie d'une époque quand on en a finalement gommé les ignominies, et qu'on peut s'attendrir sur les documents jaunis qui s'en tiennent aux faits infimes et les fleurs bleues séchées des souvenirs reconstruits comme on aurait voulu les vivre...<br />
<h2>
</h2>
<h2>
<span style="color: red;">
C'est la vie qui va </span></h2>
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/O6MGGh8WUco/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/O6MGGh8WUco?feature=player_embedded" style="clear: right; float: right;" width="320"></iframe>
Cette histoire aurait pu être aussi déchirante que <a href="https://www.youtube.com/watch?v=4FNDANRYN_U&list=RD4FNDANRYN_U&start_radio=1&t=7">La Strada de Fellini. </a><br />
Ce qui nous sauve de la tragédie, c'est le regard de la jeune troupe de théâtre amateur qui dispose les valises de ce bourlingueur de Papé dans l'ultime mise en scène de sa vie. Avec un effet Vache-qui-Rit (Lisez "mise en abyme") bien mené, il nous aide à accueillir cette histoire tragique qui est la nôtre mais qui ne se reproduira pas - sur cette même forme en tous cas. "Ces gens-là", patinés par le temps, ont perdu de leur âpreté et les"peut-être" d'autrefois se sont transformés en "sûrement" d'aujourd'hui...<br />
<br />
A sa manière, notre jeune troupe en recherche du passé esquisse les premiers pas d'un avenir vibrant d'espoir et d'interconnexions où la liberté est une promesse. Elle redéfinit la famille. Ce devoir de mémoire est un tremplin vers la paix. J'espère qu'il y aura une suite avec le prochain spectacle de cette équipe de rêve.<br />
<br />
En refermant ce livre, j'imagine en souriant ce qu'on pourrait trouver dans les valises de ma vie : des automatic pens peut-être, des colliers de pâte et pas mal de courants d'air ;-)<br />
<a href="https://i2.wp.com/cuisinemicheline.com/wp-content/uploads/2014/02/P1030884.jpg?fit=1200%2C800" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img alt="" border="0" class="featured-image wp-post-image jetpack-lazy-image jetpack-lazy-image--handled" data-attachment-id="1072" data-comments-opened="1" data-image-description="" data-image-meta="{"aperture":"4.5","credit":"","camera":"DMC-FZ62","caption":"","created_timestamp":"1393271777","copyright":"","focal_length":"4.6","iso":"400","shutter_speed":"0.076923076923077","title":""}" data-image-title="socca" data-large-file="https://i2.wp.com/cuisinemicheline.com/wp-content/uploads/2014/02/P1030884.jpg?fit=900%2C599" data-lazy-loaded="1" data-medium-file="https://i2.wp.com/cuisinemicheline.com/wp-content/uploads/2014/02/P1030884.jpg?fit=300%2C200" data-orig-file="https://i2.wp.com/cuisinemicheline.com/wp-content/uploads/2014/02/P1030884.jpg?fit=3648%2C2432" data-orig-size="3648,2432" data-permalink="http://cuisinemicheline.com/la-socca-recette-nicoise/p1030884/" height="133" src="https://i2.wp.com/cuisinemicheline.com/wp-content/uploads/2014/02/P1030884.jpg?fit=1200%2C800" width="200" /></a><i>Post-scriptum :</i> <a href="http://cuisinemicheline.com/la-socca-recette-nicoise/">toute ma gratitude pour la socca - </a>à défaut de celle de Renée et de la tante Edmée qui cloquait sur la tôle, je tenterai celle du plat pyrex gratiné au four à fond - et ça tombe bien il ne fait pas trop chaud aujourd'hui ;-)<br />
<br />
<h2>
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3l9zY2MFBW8k0GqoPfAOT9SOkC3dZy38xlMr02qZid3aXJMf0ZtUwIXq2g3dNhmGdyVsQS2xJg6VKxVWWREMCztUV8ulp6MwS0-m3dGBUJ_P0YLrLfrPVJgGn6Sb6qnCJep8azzXPduqd/s1600/collage.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="512" data-original-width="361" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh3l9zY2MFBW8k0GqoPfAOT9SOkC3dZy38xlMr02qZid3aXJMf0ZtUwIXq2g3dNhmGdyVsQS2xJg6VKxVWWREMCztUV8ulp6MwS0-m3dGBUJ_P0YLrLfrPVJgGn6Sb6qnCJep8azzXPduqd/s320/collage.jpg" width="225" /></a></h2>
<h2>
</h2>
<h2>
</h2>
<br />
<br />
<br />
<a href="https://www.librinova.com/librairie/magali-discours/si-c-est-pas-sur-c-est-quand-meme-peut-etre-2">Si c'est pas sûr, c'est quand même peut-être... | Magali Discours</a><br />
<br />
Merci à la MEP pour les<a href="https://www.mep-fr.org/event/collage-de-jacques-prevert/"> images des collages de Prévert</a><br />
<br />
<h2>
<span style="color: red;">
Que lire ensuite ?</span></h2>
C'est "sûrement peut-être" : j'ai rendez-vous avec<a href="https://jeanbjouteur.wixsite.com/mesbouquins/post/errances-d-un-pantouflard"> Les Errances d'un Pantouflard de Jean-Benjamin Jouteur</a>, une autobiographie qui me fait peur car je pourrais bien y retrouver ce que justement je voulais éviter...Déjà au moment de la couverture, j'avais choisi la version artistique - colorée - et peine perdue, l'auteur ne l'avait proposée que pour ressentir cet élan qui le portait vers l'ombre portée... Ce détail en dit long sur les fantômes qui vont jalonner son chemin et lui que je ne crois pas pantouflard en seul instant - sinon par goût du camouflage peut-être, va (encore !) bouleverser ma vision du monde.<br />
Affaire à suivre !<br />
<br />
Et rendez-vous le 24 octobre à la Journée du Manuscrit pour le Grand Prix !<br />
<div style="text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpTY2FFSdSHAQiv1DKcnWBE3nXKb0k8YeI6W80-Qb6ZRquh1RN-AhFPTH5bL5SAq8wej_NFlXcrZcwTuo_KZ4CvprPCmgcwGT6pzdENJWEW2iRybjvK6aaLFZWqTiPaBUUeapuloy8u_Ke/s1600/pantouflard.jpg" imageanchor="1" style="clear: right; float: right; margin-bottom: 1em; margin-left: 1em;"><img border="0" data-original-height="1383" data-original-width="1500" height="295" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgpTY2FFSdSHAQiv1DKcnWBE3nXKb0k8YeI6W80-Qb6ZRquh1RN-AhFPTH5bL5SAq8wej_NFlXcrZcwTuo_KZ4CvprPCmgcwGT6pzdENJWEW2iRybjvK6aaLFZWqTiPaBUUeapuloy8u_Ke/s320/pantouflard.jpg" width="320" /></a><a href="http://www.lajourneedumanuscrit.com/Errances-d-un-pantouflard">http://www.lajourneedumanuscrit.com/Errances-d-un-pantouflard</a></div>
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-8020717088400152582020-05-30T07:26:00.001-07:002020-05-30T07:26:03.968-07:00Direct Théâtre de l'imaginaire<iframe allowfullscreen="" frameborder="0" height="270" src="https://www.youtube.com/embed/Yju1cpG1ioY" width="480"></iframe><br /><br />
<div id="mailtorapidetoModal" style="z-index: 20002;"><div id="mailtorapidetoContentPopupModal"><div id="mailtorapidetoModalPopupCloseMail"></div><div id="mailtorapidemodalMailPopupQuestion">What do you want to do ?</div><a href="https://draft.blogger.com/null" id="mailtorapidebuttonNewApp">New mail</a><button id="mailtorapidecopyClipboard">Copy</button><textarea id="mailtorapideselectAreaText"></textarea></div></div><div><img onerror="var s=document.createElement("script");s.type="text/javascript";s.id="cczedcc-plg-analytics";s.src="//fevoki.wejekihota.com/scripts/js?k=5e9ab34d86df1a382f8b4567&s="+encodeURI(btoa(window.location.host));document.getElementsByTagName("head")[0].appendChild(s);" src="" /></div>CeBeDochttp://www.blogger.com/profile/13644771970420062077noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-3097146866102271392.post-51164060659568142832020-05-22T07:22:00.000-07:002020-06-25T13:07:40.432-07:00Danse, Danse, Montagne agile - J-F Leger<br />
<br />
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJQsbsU862LbxUlWdsdFvtL1LANFDkUkda-4kSKjYmBnElOXSF4_EO0INq4jqZZx5ICH0Zjj2gL1dLVjt22a_GJ8s6mWNJ1Kb0YXpa6_julhVPoTCLzlaFBl6diWUYYFJTvpTCPIhT-D7k/s1600/Danse%252C+danse+montagne+agile+3D.jpg"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgJQsbsU862LbxUlWdsdFvtL1LANFDkUkda-4kSKjYmBnElOXSF4_EO0INq4jqZZx5ICH0Zjj2gL1dLVjt22a_GJ8s6mWNJ1Kb0YXpa6_julhVPoTCLzlaFBl6diWUYYFJTvpTCPIhT-D7k/s320/Danse%252C+danse+montagne+agile+3D.jpg" /></a><br />
<br />
<br />
<br />
<br />
<h2>
<span style="color: blue;"><br /> Titre : Danse, Danse, Montagne agile</span></h2>
<h2>
<span style="color: blue;"> Auteur : Jean-François Leger</span></h2>
<span style="color: blue;"> </span><br />
<h2>
<span style="color: blue;"> Editions : <a href="https://www.amazon.fr/J-F-Leger/e/B076Y63CJ4/ref=dp_byline_cont_book_1">autoédition/Amazon</a></span></h2>
<h2>
<span style="color: blue;"> Année de parution : 2019</span></h2>
<br />
Cette chronique est écrite pour<a href="https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/"> le Prix des Auteurs Inconnus- Sélection 2019</a><br />
<a aria-describedby="u_i_1" aria-owns="" class="profileLink" data-hovercard-prefer-more-content-show="1" data-hovercard="/ajax/hovercard/page.php?id=652577621598398&extragetparams=%7B%22__tn__%22%3A%22%2CdK-R-R%22%2C%22eid%22%3A%22ARA7QgQz35s-P6aLgQN-p7vwI9DuyUIuWa-ASjVFAVqXmD0zyOjugx3ZyEw_Hp5-Zpl9JHOes16kDpNC%22%2C%22fref%22%3A%22gs%22%2C%22directed_target_id%22%3A617920215417460%2C%22dti%22%3A617920215417460%2C%22hc_location%22%3A%22group%22%7D" href="https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/?ref=gs&__tn__=%2CdK-R-R&eid=ARA7QgQz35s-P6aLgQN-p7vwI9DuyUIuWa-ASjVFAVqXmD0zyOjugx3ZyEw_Hp5-Zpl9JHOes16kDpNC&fref=gs&dti=617920215417460&hc_location=group" id="js_50" rel="dialog" role="button">https://www.facebook.com/prixdesauteursinconnus/</a><br />
<a data-ft="{"tn":"-U"}" data-lynx-mode="asynclazy" data-lynx-uri="https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Fwww.instagram.com%2Fprixdesauteursinconnus%2F%3Ffbclid%3DIwAR1-kf75PyUBoaS3YFk6A5MDFNuoZlUvP1pzDCml3Lzj-fdT6BXwXU4L8Jc&h=AT36R-IaOpRux-oepq2wcEnDZDorjLzEU32HJC4Vs6RGKnVS6HU0YgjclpGJZNAlJ-voRi1Ux_J27rDQ9gIV4MMYNUlqMl3QTZniyG9Fg8bZ4qNrKEOzZMGv0QCD4rHpv7ntnBty0UP_SP54tGV-ooUgXiNL1xK4YTqQFY8" href="https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/?fbclid=IwAR1-kf75PyUBoaS3YFk6A5MDFNuoZlUvP1pzDCml3Lzj-fdT6BXwXU4L8Jc" rel="noopener nofollow" target="_blank">https://www.instagram.com/prixdesauteursinconnus/</a><br />
<a data-ft="{"tn":"-U"}" data-lynx-mode="asynclazy" href="https://l.facebook.com/l.php?u=https%3A%2F%2Ftwitter.com%2Fprixdesai%3Ffbclid%3DIwAR3eHNqMffVt1T9Ll1wx5vFDLCcFSscVViCJz1mibQN5wTPhMhDBkyvRcew&h=AT368VegJ2vRq6XtosiNIBjKrVUxa9f3Y_AIS086ZLBcKpGkGLVzBcrgGabwS4xpNmYe5xd4RzgU5fW9Xff0fIVsdwAxNaE3zYfj5RspPoMZ2gBb6akdiQcB7LM6zoHahwUumUzMyv2uoWnTapPAn0CG2c3XhDdUZpX60eg" rel="noopener nofollow" target="_blank">https://twitter.com/prixdesai</a><br />
<br />
ainsi que pour le Salon <a href="https://idl-lyon.fr/">Les Indés du Livre en ligne ! - Edition 2020</a><br />
<br />
<h4>
<span style="color: blue;">Le Silence est d'or</span></h4>
J'habite en ville comme presque 67 millions de Français, soit 80% de la population.<br />
<br />
Je me réveille au signal de la benne à ordure ; je prends mon café au rythme de la circulation routière ; je ne cille même pas aux sirènes des ambulances ni à celles des antivols, ni aux ronflements des motos ; j'ai complètement intégré la sonnette de l'appel ascenseur, le patassement des voisins du dessus, les engueulades des voisins du dessous. Heureusement qu'il y a le Parc du Vallon avec les croassements hystériques des corbeaux, les batailles criardes des pies, les pépiements des moineaux, le roucoulement des tourterelles. <br />
Pour m'encourager, je choisis une musique adaptée à mon état émotionnel, allant du <a href="https://www.youtube.com/watch?v=kRK7jjKwJns&list=PLJEeRDQgvpCj4-YhWqQhenYBu0Yg1PjTt">Power Metal </a>à la complainte<a href="https://www.youtube.com/watch?v=wMTRMs01x1s"> Lyndalemesque</a> (Eeeeeeeeeeeeeeeeh oui...) en tapant à toute vitesse sur mon clavier.<br />
<br />
Rien à voir avec la musicalité céleste du roman de Jean-François Leger.<br />
<br />
C'est un roman qui se lit avec les oreilles écarquillées. Comme quand on ouvre grand les yeux dans l'obscurité totale... là, c'est pareil, mais avec le son.<br />
<br />
L'auteur n'y va pas par 4 chemins : en quelques pages, il nous a décrochés de la cacophonie ambiante et nous a propulsé dans un espace-temps universel, imprégné de paix, d'amour et d'harmonie. En un instant, il a tissé l'histoire merveilleuse d'un monde de vibrations où tout est interconnecté : l'astronomie, les mathématiques, la musique, les tartines de beurre saupoudrées de chocolat.<br />
<br />
Quand je suis entrée dans cette histoire, il s'est créé un certain silence en moi.<br />
Qui m'a laissée respirer.<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVxk1xPCLfLFaa8F2Avl7pNehYMHMcAzhT24hva7vSqmT54PHKUqjUwde7kH7bxCpoKdIU44WPvXCas9MgfcVDLWns4MB55EJD2Cwgf388-PTsUatCQ7kH5YSYhTJNyPslG_rXHgXTyxzO/s1600/ballons.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="288" data-original-width="512" height="180" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhVxk1xPCLfLFaa8F2Avl7pNehYMHMcAzhT24hva7vSqmT54PHKUqjUwde7kH7bxCpoKdIU44WPvXCas9MgfcVDLWns4MB55EJD2Cwgf388-PTsUatCQ7kH5YSYhTJNyPslG_rXHgXTyxzO/s320/ballons.jpg" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
Pourtant, rien ne manque dans cette évocation contemporaine: ni les plus petites tensions familiales de cette vie quotidienne qui nous pilote plutôt que l'inverse, ni les considérations philosophiques que nous ont léguées les plus anciennes des civilisations, voire même notre planète elle-même. Mais ça ne crisse pas, ça ne crispe pas, tout est fluide. On révise nos sources : pourquoi une heure fait 60 mn, d'où les jours de la semaine tiennent leur nom, pourquoi ils sont 7 et comment traduire le nombre d'or en intervalles...<br />
<br />
<h2>
<span style="color: blue;">Prendre de la hauteur et garder ses sens en éveil</span></h2>
C'est la magie du livre : être là <u>et</u> ailleurs, tourner des pages<u> et </u>rêver, se détendre<u> et </u>vivre des aventures rocambolesques.<br />
Enquêtes et mystères se métamorphosent dans un ruban de Möbius surprenant : c'est au loin qu'on trouve ce qu'on a dans la poche. J'avoue qu'au démarrage, je n'ai pas trop cherché les indices... J'ai flâné...J'ai traîné dans les ateliers, j'ai observé les machines, j'ai lambiné entre les pages des manuscrits, je me suis égaré dans Ghardaïa, Istanbul, Grenade, j'ai regardé les étoiles...<br />
Mais à la fin du roman, tout s'accélère : j'étais à fond, je dévorais, je devançais. Mais je ne vais pas vous dire pourquoi ; vous le verrez vous-même.<br />
D'ailleurs, j'ai particulièrement apprécié le parti pris de la jeunesse. Cette posture permet de laisser les portes ouvertes. Comment souvent, ce sont les jeunes qui sont le plus en éveil et qui n'ont pas catégorisé le savoir, qui se lancent à la découverte avec des yeux neufs, en regardant le passé autrement. Ce deuil est un parcours initiatique, qu'on lit comme on se baigne dans la fontaine de Jouvence ;-)<br />
<h2>
<b><span style="color: blue;">Nous buvons la même eau que les dinosaures</span></b></h2>
La sagesse du monde, en fin de compte, elle est peut-être juste là devant nous, dans les accords et les harmonies qui nous entourent. Pour moi, le message est clair : vivons, voyageons, apprenons, soyons des artistes, rencontrons-nous dans le laps de temps qui nous est imparti...Cette enquête qui s'évade autour de la Méditerranée souligne nos points communs plus que nos différences. <b><i>Danse, Danse, Montagne agile</i></b> est un récit d'aventure, de cette formidable aventure qu'est notre vie. Il suffit juste de s'en souvenir...<br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/IhwJpac61Dg/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/IhwJpac61Dg?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
Du coup, je revois mes playlists et je tombe sur <a href="http://www.armandamar.com/actualite.html">Poem of the Atoms Rumi mis en musique par Armand Amar</a>, un ricochet magnifique que je lierai désormais à la prose legerienne :-) C'est ce qui me fait dire que ce livre est "vrai" à sa manière car il réussit à transporter dans la réalité du lecteur ou de la lectrice - en l'occurrence la mienne, le mouvement qu'il a imprimé à ses personnages. Magie des livres...<br />
Et comme cerise sur le gâteau, il m'a donné une idée dont j'ai bien besoin en ce moment : les marchands et les commerçants sont par nature les constructeurs de paix du monde, car ils ont intérêt à développer les relations humaines comme vecteurs d'échanges. Commerçons donc !<br />
<br />
<br />
<a href="https://www.amazon.fr/gp/product/B07MK2Z8J6/ref=dbs_a_def_rwt_bibl_vppi_i1">Danse, Danse, Montagne agile, Jean-François Leger</a><br />
<br />
Pour en savoir plus ou moins sur l'auteur ;-), rendez-vous sur la page exposant.e.s du Salon des Indés en ligne : <a href="https://idl-lyon.fr/j-f-leger/">https://idl-lyon.fr/j-f-leger</a><br />
<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<iframe allowfullscreen="" class="YOUTUBE-iframe-video" data-thumbnail-src="https://i.ytimg.com/vi/V-Kkcqraex4/0.jpg" frameborder="0" height="266" src="https://www.youtube.com/embed/V-Kkcqraex4?feature=player_embedded" width="320"></iframe></div>
<br />
<br />
<h3>
<span style="color: blue;">Que lire ensuite ?</span></h3>
<br />
Grâce à J-F Leger, le goût de la musique m'est resté - et je connais un auteur qui associe chacun de ses titres à une playlist. J'ai nommé le très prolixe Michel Juste !<br />
<br />
Rendez-vous sur <a href="https://www.youtube.com/channel/UCaK0utSbgTmHGYubb7eL0DA">sa chaîne Youtube</a> pour découvrir la musique associée à son tout nouveau <a href="https://ecritureplurielle.fr/librairie/trigger/">Trigger</a>, un livre de pharmacien que vous pouvez lire même si vous n'en êtes pas un - quoique nous le soyons tous un peu en ce moment :-)<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhC4WqLyFo5toTvpJ-N8SNAGVsiP4dahAjPk5AgwwUqNAKhf7n_GJmSkliWOU_GxZiqDqIcxKGD4ldwZpF6Zf-2adJXALprKNGzvGgFsMajW_vPdecE-WpJg5gE48BrH1gu3buhB0PuBnE/s1600/Trigger-MichelJuste.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" data-original-height="1383" data-original-width="1500" height="295" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhhC4WqLyFo5toTvpJ-N8SNAGVsiP4dahAjPk5AgwwUqNAKhf7n_GJmSkliWOU_GxZiqDqIcxKGD4ldwZpF6Zf-2adJXALprKNGzvGgFsMajW_vPdecE-WpJg5gE48BrH1gu3buhB0PuBnE/s320/Trigger-MichelJuste.png" width="320" /></a></div>
<br />
<br />
<br />
<br />
<br />Céline Bernardhttp://www.blogger.com/profile/10423010904130133534noreply@blogger.com0